Rien ne sert de stresser, il faut naviguer à point. Telle pourrait être la devise du team Groupe Picoty qui s'est amarré, hier, au Havre. Car même si la météo ne leur a pas permis de s'entraîner autant qu'ils l'avaient prévu, Jacques Fournier et Jean-Christophe Caso sont sereins et prêts. Ces sérieux outsiders de la Class40 n'ont plus qu'à profiter de ces dix derniers jours à terre pour entrer mentalement dans la course... tout en partageant la fête du départ avec leurs partenaires venus du Limousin.
La météo n'a pas été très coopératrice, ces derniers temps, avec les Class40. Deux stages d'entraînement avaient été programmés, fin septembre à La Rochelle puis mi-octobre à Lorient : le premier fut carrément annulé faute de vent ; le second réduit de moitié, toujours à cause des caprices d'Eole...
Concentration et décontraction
Les deux skippers du Groupe Picoty, inscrits à ces deux stages, n'ont donc pas pu se frotter à la concurrence autant qu'ils l'auraient souhaité, mais cela n'entame en rien leur sérénité. Leur préparation technique s'est achevée hier, à leur arrivée au Havre. Leur travail va désormais se focaliser sur la météo. Une concentration nécessaire, qui sera cependant entrecoupée de moments conviviaux et privilégiés avec leurs partenaires.
Le Groupe Picoty et le Lac de Vassivière vont en effet se déplacer en force depuis le Limousin pour encourager leurs skippers et vivre avec eux ces instants si particuliers qui précèdent les départs de course au large, entre fête et travail, entre concentration et décontraction...
Du rythme à terre
« Ça y est, nous y sommes ! Le bateau est amarré dans le Bassin Paul Vatine... Il ne nous reste quasiment plus rien à faire à bord. Notre objectif dans les jours à venir est justement de déconnecter de cette partie technique qui nous occupe depuis des mois pour nous concentrer sur la course en elle-même. Nous allons travailler la météo un peu chaque jour, nous imposer un rythme régulier avec des créneaux dédiés au repos et au travail. Le reste du temps, nous profiterons de nos partenaires avec lesquels nous passons toujours de très bons moments ! », souligne Jacques Fournier, skipper du Class40 Groupe Picoty.
Du tempo en mer
« La météo a un peu contrarié nos dernières navigations mais ce n'est de toute façon pas maintenant que l'on va tout changer. Nous sommes sereins. La route sera longue, ce sera comme toujours celui qui fera le moins d'erreurs qui s'en sortira le mieux. Il faudra toujours être dans le bon tempo : être dans le bon wagon pour sortir de la Manche. Ensuite, à l'entrée dans l'Atlantique, le choix de route sera primordial, une fois notre stratégie choisie, il faudra l'assumer jusqu'au bout. Enfin, la mer des Caraïbes nécessitera de la fraîcheur mentale et physique car c'est un coin piégeux avec des grains, des calmes, et il y aura encore beaucoup de coups à jouer ! », détaille Jean-Christophe Caso.
Jacques Fournier, l'énergique doyen de la course, associé au tranquille et expérimenté Jean-Christophe Caso, forment un duo tout en contrastes, doté d'un bateau performant et fiabilisé : ils ont tous les atouts pour faire une belle course aux avant-postes et, surtout, pour partager une aventure humaine forte... et tout en contrastes !
Source : Catherine Ecarlat
Credit : Bertrand Duquenne
La météo n'a pas été très coopératrice, ces derniers temps, avec les Class40. Deux stages d'entraînement avaient été programmés, fin septembre à La Rochelle puis mi-octobre à Lorient : le premier fut carrément annulé faute de vent ; le second réduit de moitié, toujours à cause des caprices d'Eole...
Concentration et décontraction
Les deux skippers du Groupe Picoty, inscrits à ces deux stages, n'ont donc pas pu se frotter à la concurrence autant qu'ils l'auraient souhaité, mais cela n'entame en rien leur sérénité. Leur préparation technique s'est achevée hier, à leur arrivée au Havre. Leur travail va désormais se focaliser sur la météo. Une concentration nécessaire, qui sera cependant entrecoupée de moments conviviaux et privilégiés avec leurs partenaires.
Le Groupe Picoty et le Lac de Vassivière vont en effet se déplacer en force depuis le Limousin pour encourager leurs skippers et vivre avec eux ces instants si particuliers qui précèdent les départs de course au large, entre fête et travail, entre concentration et décontraction...
Du rythme à terre
« Ça y est, nous y sommes ! Le bateau est amarré dans le Bassin Paul Vatine... Il ne nous reste quasiment plus rien à faire à bord. Notre objectif dans les jours à venir est justement de déconnecter de cette partie technique qui nous occupe depuis des mois pour nous concentrer sur la course en elle-même. Nous allons travailler la météo un peu chaque jour, nous imposer un rythme régulier avec des créneaux dédiés au repos et au travail. Le reste du temps, nous profiterons de nos partenaires avec lesquels nous passons toujours de très bons moments ! », souligne Jacques Fournier, skipper du Class40 Groupe Picoty.
Du tempo en mer
« La météo a un peu contrarié nos dernières navigations mais ce n'est de toute façon pas maintenant que l'on va tout changer. Nous sommes sereins. La route sera longue, ce sera comme toujours celui qui fera le moins d'erreurs qui s'en sortira le mieux. Il faudra toujours être dans le bon tempo : être dans le bon wagon pour sortir de la Manche. Ensuite, à l'entrée dans l'Atlantique, le choix de route sera primordial, une fois notre stratégie choisie, il faudra l'assumer jusqu'au bout. Enfin, la mer des Caraïbes nécessitera de la fraîcheur mentale et physique car c'est un coin piégeux avec des grains, des calmes, et il y aura encore beaucoup de coups à jouer ! », détaille Jean-Christophe Caso.
Jacques Fournier, l'énergique doyen de la course, associé au tranquille et expérimenté Jean-Christophe Caso, forment un duo tout en contrastes, doté d'un bateau performant et fiabilisé : ils ont tous les atouts pour faire une belle course aux avant-postes et, surtout, pour partager une aventure humaine forte... et tout en contrastes !
Source : Catherine Ecarlat