Lors de la quatrième journée du rendez-vous italien, qui s’est déroulée dans des vents légers compris entre cinq et huit nœuds, la hiérarchie établie la veille a une nouvelle fois été chamboulée. A ce jour, jamais un Grand Prix d’Extreme 40 n’aura été aussi indécis. A une journée de la fin de la compétition à Trapani, les six premiers bateaux se tiennent en seulement quinze points… autant dire une bagatelle au vu des manches qu’il reste à courir demain.
Combatifs durant les neuf régates disputées ce samedi, Pierre Pennec et ses équipiers sont récompensés. En effet, ils se hissent ce soir sur la troisième marche du podium provisoire derrière les deux bateaux Omani et n’accusent que neuf points de retard sur le leader.
Les conditions météorologiques du jour, tant en force qu’en direction, ont permis au comité de course de l’Extreme Sailing Series de rapprocher les départs au plus près des digues du port de Trapani. Le public italien, très nombreux sur le site de course, a ainsi pu admirer le spectacle aux premières loges. Pour les marins en revanche, cette nouvelle configuration à ajouté de la difficulté à l’exercice et un grand nombre d’équipages a été rappelé à l’ordre pour des départs prématurés. A son retour à terre, Pierre Pennec décryptait cela pour nous : « Le vent étant orienté différemment aujourd’hui, le comité de course nous a proposé des départs au vent de travers. Cela ajoute de la difficulté car avec cet angle là quoique le barreur fasse (qu’il lofe ou qu’il abatte) les bateaux avancent sur la ligne. Et comme le niveau est vraiment relevé, il n’est pas question de prendre trop de marge et de partir en deuxième rideau sinon on ne peut pas espérer mieux qu’une manche de six ou sept. Il fallait donc être attentif et pertinent sur le timing car partir trop près de la ligne et c’était le rappel individuel pour départ volé tandis que s’élancer de trop loin était synonyme à coup sûr d’une mauvaise place à la manche. Cette configuration était une nouveauté pour moi en tant que barreur mais l’équipage a su bien m’épauler et le résultat est encourageant.»
La cohésion entre les quatre marins est primordiale pour obtenir des résultats. Et celle-ci n’est possible que grâce à des discussions récurrentes pour analyser après chaque manche mais aussi à l’issue de chaque journée les erreurs commises. C’est ainsi que Pierre Pennec et ses hommes ont toujours fonctionné : « Cet après-midi, après la troisième course, nous avons tout mis à plat avec l’équipage car il y avait des choses qui revenaient. Chacun a donné ses sensations et son point de vue et cela nous a permis de rectifier le tir de faire une meilleure deuxième partie de journée » confiait le skipper de Groupe Edmond de Rothschild avant de poursuivre : « L’ambiance était très calme à bord et même dans les moments difficiles, comme sur la deuxième manche où nous partons très mal et où nous finissons dernier, l’équipage est resté soudé et positif. Mes équipiers savent que j’apprends et il me laisse le faire sans me mettre trop de pression.»
A une journée de la fin du Grand Prix, il est impossible de se lancer dans des pronostics tant les écarts de points entre les six premiers bateaux sont faibles. Ce soir, ce sont les hommes de Leigh McMillan qui parviennent à conserver la tête du classement provisoire. Mais leurs compagnons d’écurie - le deuxième monotype Omani mené par Ben Ainslie – les suivent de très près. De même que le catamaran armé par le Baron Benjamin de Rothschild qui complète ce trio à neuf points de The Wave Muscat. Le scénario s’annonce palpitant et le stade nautique de Trapani sera demain sous haute tension : « Nous savions que le niveau sur l’eau allait s’élever au fur et à mesure des évènements et cela se confirme très clairement ici. Et pour preuve, il faut prendre beaucoup plus de risques que sur les Grands Prix précédents pour accrocher une manche dans les trois premiers. Cela devrait être encore plus vrai lors des dernières régates. Car si jusqu’à présent tout le monde cherchait sa place sur la ligne sans pour autant trop se soucier des choix de ses adversaires, demain le jeu sera un peu plus compliqué. Il va y avoir du marquage pour tenter de pénaliser les concurrents. Ce ne serait pas étonnant de voir du contact entre les bateaux, d’autant que les prévisions annoncent, pour l’instant, un vent oscillant entre 12 et 14 nœuds » annonçait Christophe Espagnon, le régleur de Grand-Voile du bord.
Pour l’ultime journée sicilienne, les organisateurs de l’Extreme Sailing Series viennent d’annoncer que le début des courses, initialement prévu à 15 heures, était décalé à 13 heures. Le vainqueur de l’acte 6 devrait ainsi être connu aux alentours des 16h.
Classement du Grand Prix de Trapani à l’issue de la 4ème journée
1. The Wave, Muscat (OMA) - 195 points
2. Oman Air (OMA) – 190,5 points
3. Groupe Edmond de Rothschild (FRA) - 184 points
4. Alinghi (SUI) - 183 points
5. Luna Rossa (ITA) - 182 points
6. Red Bull Extreme Sailing (AUT) - 180 points
7. Emirates Team New Zealand (NZ) - 141,5 points
8. Team GAC Pindar (GBR) – 129 points
9. Niceforyou (ITA) - 109 points
10. Team Extreme (EUR) - 102 points
11. Artemis Racing (SWE) - 0 point
Source : Gitana Team
Combatifs durant les neuf régates disputées ce samedi, Pierre Pennec et ses équipiers sont récompensés. En effet, ils se hissent ce soir sur la troisième marche du podium provisoire derrière les deux bateaux Omani et n’accusent que neuf points de retard sur le leader.
Les conditions météorologiques du jour, tant en force qu’en direction, ont permis au comité de course de l’Extreme Sailing Series de rapprocher les départs au plus près des digues du port de Trapani. Le public italien, très nombreux sur le site de course, a ainsi pu admirer le spectacle aux premières loges. Pour les marins en revanche, cette nouvelle configuration à ajouté de la difficulté à l’exercice et un grand nombre d’équipages a été rappelé à l’ordre pour des départs prématurés. A son retour à terre, Pierre Pennec décryptait cela pour nous : « Le vent étant orienté différemment aujourd’hui, le comité de course nous a proposé des départs au vent de travers. Cela ajoute de la difficulté car avec cet angle là quoique le barreur fasse (qu’il lofe ou qu’il abatte) les bateaux avancent sur la ligne. Et comme le niveau est vraiment relevé, il n’est pas question de prendre trop de marge et de partir en deuxième rideau sinon on ne peut pas espérer mieux qu’une manche de six ou sept. Il fallait donc être attentif et pertinent sur le timing car partir trop près de la ligne et c’était le rappel individuel pour départ volé tandis que s’élancer de trop loin était synonyme à coup sûr d’une mauvaise place à la manche. Cette configuration était une nouveauté pour moi en tant que barreur mais l’équipage a su bien m’épauler et le résultat est encourageant.»
La cohésion entre les quatre marins est primordiale pour obtenir des résultats. Et celle-ci n’est possible que grâce à des discussions récurrentes pour analyser après chaque manche mais aussi à l’issue de chaque journée les erreurs commises. C’est ainsi que Pierre Pennec et ses hommes ont toujours fonctionné : « Cet après-midi, après la troisième course, nous avons tout mis à plat avec l’équipage car il y avait des choses qui revenaient. Chacun a donné ses sensations et son point de vue et cela nous a permis de rectifier le tir de faire une meilleure deuxième partie de journée » confiait le skipper de Groupe Edmond de Rothschild avant de poursuivre : « L’ambiance était très calme à bord et même dans les moments difficiles, comme sur la deuxième manche où nous partons très mal et où nous finissons dernier, l’équipage est resté soudé et positif. Mes équipiers savent que j’apprends et il me laisse le faire sans me mettre trop de pression.»
A une journée de la fin du Grand Prix, il est impossible de se lancer dans des pronostics tant les écarts de points entre les six premiers bateaux sont faibles. Ce soir, ce sont les hommes de Leigh McMillan qui parviennent à conserver la tête du classement provisoire. Mais leurs compagnons d’écurie - le deuxième monotype Omani mené par Ben Ainslie – les suivent de très près. De même que le catamaran armé par le Baron Benjamin de Rothschild qui complète ce trio à neuf points de The Wave Muscat. Le scénario s’annonce palpitant et le stade nautique de Trapani sera demain sous haute tension : « Nous savions que le niveau sur l’eau allait s’élever au fur et à mesure des évènements et cela se confirme très clairement ici. Et pour preuve, il faut prendre beaucoup plus de risques que sur les Grands Prix précédents pour accrocher une manche dans les trois premiers. Cela devrait être encore plus vrai lors des dernières régates. Car si jusqu’à présent tout le monde cherchait sa place sur la ligne sans pour autant trop se soucier des choix de ses adversaires, demain le jeu sera un peu plus compliqué. Il va y avoir du marquage pour tenter de pénaliser les concurrents. Ce ne serait pas étonnant de voir du contact entre les bateaux, d’autant que les prévisions annoncent, pour l’instant, un vent oscillant entre 12 et 14 nœuds » annonçait Christophe Espagnon, le régleur de Grand-Voile du bord.
Pour l’ultime journée sicilienne, les organisateurs de l’Extreme Sailing Series viennent d’annoncer que le début des courses, initialement prévu à 15 heures, était décalé à 13 heures. Le vainqueur de l’acte 6 devrait ainsi être connu aux alentours des 16h.
Classement du Grand Prix de Trapani à l’issue de la 4ème journée
1. The Wave, Muscat (OMA) - 195 points
2. Oman Air (OMA) – 190,5 points
3. Groupe Edmond de Rothschild (FRA) - 184 points
4. Alinghi (SUI) - 183 points
5. Luna Rossa (ITA) - 182 points
6. Red Bull Extreme Sailing (AUT) - 180 points
7. Emirates Team New Zealand (NZ) - 141,5 points
8. Team GAC Pindar (GBR) – 129 points
9. Niceforyou (ITA) - 109 points
10. Team Extreme (EUR) - 102 points
11. Artemis Racing (SWE) - 0 point
Source : Gitana Team