C'est demain, jeudi 13 octobre à 13h30 heures locales soit 14h30 heures françaises, que le départ de la 2e étape entre Funchal (Madère-Portugal) et Salvador (Bahia-Brésil) sera donné. 3130 milles soit 5 797 km de navigation qui emmèneront les 77 concurrents encore en course de l'hémisphère Nord à l'hémisphère Sud. Un parcours riche et complet avec la traversée des archipels Canariens et Capverdiens, le Pot au Noir puis la navigation le long des côtes brésiliennes jusqu'à Salvador dans l'Etat de Bahia.
« La deuxième étape qui partira jeudi emmènera les marins dans l'hémisphère Sud » explique Denis Hugues Directeur de Course. « Pour cela, ils devront descendre vers les Canaries où aucune marque de passage ne sera imposée. Il y aura des « coups » à tenter entre les îles de l'archipel, où une accélération des vents se produit très fréquemment. Mais attention au dévent important dû au relief de certaines îles (ndr, Tenerife dont le point culminant se situe à 3700 mètres provoque un dévent jusqu'à 30 milles).
Les concurrents se trouveront dans un régime d'alizé jusqu'au Cap Vert. Là, le positionnement des Minis 6,50 au passage de l'archipel conditionnera leur orientation pour le passage du fameux Pot au Noir. Le point de passage reste entre l'île de Maio, la plus à l'Est de l'archipel et l'île de Santo Antao, la plus à l'ouest. Cette marque de parcours permettra à la flotte de se regrouper pour des raisons de sécurité. À eux ensuite de se positionner le mieux possible pour appréhender le Pot au Noir, cette zone de convergence intertropicale où les vents de l'hémisphère Nord rencontrent ceux de l'hémisphère Sud. C'est une zone tampon particulièrement délicate où les bateaux peuvent rester de longues heures sans vent et d'un seul coup subir un grain à 40 noeuds ! Une attention de tous les instants est donc nécessaire pour sortir au plus vite de cette zone. Certains concurrents risquent de se faire piéger et des surprises peuvent survenir lors de ce passage. Une fois l'équateur franchit, les concurrents toucheront l'alizé de sud-est qui les emmènera jusqu'à Salvador de Bahia. En 2003, il y avait eu de nombreuses surprises à trois jours de l'arrivée. Certains favoris avaient démâté en subissant un front stationnaire sur Salvador de Bahia générant une houle très forte... Rien n'est jamais terminé et ce, même dans la Baie de Tous les Saints ! »
De l'instabilité dans l'air !
Aussi, quelle sera la tendance de ces premiers jours de course ? « La présence de dépressions axées du Maroc à la Guinée engendrera le développement d'un courant instable de secteur NNE en direction des Canaries explique Pascal Scaviner de Météo Consult. Ces dépressions feront barrage à l'évolution de l'anticyclone des Açores. D'intensité faible à modéré, le flux se renforcera ensuite entre les Canaries et le Cap Vert. Cette situation favorisera la vitesse et obligera les concurrents à de nombreux empannages. Il conviendra néanmoins d'être très vigilant car elle restera propice aux développements d'orages ». La flotte peut donc s'attendre demain jeudi à partir dans un vent faible de Nord/Nord-Est, se renforçant au fur et à mesure que les Minis 6,50 s'éloigneront de Madère. Rappelons que le départ de Funchal va se faire sous le vent de l'île, ce qui ne favorisera pas la pression dans les voiles. La pression devrait ensuite monter en restant globalement de secteur Nord/Nord-Est dominant. Mais, la flotte n'évoluera pas dans un système d'alizés bien établi et bien calé. Il va y avoir de nombreuses instabilités avec des petites rotations de vent intéressantes à gérer. Ces fameuses petites rotations qui vont permettre aux marins de se recaler sur la route et de préserver des angles de progression pertinents. Rappelons que l'angle et la destination obligée de cette première partie reste l'archipel du Cap Vert qui est un point de passage - une porte - obligé de cette 2e étape. Mais l'alizé devrait monter dans les tours entre les Canaries et le Cap Vert, tirant sur les machines et les bonhommes. La bonne gestion du matériel sera une fois de plus déterminante à cet endroit. Etraves et bouts dehors qui plongent dans la plume, vracs sous spi et autres gennakers, bidons d'eau qui traversent l'habitacle... Il va falloir être vigilant et bien choisir sa trajectoire. Va-t-il falloir contourner l'archipel Canarien par l'Ouest et éviter les mauvaises surprises entre les îles (ndr, effets venturi, dévents...) ? Plonger et jouer les instabilités le long des côtes africaines ? Chercher la pression plus au large ? Les paris sont ouverts...
Recherche route fond désespérément !
Et comme toutes les courses, le préambule de cette deuxième étape de La Charente-Maritime/Bahia Transat 6,50 se passe... derrière les écrans d'ordinateur. Chacun y va de ses fichiers, de ses connaissances en matière de météo mais aussi, pour certains, de l'aide de routeurs qui travaillent à terre en croisant et multipliant les sources pour tenter de sortir une, voire l'idée, de la trajectoire idéale en fonction des performances des bateaux (ndr, les fameuses polaires de vitesses). Si ce travail à terre ne permettra pas de connaître la porte d'entrée du Pot au Noir idéale, il donne une vue intéressante sur les quatre/cinq prochains jours de course. « Déjà, partir dans le petit temps et dans des conditions légères est bon pour nous lâche Guillaume Le Brec (667 - Occamat/ATD). Cela va nous permettre de nous remettre en mode course et de retrouver nos rythmes et nos petits chez soi. Maintenant, l'alizé va monter progressivement et on va avoir un alizé soutenu entre les Canaries et le Cap Vert. Il faudra faire attention au bateau de manière à avoir un bateau intègre dans le Pot au Noir, d'autant que les bateaux vont partir chargés. Il va falloir également bien caler nos empannages. Il n'y en aura pas trop et là, il ne faudra pas se tromper ». Echo identique du côté de Thomas Normand (787 - Financière de l'Echiquier) : « Le système est très instable en ce moment même si le flux de Nord-Est s'installe. Mais contrairement à un alizé bien établi, il va y avoir des petites rotations qu'il faudra utiliser pour bien faire nos bords de recalage. C'est clair qu'il ne faudra pas se louper et qu'il faudra privilégier la route fond avant tout. Je ne prendrai pas de risque en tous les cas, avec une stratégie assez classique. Il va falloir être très vigilant sur les réglages et l'assiette du bateau ».
Des écarts minimes...
Nul besoin d'être grand marabout pour dire que rien n'est joué... Si une victoire est toujours bonne à engranger et qu'il est toujours bon d'avoir des minutes, voire des heures d'avance dans sa besace, force est de constater que la complexité du parcours, les possibilités de problèmes techniques, les bons choix, un Pot au Noir capricieux et les capacités de certains bateaux à certaines allures peuvent faire la différences et remettre les compteurs à zéro. De toutes les façons, tous partent dans cet esprit et ce n'est pas à Nicolas Boidevezi (719 - Défi GDE) ou Bertrand Delesne (754 - Zone Large), récidivistes de l'épisode Transat 6,50 2009, qu'il faut aller dire le contraire. « J'ai envie de montrer ce dont je suis capable sur cette deuxième étape et je n'ai plus rien à perdre, donc... » répète Bertrand. Idem pour Nicolas qui, même s'il reste « conscient de la qualité du plateau réuni ne veut rien lâcher et faire la différence ». Des propos que l'on retrouve chez Sébastien Rogues (716 - Eole Generation-GDF SUEZ) vainqueur de la première étape en proto et Benoît Mariette (599 - Odalys Vacances), vainqueur série. « J'ai remis les compteurs à zéro. On ne m'enlèvera pas cette victoire d'étape, c'est tout ce que je sais. Maintenant, la course repart et je ne lâcherai rien » lâche Sébastien. « Il ne va falloir rien lâcher et naviguer comme sur la première étape : proprement et de manière appliquée » concédait Benoît dès son arrivée victorieuse à Funchal.
Côté écarts, seulement quelques chiffres : 28 minutes séparent Sébastien Rogues de David Raison (747 - TeamWork Evolution) et 1 heure 32 minutes entre Sébastien et Jorg Riechers (753 - Mare.de). Enfin, ils sont 20 prototypes en 12 heures avec des sacrés clients au rendez-vous... Côtés série, Benoît possède 51 minutes d'avance sur Clément Bouyssou (514 - Douet Distribution) et 1 heure 28 minutes sur Davy Beaudart (Innovea Environnement). Ils sont 16 en 12 heures... Autant dire que rien n'est joué dans les deux catégories quand vous avez plus de 3 100 milles dans les étraves !
Demain 13h30 heures locales, soit 14h30 en France
C'est précisément à 13h30 heure Funchal que sera donné le départ de cette deuxième étape entre Funchal et Salvador de Bahia. Comme toutes les courses de voile, un premier signal d'attention sera donné à 13h22 puis, 8 minutes après, le coup de canon libérateur.
Classement Prototypes Première étape La Rochelle/Funchal - 33 inscrits
1. Sébastien Rogues (719 - Eole Generation - GDF SUEZ), temps de course : 8j 20h 46m 43s
2. David Raison (757 - TeamWork Evolution), temps de course : 8j 21h 15m 8s
3. Jorg Riechers (753 - Mare.de), temps de course : 8j 22h 10m 7s
Classement Série Première étape La Rochelle/Funchal - 46 inscrits
1. Benoît Mariette (599 - Odalys Vacances), temps de course : 9j 8h 31m et 39s
2. Clément Bouyssou (514 - Douet Distribution), temps de course : 9j 9h 22m 56s
3. Davy Beaudart (674 - Innovea Environnement), temps de course : 9j 9h 59m 18s
Source : GPO / Charente Maritime Bahia Transat 6.50
« La deuxième étape qui partira jeudi emmènera les marins dans l'hémisphère Sud » explique Denis Hugues Directeur de Course. « Pour cela, ils devront descendre vers les Canaries où aucune marque de passage ne sera imposée. Il y aura des « coups » à tenter entre les îles de l'archipel, où une accélération des vents se produit très fréquemment. Mais attention au dévent important dû au relief de certaines îles (ndr, Tenerife dont le point culminant se situe à 3700 mètres provoque un dévent jusqu'à 30 milles).
Les concurrents se trouveront dans un régime d'alizé jusqu'au Cap Vert. Là, le positionnement des Minis 6,50 au passage de l'archipel conditionnera leur orientation pour le passage du fameux Pot au Noir. Le point de passage reste entre l'île de Maio, la plus à l'Est de l'archipel et l'île de Santo Antao, la plus à l'ouest. Cette marque de parcours permettra à la flotte de se regrouper pour des raisons de sécurité. À eux ensuite de se positionner le mieux possible pour appréhender le Pot au Noir, cette zone de convergence intertropicale où les vents de l'hémisphère Nord rencontrent ceux de l'hémisphère Sud. C'est une zone tampon particulièrement délicate où les bateaux peuvent rester de longues heures sans vent et d'un seul coup subir un grain à 40 noeuds ! Une attention de tous les instants est donc nécessaire pour sortir au plus vite de cette zone. Certains concurrents risquent de se faire piéger et des surprises peuvent survenir lors de ce passage. Une fois l'équateur franchit, les concurrents toucheront l'alizé de sud-est qui les emmènera jusqu'à Salvador de Bahia. En 2003, il y avait eu de nombreuses surprises à trois jours de l'arrivée. Certains favoris avaient démâté en subissant un front stationnaire sur Salvador de Bahia générant une houle très forte... Rien n'est jamais terminé et ce, même dans la Baie de Tous les Saints ! »
De l'instabilité dans l'air !
Aussi, quelle sera la tendance de ces premiers jours de course ? « La présence de dépressions axées du Maroc à la Guinée engendrera le développement d'un courant instable de secteur NNE en direction des Canaries explique Pascal Scaviner de Météo Consult. Ces dépressions feront barrage à l'évolution de l'anticyclone des Açores. D'intensité faible à modéré, le flux se renforcera ensuite entre les Canaries et le Cap Vert. Cette situation favorisera la vitesse et obligera les concurrents à de nombreux empannages. Il conviendra néanmoins d'être très vigilant car elle restera propice aux développements d'orages ». La flotte peut donc s'attendre demain jeudi à partir dans un vent faible de Nord/Nord-Est, se renforçant au fur et à mesure que les Minis 6,50 s'éloigneront de Madère. Rappelons que le départ de Funchal va se faire sous le vent de l'île, ce qui ne favorisera pas la pression dans les voiles. La pression devrait ensuite monter en restant globalement de secteur Nord/Nord-Est dominant. Mais, la flotte n'évoluera pas dans un système d'alizés bien établi et bien calé. Il va y avoir de nombreuses instabilités avec des petites rotations de vent intéressantes à gérer. Ces fameuses petites rotations qui vont permettre aux marins de se recaler sur la route et de préserver des angles de progression pertinents. Rappelons que l'angle et la destination obligée de cette première partie reste l'archipel du Cap Vert qui est un point de passage - une porte - obligé de cette 2e étape. Mais l'alizé devrait monter dans les tours entre les Canaries et le Cap Vert, tirant sur les machines et les bonhommes. La bonne gestion du matériel sera une fois de plus déterminante à cet endroit. Etraves et bouts dehors qui plongent dans la plume, vracs sous spi et autres gennakers, bidons d'eau qui traversent l'habitacle... Il va falloir être vigilant et bien choisir sa trajectoire. Va-t-il falloir contourner l'archipel Canarien par l'Ouest et éviter les mauvaises surprises entre les îles (ndr, effets venturi, dévents...) ? Plonger et jouer les instabilités le long des côtes africaines ? Chercher la pression plus au large ? Les paris sont ouverts...
Recherche route fond désespérément !
Et comme toutes les courses, le préambule de cette deuxième étape de La Charente-Maritime/Bahia Transat 6,50 se passe... derrière les écrans d'ordinateur. Chacun y va de ses fichiers, de ses connaissances en matière de météo mais aussi, pour certains, de l'aide de routeurs qui travaillent à terre en croisant et multipliant les sources pour tenter de sortir une, voire l'idée, de la trajectoire idéale en fonction des performances des bateaux (ndr, les fameuses polaires de vitesses). Si ce travail à terre ne permettra pas de connaître la porte d'entrée du Pot au Noir idéale, il donne une vue intéressante sur les quatre/cinq prochains jours de course. « Déjà, partir dans le petit temps et dans des conditions légères est bon pour nous lâche Guillaume Le Brec (667 - Occamat/ATD). Cela va nous permettre de nous remettre en mode course et de retrouver nos rythmes et nos petits chez soi. Maintenant, l'alizé va monter progressivement et on va avoir un alizé soutenu entre les Canaries et le Cap Vert. Il faudra faire attention au bateau de manière à avoir un bateau intègre dans le Pot au Noir, d'autant que les bateaux vont partir chargés. Il va falloir également bien caler nos empannages. Il n'y en aura pas trop et là, il ne faudra pas se tromper ». Echo identique du côté de Thomas Normand (787 - Financière de l'Echiquier) : « Le système est très instable en ce moment même si le flux de Nord-Est s'installe. Mais contrairement à un alizé bien établi, il va y avoir des petites rotations qu'il faudra utiliser pour bien faire nos bords de recalage. C'est clair qu'il ne faudra pas se louper et qu'il faudra privilégier la route fond avant tout. Je ne prendrai pas de risque en tous les cas, avec une stratégie assez classique. Il va falloir être très vigilant sur les réglages et l'assiette du bateau ».
Des écarts minimes...
Nul besoin d'être grand marabout pour dire que rien n'est joué... Si une victoire est toujours bonne à engranger et qu'il est toujours bon d'avoir des minutes, voire des heures d'avance dans sa besace, force est de constater que la complexité du parcours, les possibilités de problèmes techniques, les bons choix, un Pot au Noir capricieux et les capacités de certains bateaux à certaines allures peuvent faire la différences et remettre les compteurs à zéro. De toutes les façons, tous partent dans cet esprit et ce n'est pas à Nicolas Boidevezi (719 - Défi GDE) ou Bertrand Delesne (754 - Zone Large), récidivistes de l'épisode Transat 6,50 2009, qu'il faut aller dire le contraire. « J'ai envie de montrer ce dont je suis capable sur cette deuxième étape et je n'ai plus rien à perdre, donc... » répète Bertrand. Idem pour Nicolas qui, même s'il reste « conscient de la qualité du plateau réuni ne veut rien lâcher et faire la différence ». Des propos que l'on retrouve chez Sébastien Rogues (716 - Eole Generation-GDF SUEZ) vainqueur de la première étape en proto et Benoît Mariette (599 - Odalys Vacances), vainqueur série. « J'ai remis les compteurs à zéro. On ne m'enlèvera pas cette victoire d'étape, c'est tout ce que je sais. Maintenant, la course repart et je ne lâcherai rien » lâche Sébastien. « Il ne va falloir rien lâcher et naviguer comme sur la première étape : proprement et de manière appliquée » concédait Benoît dès son arrivée victorieuse à Funchal.
Côté écarts, seulement quelques chiffres : 28 minutes séparent Sébastien Rogues de David Raison (747 - TeamWork Evolution) et 1 heure 32 minutes entre Sébastien et Jorg Riechers (753 - Mare.de). Enfin, ils sont 20 prototypes en 12 heures avec des sacrés clients au rendez-vous... Côtés série, Benoît possède 51 minutes d'avance sur Clément Bouyssou (514 - Douet Distribution) et 1 heure 28 minutes sur Davy Beaudart (Innovea Environnement). Ils sont 16 en 12 heures... Autant dire que rien n'est joué dans les deux catégories quand vous avez plus de 3 100 milles dans les étraves !
Demain 13h30 heures locales, soit 14h30 en France
C'est précisément à 13h30 heure Funchal que sera donné le départ de cette deuxième étape entre Funchal et Salvador de Bahia. Comme toutes les courses de voile, un premier signal d'attention sera donné à 13h22 puis, 8 minutes après, le coup de canon libérateur.
Classement Prototypes Première étape La Rochelle/Funchal - 33 inscrits
1. Sébastien Rogues (719 - Eole Generation - GDF SUEZ), temps de course : 8j 20h 46m 43s
2. David Raison (757 - TeamWork Evolution), temps de course : 8j 21h 15m 8s
3. Jorg Riechers (753 - Mare.de), temps de course : 8j 22h 10m 7s
Classement Série Première étape La Rochelle/Funchal - 46 inscrits
1. Benoît Mariette (599 - Odalys Vacances), temps de course : 9j 8h 31m et 39s
2. Clément Bouyssou (514 - Douet Distribution), temps de course : 9j 9h 22m 56s
3. Davy Beaudart (674 - Innovea Environnement), temps de course : 9j 9h 59m 18s
Source : GPO / Charente Maritime Bahia Transat 6.50