Dans un mois et demi au Havre – départ le dimanche 30 octobre – tous les regards se tourneront vers Marc Guillemot et Yann Eliès ainsi que sur le monocoque Safran, tenant du titre de la Transat Jacques Vabre.
Deuxième en 2007, vainqueur en 2009… Qu’ajouter de plus au palmarès de Safran sur la Transat Jacques Vabre ? Cette fois, il ne s’agit donc pas de « faire mieux que deuxième » mais aussi bien que premier ! Charles Caudrelier Benac, co-équipier en 2009, parti vers d’autres horizons (avec l’équipe Groupama pour disputer la Volvo Ocean Race), Marc Guillemot a fait appel à Yann Eliès pour l’accompagner dans cette ambitieuse entreprise. Les deux hommes ont une histoire commune : on se souvient de l’accident de Yann Eliès au large de l’Australie lors du Vendée Globe 2008-2009, de l’arrivée de Marc Guillemot sur les lieux pour le soutenir et de l’amitié née de cet épisode. Aujourd’hui, c’est ensemble que les deux hommes vont disputer la course reine de cette année 2011 pour les IMOCA.
Courses, stages, sorties…
En quelques mois, Yann Eliès a su parfaitement s’intégrer au sein du Safran Sailing Team. Au programme : un entraînement intensif pour le double. Pour remplacer l’Europa Race qui n’a pu avoir lieu cette année, Marc et Yann ont ainsi disputé ensemble l’Ar-Men Race (Safran vainqueur), le Grand Prix de Douarnenez, battu le record du Tour des îles Britanniques (en duel devant PRB) et participé à la Rolex Fastnet Race (4e). Parallèlement, ils suivent les stages d’entraînement spécifiques à la navigation en double organisés par le Pôle France de Port-la-Forêt. L’esprit d’équipe anime le duo et tous ceux qui travaillent autour du projet, au sein du groupe Safran comme dans l’équipe de Marc Guillemot. A un mois et demi du départ, les deux skippers font le point sur leur préparation…
Marc Guillemot : « Nous partirons sereins l’un et l’autre»
« Au début de l’été, nous avons déjà fait avec Yann un stage à Port-la-Forêt. Nous en suivrons encore un ou deux d’ici le départ du Havre. Nous avons respecté notre programme toujours avec la même philosophie : naviguer et avaler des milles ensemble pour se préparer au mieux. On a toujours le sentiment que nous pourrions naviguer encore davantage, mais il faut bien aussi laisser le bateau à l’équipe pour faire les quelques améliorations que l’on demande après les sorties. L’objectif est de travailler les automatismes, ne pas perdre de temps sur les manœuvres, transitions et décisions, en quelque sorte « rôder » l’équipage. Plus on navigue ensemble et plus on sait prendre des décisions pertinentes dans un laps de temps réduit. Sportivement et humainement, tout va bien avec Yann. On s’entend très bien et il apprécie la bonne équipe autour du bateau. Nous partirons sereins l’un et l’autre. Côté répartition des rôles, nous allons reproduire ce qui avait bien fonctionné avec Charles : Yann se focalisera un peu plus sur l’analyse météo et la stratégie et moi sur la performance et la marche du bateau… sans jamais perdre de vue que la navigation en double est surtout un échange de chaque instant. »
Yann Eliès : « Une véritable formation accélérée »
« Le Tour des îles Britanniques était une super idée ! Le parcours paraît simple, mais il est en réalité très difficile. Nous avons ‘pris’ plus de 50 nœuds aux Shetland, navigué dans des conditions très variées et très fortes que l’on peut aussi rencontrer sur la Transat Jacques Vabre. Cette expérience m’a donné une véritable formation accélérée sur le bateau. J’ai vécu la même chose pendant la Fastnet où nous avons éprouvé le potentiel de Safran capable de rivaliser avec les bateaux de toute dernière génération. Marc ? On s’entend super bien, j’ai l’impression de naviguer avec un marin de la trempe des Lemonchois et des Tabarly… Il a une énorme envie d’en découdre, du talent et de l’expérience. On communique beaucoup et on dégage à chaque navigation des pistes de travail intéressantes. »
Source : Mille et une vagues / Safran
Credit : JeanMarie Liot
Deuxième en 2007, vainqueur en 2009… Qu’ajouter de plus au palmarès de Safran sur la Transat Jacques Vabre ? Cette fois, il ne s’agit donc pas de « faire mieux que deuxième » mais aussi bien que premier ! Charles Caudrelier Benac, co-équipier en 2009, parti vers d’autres horizons (avec l’équipe Groupama pour disputer la Volvo Ocean Race), Marc Guillemot a fait appel à Yann Eliès pour l’accompagner dans cette ambitieuse entreprise. Les deux hommes ont une histoire commune : on se souvient de l’accident de Yann Eliès au large de l’Australie lors du Vendée Globe 2008-2009, de l’arrivée de Marc Guillemot sur les lieux pour le soutenir et de l’amitié née de cet épisode. Aujourd’hui, c’est ensemble que les deux hommes vont disputer la course reine de cette année 2011 pour les IMOCA.
Courses, stages, sorties…
En quelques mois, Yann Eliès a su parfaitement s’intégrer au sein du Safran Sailing Team. Au programme : un entraînement intensif pour le double. Pour remplacer l’Europa Race qui n’a pu avoir lieu cette année, Marc et Yann ont ainsi disputé ensemble l’Ar-Men Race (Safran vainqueur), le Grand Prix de Douarnenez, battu le record du Tour des îles Britanniques (en duel devant PRB) et participé à la Rolex Fastnet Race (4e). Parallèlement, ils suivent les stages d’entraînement spécifiques à la navigation en double organisés par le Pôle France de Port-la-Forêt. L’esprit d’équipe anime le duo et tous ceux qui travaillent autour du projet, au sein du groupe Safran comme dans l’équipe de Marc Guillemot. A un mois et demi du départ, les deux skippers font le point sur leur préparation…
Marc Guillemot : « Nous partirons sereins l’un et l’autre»
« Au début de l’été, nous avons déjà fait avec Yann un stage à Port-la-Forêt. Nous en suivrons encore un ou deux d’ici le départ du Havre. Nous avons respecté notre programme toujours avec la même philosophie : naviguer et avaler des milles ensemble pour se préparer au mieux. On a toujours le sentiment que nous pourrions naviguer encore davantage, mais il faut bien aussi laisser le bateau à l’équipe pour faire les quelques améliorations que l’on demande après les sorties. L’objectif est de travailler les automatismes, ne pas perdre de temps sur les manœuvres, transitions et décisions, en quelque sorte « rôder » l’équipage. Plus on navigue ensemble et plus on sait prendre des décisions pertinentes dans un laps de temps réduit. Sportivement et humainement, tout va bien avec Yann. On s’entend très bien et il apprécie la bonne équipe autour du bateau. Nous partirons sereins l’un et l’autre. Côté répartition des rôles, nous allons reproduire ce qui avait bien fonctionné avec Charles : Yann se focalisera un peu plus sur l’analyse météo et la stratégie et moi sur la performance et la marche du bateau… sans jamais perdre de vue que la navigation en double est surtout un échange de chaque instant. »
Yann Eliès : « Une véritable formation accélérée »
« Le Tour des îles Britanniques était une super idée ! Le parcours paraît simple, mais il est en réalité très difficile. Nous avons ‘pris’ plus de 50 nœuds aux Shetland, navigué dans des conditions très variées et très fortes que l’on peut aussi rencontrer sur la Transat Jacques Vabre. Cette expérience m’a donné une véritable formation accélérée sur le bateau. J’ai vécu la même chose pendant la Fastnet où nous avons éprouvé le potentiel de Safran capable de rivaliser avec les bateaux de toute dernière génération. Marc ? On s’entend super bien, j’ai l’impression de naviguer avec un marin de la trempe des Lemonchois et des Tabarly… Il a une énorme envie d’en découdre, du talent et de l’expérience. On communique beaucoup et on dégage à chaque navigation des pistes de travail intéressantes. »
Source : Mille et une vagues / Safran