Premier à boucler le parcours de qualification, Team Telefónica est arrivé à 7h45 à Alicante. L’équipage d’Iker Martínez ne remporte pas de point – la course ne compte pas au classement – mais profite d’un dimanche matin entre champagne et croissants.
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« Ce n’était pas une vraie course, » confie Martínez, modeste, à l’arrivée. « On a passé beaucoup de temps à effectuer les exercices de sécurité et on pouvait y perdre bien plus que pendant le reste de la course. Regardez PUMA : s'ils n'avaient pas eu de souci avec l'essai de leur système de barre, ils seraient sans doute vainqueurs ici. »
Pour Martínez, tout le mérite de son équipage a donc été de réussir leur manoeuvre de l'homme à la mer – « On l’a récupéré dès la première tentative ! C’est pour ça qu’on était bien placé. »
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L’utilisation de leur barre de secours a été moins réussie puisque Team Telefónica l’a endommagée.
« Le jour où ça arrive, c’est évidemment important de ne pas casser son second système de barre ! C’était vraiment utile de l'essayer et je suis très content d’avoir pu faire ça. »Même s’il nie toute réussite sportive, Martínez finit par avouer que l'équipage a fait un bon choix tactique au retour de Palma. En passant au sud d'Ibiza, ils ont eu plus de vent et ont distancé leurs concurrents.
« Les prévisions météo étaient horribles ... Et elles se sont concrétisées : il n'y avait pas de vent du tout ! Comme on avait bien réussi les manoeuvres, on était bien placé pour décider de la route à prendre et on a choisi de passer au sud d'Ibiza. Il y avait plus de vent là, c'est clair, et c'était bon pour nous. »
À Alicante, PUMA Ocean Racing a rapidement rejoint Telefónica. Les autres équipages sont attendus tout au long de la matinée.
Source : Volvo Ocean Race