Séances d'entraînement et stage météo au Pôle Finistère Couse au Large, centre d'excellence national, à Port-la-Forêt, petits travaux d'ajustement, journées thématiques avec les chercheurs de l'EPFL… Ces deux dernières semaines ont été denses pour Bernard Stamm, Jean-François Cuzon et le monocoque 60' Cheminées Poujoulat qui entament à présent la dernière ligne droite avant le départ de la Transat Jacques Vabre, le 30 octobre prochain.
Des entraînements collectifs à Port-la-Forêt
Du 27 au 29 septembre dernier, Bernard Stamm et Jean-François Cuzon ont participé à une séquence de trois jours principalement axée sur la réalisation d’un parcours au large d’une vingtaine d’heures, renforcée par une séance « d’échauffement » classique, plus courte, plus dense et articulée autour de comparatifs au contact avec des thèmes de conduite, de manœuvres, de départs… « C’était très intéressant à plusieurs points de vue. Le piège, dans l’apprentissage d’un bateau, c’est de faire des centaines de milles avec le mauvais angle, sans s’en rendre compte. C’est pourquoi il est si important de se frotter aux autres de temps en temps. Nous devons continuer de tester un maximum de configurations, travailler encore et encore les manœuvres. Ce que nous avons aujourd’hui et très différent de ce que nous avions auparavant. Il nous faut trouver des automatismes » souligne Bernard.
Un bateau plus « humain »
Ces dernières semaines, l’équipe technique de Cheminées Poujoulat a effectué différents petits aménagements sur le 60 pieds afin de le rendre plus confortable et plus « facile ». Pari réussi comme l’explique le skipper suisse : « Je suis content de ce que nous avons mis en place comme les cale-pieds, les mains courantes… Cela a amené un vrai plus car le bateau est devenu un peu moins difficile. Par ailleurs, ce que nous avons fait sur la structure autour de la quille s’avère très bien. Cela demande encore validation dans des conditions extrêmes mais je pense que ce n’est plus qu’un souvenir. Par contre, il nous reste un gros truc à ajuster : les dérives. Nous avions travaillé en pensant régler nos soucis. En fait non. Ce qui fonctionnait dans le port ne marche pas au large. Nous devons trouver une solution.»
Des journées thématiques avec l’EPFL
Lundi, jeudi et vendredi derniers, les équipes de l’EPFL travaillant sur le projet de Bernard Stamm étaient présentes à Brest afin de mettre en place différents systèmes à bord du bateau et de les expérimenter sur l’eau lors des séances d’entraînement de Bernard et Jean-François Cuzon. Tests énergétiques d’hydrolienne, d’énergie, de pilote automatique, d’implantation du Minilab… Le programme était dense. « Certaines choses, comme le pilote automatique, sont encourageantes. Nous avons aussi pu récolter différentes données que nous allons devoir maintenant dépouiller et analyser. Il reste cependant quelques points que nous devons approfondir. Nous avons notamment encore du travail sur le Minilab. De fait, sur un bateau qui va vite, récupérer de l’eau de manière efficace pour prendre des mesures n’est pas simple. Nous devons continuer à travailler, à réaliser des essais et ensuite faire en sorte que les mesures des capteurs soient pertinentes au moment du Vendée Globe » indique Jeff Cuzon.
La météo de l’Atlantique Nord passée à la loupe
Outre ces journées thématiques de recherches et de tests, Bernard Stamm et Jeff Cuzon ont pris part à un stage météo au Pôle Finistère Course au Large animé par Jean-Yves Bernot. Au menu : la décortication des systèmes de l’Atlantique Nord à cette période de l’année, à la fois en vue de la Transat Jacques Vabre mais également de la course retour qui mènera les concurrents de la classe Imoca de Saint-Barth à Lorient. « Durant ce stage, nous avons travaillé sur des choses que nous connaissons déjà mais qu’il est toujours intéressant de revoir à un peu moins d’un mois d’une épreuve. C’est important de se replonger dans les différents schémas que l’on risque de rencontrer et c’est un peu à partir de là, aussi, que l’on commence à avoir la démarche de réfléchir à deux » poursuit le coéquipier de Cheminées Poujoulat.
Le Havre en ligne de mire
D’ici un peu moins de trois semaines, le coup d’envoi de la Transat Jacques Vabre sera donné. Dès demain, Bernard et Jean-François participeront à un deuxième et ultime stage d’entraînement collectif à Port-la-Forêt avec plusieurs de leurs concurrents de la classe Imoca. « Chaque journée passée sur l’eau nous permet de voir des choses, de prendre nos marques sur le bateau. L’objectif de ce stage sera vraiment de trouver les bons réglages. Avec Bernard, nous avons commencé à trouver des automatismes de réglages, mais aussi en manœuvre. Nous nous mettons tout le temps dans les mêmes configurations. Pour faire un empannage, par exemple, c’est toujours le même qui embraque… Nous essayons de caler un fonctionnement à deux. Cela aide beaucoup. Nous progressons bien » termine l’ancien champion de 470.
Source : Rivacom / Bernard Stamm
Credit : Th. Martinez
Des entraînements collectifs à Port-la-Forêt
Du 27 au 29 septembre dernier, Bernard Stamm et Jean-François Cuzon ont participé à une séquence de trois jours principalement axée sur la réalisation d’un parcours au large d’une vingtaine d’heures, renforcée par une séance « d’échauffement » classique, plus courte, plus dense et articulée autour de comparatifs au contact avec des thèmes de conduite, de manœuvres, de départs… « C’était très intéressant à plusieurs points de vue. Le piège, dans l’apprentissage d’un bateau, c’est de faire des centaines de milles avec le mauvais angle, sans s’en rendre compte. C’est pourquoi il est si important de se frotter aux autres de temps en temps. Nous devons continuer de tester un maximum de configurations, travailler encore et encore les manœuvres. Ce que nous avons aujourd’hui et très différent de ce que nous avions auparavant. Il nous faut trouver des automatismes » souligne Bernard.
Un bateau plus « humain »
Ces dernières semaines, l’équipe technique de Cheminées Poujoulat a effectué différents petits aménagements sur le 60 pieds afin de le rendre plus confortable et plus « facile ». Pari réussi comme l’explique le skipper suisse : « Je suis content de ce que nous avons mis en place comme les cale-pieds, les mains courantes… Cela a amené un vrai plus car le bateau est devenu un peu moins difficile. Par ailleurs, ce que nous avons fait sur la structure autour de la quille s’avère très bien. Cela demande encore validation dans des conditions extrêmes mais je pense que ce n’est plus qu’un souvenir. Par contre, il nous reste un gros truc à ajuster : les dérives. Nous avions travaillé en pensant régler nos soucis. En fait non. Ce qui fonctionnait dans le port ne marche pas au large. Nous devons trouver une solution.»
Des journées thématiques avec l’EPFL
Lundi, jeudi et vendredi derniers, les équipes de l’EPFL travaillant sur le projet de Bernard Stamm étaient présentes à Brest afin de mettre en place différents systèmes à bord du bateau et de les expérimenter sur l’eau lors des séances d’entraînement de Bernard et Jean-François Cuzon. Tests énergétiques d’hydrolienne, d’énergie, de pilote automatique, d’implantation du Minilab… Le programme était dense. « Certaines choses, comme le pilote automatique, sont encourageantes. Nous avons aussi pu récolter différentes données que nous allons devoir maintenant dépouiller et analyser. Il reste cependant quelques points que nous devons approfondir. Nous avons notamment encore du travail sur le Minilab. De fait, sur un bateau qui va vite, récupérer de l’eau de manière efficace pour prendre des mesures n’est pas simple. Nous devons continuer à travailler, à réaliser des essais et ensuite faire en sorte que les mesures des capteurs soient pertinentes au moment du Vendée Globe » indique Jeff Cuzon.
La météo de l’Atlantique Nord passée à la loupe
Outre ces journées thématiques de recherches et de tests, Bernard Stamm et Jeff Cuzon ont pris part à un stage météo au Pôle Finistère Course au Large animé par Jean-Yves Bernot. Au menu : la décortication des systèmes de l’Atlantique Nord à cette période de l’année, à la fois en vue de la Transat Jacques Vabre mais également de la course retour qui mènera les concurrents de la classe Imoca de Saint-Barth à Lorient. « Durant ce stage, nous avons travaillé sur des choses que nous connaissons déjà mais qu’il est toujours intéressant de revoir à un peu moins d’un mois d’une épreuve. C’est important de se replonger dans les différents schémas que l’on risque de rencontrer et c’est un peu à partir de là, aussi, que l’on commence à avoir la démarche de réfléchir à deux » poursuit le coéquipier de Cheminées Poujoulat.
Le Havre en ligne de mire
D’ici un peu moins de trois semaines, le coup d’envoi de la Transat Jacques Vabre sera donné. Dès demain, Bernard et Jean-François participeront à un deuxième et ultime stage d’entraînement collectif à Port-la-Forêt avec plusieurs de leurs concurrents de la classe Imoca. « Chaque journée passée sur l’eau nous permet de voir des choses, de prendre nos marques sur le bateau. L’objectif de ce stage sera vraiment de trouver les bons réglages. Avec Bernard, nous avons commencé à trouver des automatismes de réglages, mais aussi en manœuvre. Nous nous mettons tout le temps dans les mêmes configurations. Pour faire un empannage, par exemple, c’est toujours le même qui embraque… Nous essayons de caler un fonctionnement à deux. Cela aide beaucoup. Nous progressons bien » termine l’ancien champion de 470.
Source : Rivacom / Bernard Stamm