Bon départ donné à 14 heures 30 (heures françaises) très précises devant Funchal sur l'archipel de Madère. 77 voiliers sont en course et sont allés chercher une bouée de dégagement mouillée devant le Club Naval de Funchal avant de mettre cap au large et le prochain point de passage obligé entre les îles de Santo Antao et Maio dans l'archipel du Cap Vert. C'est l'immense Atlantique qui s'offrira ensuite à leurs étraves, pour une traversée d'une longueur théorique de 3 130 milles. Le vent est au secteur sud/sud-ouest pour 6 nœuds.
Sandrine Bertho, concurrente en 2009 et désormais administrateur à la Classe Mini avait amicalement prévenu tous les concurrents lors du dernier Briefing à Funchal hier au soir ; "Profitez de tout, croquez chaque instant de cette transat, car une fois le Brésil et Salvador en vue, cela signifiera l'accomplissement mais aussi la fin d'un rêve patiemment et passionnément construit pendant des mois et des années."
C'est donc avec appétit et tout stress évacué que les solitaires ont dit adieu à Funchal. La météo se prête à une entrée en matière toute en douceur. Le petit flux de sud/sud-ouest, 5 à 6 nœuds, qui baigne l'archipel sous un chaud soleil n'autorisera guère les excès de vitesse durant au moins les premières 24 heures. Funchal située sur la face sud de l'île volcanique est totalement abritée du vent et il va falloir plusieurs heures aux solitaires pour s'extirper des dévents de sommets qui culminent à plus de 1 800 mètres.
Seuls au monde
Ils sont donc bien 76 navigatrices et navigateurs à voguer depuis 14 heures 30 vers les rivages de l'Amérique du Sud et Salvador de Bahia. Le navigateurs polonais Radoslaw Kowalczyk (790 - Calbud) arrivé seulement hier soir vers 21 heures, après une courte nuit et les vérifications médicales et techniques d'usage, a choisi de prendre le départ avec ses petits camarades. Seul l'italien Sergio Frattaruollo (769 - Bologna in oceano) est demeuré à quai. Il a découvert ce matin un problème sur sa pile à combustible et s'attache à trouver une solution pour réparer. Il a repris la mer 1 heure 30 après ses copains de Classe.
Pour nombre de concurrents, le départ de La Rochelle le 25 septembre dernier, aboutissement souvent de deux à trois années de sacrifices financiers, personnels, familiaux.... portait une charge émotionnelle considérable ; le large public, les amis, les proches, la perspective d'une aventure transatlantique jamais indolore, avaient concouru à créer dans les esprits tensions et nervosité. Rien de tel à Funchal. L'éloignement, le vécu des premiers 10 jours d'un parcours depuis La Charente-Maritime au profil incertain laissent aujourd'hui les 77 marins quelque peu déconnectés de leur quotidien. Demeure cet esprit si particulier, exclusif peut-être de la grande famille des Ministes, plus soudés et solidaires que jamais sur les pontons de Madère au moment de larguer les amarres. Claques dans le dos, embrassades, poignées de mains et œillades lourdes de complicité et d'amitié ont ponctué le remorquage un par un des petits voiliers vers la zone de départ.
Un bord spectacle
Funchal s'est une nouvelle fois montrée accueillante et disponible envers la Charente-Maritime/Bahia Transat 6,50 et l'organisation de course a tenu à montrer sa gratitude en concoctant un petit bord spectacle entre la ligne de départ mouillée à l'entrée du port, et une bouée située à hauteur du Club naval de Funchal. Un petit « run » de plus de deux milles que les concurrents ont avalé en moins de 40 minutes et pratiquement sur un seul bord. C'est le Suisse Etienne David (679 - TeamWork) qui le premier enroulait cette bouée « spectacle », suivi de près par quatre autres concurrents dans un mouchoir, Thomas Normand (787 - Financière de l'Echiquier) et le premier Série, l'italien Giacomo Sabbatini (554 - Scusami la Spalle). Andrea Caracci (756 - Speedy Maltese) accompagnait son compatriote avec Bertrand Delesne (754 - Zone Largue) dans son sillage. Le reste de la flotte parvenait très rapidement et en ordre très serré à la bouée.
L'Atlantique s'offre désormais aux Solitaires. Une descente au portant est annoncée par tous les fichiers météo vers les Canaries, avec un renforcement progressif. Idéal pour entrer en douceur dans ce morceau de bravoure de la Charente-Maritime/Bahia Transat 6,50.
Source : GPO / Charente Maritime Bahia - Transat 6,50
Sandrine Bertho, concurrente en 2009 et désormais administrateur à la Classe Mini avait amicalement prévenu tous les concurrents lors du dernier Briefing à Funchal hier au soir ; "Profitez de tout, croquez chaque instant de cette transat, car une fois le Brésil et Salvador en vue, cela signifiera l'accomplissement mais aussi la fin d'un rêve patiemment et passionnément construit pendant des mois et des années."
C'est donc avec appétit et tout stress évacué que les solitaires ont dit adieu à Funchal. La météo se prête à une entrée en matière toute en douceur. Le petit flux de sud/sud-ouest, 5 à 6 nœuds, qui baigne l'archipel sous un chaud soleil n'autorisera guère les excès de vitesse durant au moins les premières 24 heures. Funchal située sur la face sud de l'île volcanique est totalement abritée du vent et il va falloir plusieurs heures aux solitaires pour s'extirper des dévents de sommets qui culminent à plus de 1 800 mètres.
Seuls au monde
Ils sont donc bien 76 navigatrices et navigateurs à voguer depuis 14 heures 30 vers les rivages de l'Amérique du Sud et Salvador de Bahia. Le navigateurs polonais Radoslaw Kowalczyk (790 - Calbud) arrivé seulement hier soir vers 21 heures, après une courte nuit et les vérifications médicales et techniques d'usage, a choisi de prendre le départ avec ses petits camarades. Seul l'italien Sergio Frattaruollo (769 - Bologna in oceano) est demeuré à quai. Il a découvert ce matin un problème sur sa pile à combustible et s'attache à trouver une solution pour réparer. Il a repris la mer 1 heure 30 après ses copains de Classe.
Pour nombre de concurrents, le départ de La Rochelle le 25 septembre dernier, aboutissement souvent de deux à trois années de sacrifices financiers, personnels, familiaux.... portait une charge émotionnelle considérable ; le large public, les amis, les proches, la perspective d'une aventure transatlantique jamais indolore, avaient concouru à créer dans les esprits tensions et nervosité. Rien de tel à Funchal. L'éloignement, le vécu des premiers 10 jours d'un parcours depuis La Charente-Maritime au profil incertain laissent aujourd'hui les 77 marins quelque peu déconnectés de leur quotidien. Demeure cet esprit si particulier, exclusif peut-être de la grande famille des Ministes, plus soudés et solidaires que jamais sur les pontons de Madère au moment de larguer les amarres. Claques dans le dos, embrassades, poignées de mains et œillades lourdes de complicité et d'amitié ont ponctué le remorquage un par un des petits voiliers vers la zone de départ.
Un bord spectacle
Funchal s'est une nouvelle fois montrée accueillante et disponible envers la Charente-Maritime/Bahia Transat 6,50 et l'organisation de course a tenu à montrer sa gratitude en concoctant un petit bord spectacle entre la ligne de départ mouillée à l'entrée du port, et une bouée située à hauteur du Club naval de Funchal. Un petit « run » de plus de deux milles que les concurrents ont avalé en moins de 40 minutes et pratiquement sur un seul bord. C'est le Suisse Etienne David (679 - TeamWork) qui le premier enroulait cette bouée « spectacle », suivi de près par quatre autres concurrents dans un mouchoir, Thomas Normand (787 - Financière de l'Echiquier) et le premier Série, l'italien Giacomo Sabbatini (554 - Scusami la Spalle). Andrea Caracci (756 - Speedy Maltese) accompagnait son compatriote avec Bertrand Delesne (754 - Zone Largue) dans son sillage. Le reste de la flotte parvenait très rapidement et en ordre très serré à la bouée.
L'Atlantique s'offre désormais aux Solitaires. Une descente au portant est annoncée par tous les fichiers météo vers les Canaries, avec un renforcement progressif. Idéal pour entrer en douceur dans ce morceau de bravoure de la Charente-Maritime/Bahia Transat 6,50.
Source : GPO / Charente Maritime Bahia - Transat 6,50