A l’occasion du départ de la Transat Jacques Vabre où la flotte des monocoques IMOCA sera forte de treize bateaux dont cinq unités de dernière génération, la classe a tenu une Assemblée générale au Havre pour envisager son avenir à l’issue du prochain Vendée Globe. Objectif : proposer des perspectives dynamiques en vue de la Barcelona World Race 2014 et du Vendée Globe 2016.
Présidée par Luc Talbourdet, cette Assemblée générale à l’initiative du Conseil d’Administration de la Classe réunissait coureurs et armateurs pour un vaste tour de table dans la perspective des échéances à venir.
Premier constat : la classe IMOCA se porte bien. Malgré une situation économique défavorable, elle continue d’attirer de nouveaux projets, reste une des classes les plus attractives avec un programme qui gagne en cohérence : un tour du monde tous les deux ans et quelques grandes courses alternant navigation en double ou en solo et courses en équipages.
Il reste que les coureurs de la classe IMOCA se trouvent confrontés, comme tous les acteurs du monde sportif, à la difficulté grandissante de trouver les financements nécessaires à la mise en place d’un projet. Aujourd’hui, plusieurs navigateurs d’exception tels Jean Le Cam, Sam Davies ou bien encore Yann Eliès cherchent encore un partenaire à un an du Vendée Globe 2012.
Dès lors, sous l’impulsion de coureurs tels que Jean Le Cam, Dominique Wavre, Bernard Stamm ou bien Alex Thomson, le Conseil d’Administration a choisi de travailler sur une évolution de la jauge, animée par un double souci : rendre les bateaux plus fiables et moins coûteux.
Luc Talbourdet a rappelé que l’avenir de la Classe passait aussi par son développement commercial, la stabilité de son programme, et la prise en compte du contexte économique actuel qui touche tout le monde, quels que soient son activité ou son pays. Aujourd’hui l’IMOCA arrive à maturité et chacun a bien compris qu’il fallait envisager les problématiques à venir de manière globale : technique, sécurité des bateaux et des équipages, mais aussi retour sur investissement pour les partenaires, communication et marketing sont des composantes essentielles qu’il convient de traiter à égalité.
Une alternative pour renforcer l’attractivité
Le Conseil a rendu compte de son travail et l’Assemblée a permis aux membres, skippers et armateurs, de s’exprimer. La teneur des débats était sereine et constructive. Logiquement, la classe a aussi recueilli les avis de ses principaux organisateurs à savoir le Vendée Globe et la Barcelona World Race, tous deux favorables à une solution qui renforce l’accessibilité aux coureurs, aux entreprises, et notamment aux PME.
L’IMOCA a réfléchi sur l’évolution de sa jauge Open. Antoine Mermod, membre du Conseil, a présenté des mesures qui permettent de simplifier, de fiabiliser et de diminuer sensiblement le coût des bateaux. Dès lors l’alternative paraît de plus en plus claire : en conservant une jauge Open, la Classe continue de favoriser l’évolution des voiliers. Mais l’expérience prouve que plus les contraintes sont fortes, plus les évolutions coûtent cher et ce pour des gains parfois infimes.
C’est pourquoi, le Conseil d’Administration a proposé de s’intéresser à l’alternative d’un monotype. Cette solution impacterait sans conteste sur les coûts, sur la fiabilité et bien sûr sur la compétitivité. L’objectif clairement annoncé est de diminuer les coûts de 30% sans perdre en performance et compétitivité. L’Open a permis des évolutions fantastiques et passionnantes mais aujourd’hui pour gagner il faut non seulement être un skipper de talent mais aussi disposer d’une équipe technique exceptionnelle où spécialistes et ingénieurs se côtoient tous les jours.
Une telle évolution ne saurait en tous les cas être adoptée sans prendre en compte la viabilité de la flottille actuelle, qui propose encore six nouvelles unités dans la perspective du prochain Vendée Globe. C’est pourquoi, la classe IMOCA a décidé de laisser à tous, coureurs et armateurs un temps de réflexion. Rendez-vous est pris en janvier 2012 pour prendre les premières décisions sur ce que serait le meilleur avenir pour la classe.
Source : Mer et Media
Présidée par Luc Talbourdet, cette Assemblée générale à l’initiative du Conseil d’Administration de la Classe réunissait coureurs et armateurs pour un vaste tour de table dans la perspective des échéances à venir.
Premier constat : la classe IMOCA se porte bien. Malgré une situation économique défavorable, elle continue d’attirer de nouveaux projets, reste une des classes les plus attractives avec un programme qui gagne en cohérence : un tour du monde tous les deux ans et quelques grandes courses alternant navigation en double ou en solo et courses en équipages.
Il reste que les coureurs de la classe IMOCA se trouvent confrontés, comme tous les acteurs du monde sportif, à la difficulté grandissante de trouver les financements nécessaires à la mise en place d’un projet. Aujourd’hui, plusieurs navigateurs d’exception tels Jean Le Cam, Sam Davies ou bien encore Yann Eliès cherchent encore un partenaire à un an du Vendée Globe 2012.
Dès lors, sous l’impulsion de coureurs tels que Jean Le Cam, Dominique Wavre, Bernard Stamm ou bien Alex Thomson, le Conseil d’Administration a choisi de travailler sur une évolution de la jauge, animée par un double souci : rendre les bateaux plus fiables et moins coûteux.
Luc Talbourdet a rappelé que l’avenir de la Classe passait aussi par son développement commercial, la stabilité de son programme, et la prise en compte du contexte économique actuel qui touche tout le monde, quels que soient son activité ou son pays. Aujourd’hui l’IMOCA arrive à maturité et chacun a bien compris qu’il fallait envisager les problématiques à venir de manière globale : technique, sécurité des bateaux et des équipages, mais aussi retour sur investissement pour les partenaires, communication et marketing sont des composantes essentielles qu’il convient de traiter à égalité.
Une alternative pour renforcer l’attractivité
Le Conseil a rendu compte de son travail et l’Assemblée a permis aux membres, skippers et armateurs, de s’exprimer. La teneur des débats était sereine et constructive. Logiquement, la classe a aussi recueilli les avis de ses principaux organisateurs à savoir le Vendée Globe et la Barcelona World Race, tous deux favorables à une solution qui renforce l’accessibilité aux coureurs, aux entreprises, et notamment aux PME.
L’IMOCA a réfléchi sur l’évolution de sa jauge Open. Antoine Mermod, membre du Conseil, a présenté des mesures qui permettent de simplifier, de fiabiliser et de diminuer sensiblement le coût des bateaux. Dès lors l’alternative paraît de plus en plus claire : en conservant une jauge Open, la Classe continue de favoriser l’évolution des voiliers. Mais l’expérience prouve que plus les contraintes sont fortes, plus les évolutions coûtent cher et ce pour des gains parfois infimes.
C’est pourquoi, le Conseil d’Administration a proposé de s’intéresser à l’alternative d’un monotype. Cette solution impacterait sans conteste sur les coûts, sur la fiabilité et bien sûr sur la compétitivité. L’objectif clairement annoncé est de diminuer les coûts de 30% sans perdre en performance et compétitivité. L’Open a permis des évolutions fantastiques et passionnantes mais aujourd’hui pour gagner il faut non seulement être un skipper de talent mais aussi disposer d’une équipe technique exceptionnelle où spécialistes et ingénieurs se côtoient tous les jours.
Une telle évolution ne saurait en tous les cas être adoptée sans prendre en compte la viabilité de la flottille actuelle, qui propose encore six nouvelles unités dans la perspective du prochain Vendée Globe. C’est pourquoi, la classe IMOCA a décidé de laisser à tous, coureurs et armateurs un temps de réflexion. Rendez-vous est pris en janvier 2012 pour prendre les premières décisions sur ce que serait le meilleur avenir pour la classe.
Source : Mer et Media