ITW / Alain Gautier : "l'équipage d'Aleph gagne en confiance"

Après une semaine d'entraînement à Plymouth, Alain Gautier (Team Aleph)  tire un premier bilan. Avant le début de l'AC World Series samedi.

Credit : P. Contin

Quel retour sur cette semaine d’entraînement ?
"C’était une très bonne chose d'avoir programmé cette semaine d'entraînements à Plymouth. A Cascais, nous étions en phase de découverte et nous avons pu tirer des enseignements suite à cette première épreuve. C’était bien de mettre en œuvre les évolutions, les modifications, la manière d’aborder les choses de façon plus rigoureuse. Donc, une semaine efficace, avec de bonnes conditions météo dans tout type de vent, ce qui a permis à Bertrand de se faire la main sans stress et à l'équipage d'Aleph de gagner en confiance."

Justement concernant l’équipage, 8 dans le « sailing squad », avec beaucoup de polyvalence, comment ca marche ?
"Sur les huit navigants, nous avons d'abord une nouvelle recrue avec Thomas Lebreton. Il y aura un équipage de cinq personnes assez fixe. On ne veut pas trop se disperser. En relais, nous avons des gens très efficaces, de bon niveau et polyvalents, qui peuvent remplacer plusieurs personnes."

Le plan d'eau de Plymouth est un endroit que tu connais, quelles sont ses particularités ?
"Je suis surtout venu à Plymouth pour les départs de transats. Sur les ACWS, nous régaterons à l’intérieur. C’est très joli et c’est assez sympa d’avoir toute cette verdure autour et la ville en arrière-plan. Par contre, le plan d’eau est très serré. Il y a des cargos au mouillage, des bateaux de guerre et aussi une île. Ce seront des parcours assez scabreux, complexes, avec des balises et beaucoup d'obstacles. Le jeu en sera d'autant plus compliqué, avec des parcours assez courts, des départs au milieu du plan d’eau pour partir directement au portant. Ce sera tonique et il faudra être hyper-réactif, plus qu’à Cascais."

Il y a beaucoup de courant, de clapot, quelles incidences sur les courses ?
"C’est vrai que ca joue sur le clapot. Il faudra être vigilants aux périodes de changement de marées, car la mer peut tout d’un coup se former de manière assez rude, suivant la direction du vent. Quand on est en course, on ne prête pas toujours attention à cela. On est focalisé sur les autres bateaux. Les conditions de mer peuvent changer notamment sur les courses de 40 minutes, où le courant aura son importance. "

Source : Aleph équipe de France