Une course authentique ouverte à tous… La Charente-Maritime/Bahia Transat 6,50, anciennement Mini Transat, a été créée par le Britannique Bob Salmon, convoyeur professionnel et amateur de course au large, en réaction à la débauche de moyens financiers et techniques constatée lors de la Transat Anglaise de 1976. Cette nouvelle course se devait donc d’être à la portée de toutes les bourses et pour éviter toute dérive, la taille des voiliers pouvant y participer ne devait pas dépasser la limite des 6,50 mètres. D’année en année, ce véritable défi est devenu une épreuve reine et une référence dans le monde de la course au large.
Tous y sont passés et tous le reconnaissent : cette Transatlantique est bien la porte d’entrée dans le monde de la course au large. Il faut dire que les prédécesseurs sont d’illustres marins, à savoir : Isabelle Autissier, Catherine Chabaud, Ellen MacArthur, Yves Parlier, Jean-Luc Van Den Heede, Michel Desjoyeaux, Thierry Dubois, Loïck et Bruno Peyron, Yvan et Laurent Bourgnon, Roland Jourdain, Patrice Carpentier, Sébastien Josse, Thomas Coville, Jacques Caraës, Lionel Lemonchois, Luc Bartissol, Halvard Mabire, Lionel Péan, Didier Munduteguy sans oublier Yves Le Blévec ou encore Thomas Ruyant. Ils sont tous là !
Les minis 6,50…
Traverser l’Atlantique sur un bateau de 6,50 mètres de long est un vrai défi humain et sportif. Humain parce qu’il faut vivre dans un espace de 4 m3 et emmener de quoi vivre pendant trois semaines de mer. Sportif parce qu’il faut aller le plus vite possible de l’autre côté de l’Atlantique en préservant son bateau et évitant la casse. Enfin, il faut savoir que si l’on casse l’assistance est interdite et il faut se débrouiller seul en mer ! Deux types de bateaux sont représentés : les protos, fabriqués à l’unité et très performants, et les bateaux de série qui permettent pour un budget moindre de participer à cette formidable aventure.
Seul en mer ! Pas de téléphones satellites de dernière technologie. Sur La Charente-Maritime/Bahia Transat 6,50, les concurrents sont seuls en mer... Ils n’ont qu’un récepteur BLU pour entendre la météo et le classement délivrés tous les jours à heure fixe. Seuls contacts : la vacation sécurité par VHF - une VHF a une portée en moyenne de 25 milles en mer (50 km) - avec l’un des 7 bateaux accompagnateurs. Mais 25 milles ne sont rien à l’échelle de l’Atlantique... Aussi, il arrive que des concurrents ne parlent à personne pendant une à deux semaines. Et que dire d’Yves Le Blévec sur son prototype Actual Interim en 2007 qui, à quelques jours de l’arrivée à Salvador de Bahia, en panne de radio BLU, n’avait ni classement ni bulletin météo ? Alors en vue de la ligne d’arrivée, Yves ne savait pas qu’il était alors en tête et vainqueur de cette édition... Nulle autre course aujourd’hui ne peut procurer de telles émotions à l’arrivée.
Le timing de la course. Notez bien sur vos agendas le timing de l’édition 2011 : Si le village de course sera ouvert à partir du mercredi 21, c’est le dimanche 25 septembre à 17h17 – Charente-Maritime oblige ! – que sera donné le départ de cette 18e édition. Les premiers concurrents seront attendus à partir du vendredi 30 septembre à Madère. Ils reprendront le large le jeudi 13 octobre vers le Brésil et seront attendus à Salvador de Bahia, pour les premiers, à compter du dimanche 30 octobre.
44 français et 35 étrangers, soit 17 nationalités au départ !Victime de son succès, La Charente-Maritime/Bahia Transat 6,50 verra concourir des skippers venus de toute la France et de l’international. Aussi, 35 étrangers de 16 nationalités seront au départ : Allemagne, Australie, Belgique, Brésil, Canada, Chine, Espagne, Grande-Bretagne, Italie, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque, Suède, Suisse, Turquie et USA. La Charente-Maritime/Bahia Transat 6,50 est bien la Transatlantique en solitaire la plus internationale qu’il soit et la Classe Mini reste une fabuleuse porte d’entrée au monde de la course au large et ce, quel que soit son pays d’appartenance. À noter que les Espagnols, les Italiens, les Anglais, les Hollandais et les Suisses sont parmi les plus représentés et que, pour la première fois, un concurrent Chinois sera au départ.
33 prototypes seront présents pour 46 séries.Telle est la répartition des deux catégories de bateaux qui participent à La Charente-Maritime / Bahia Transat 6,50 2011. Fabriqués sur mesure et à l’unité, les prototypes ont investi la scène depuis la première édition en 1977. Il faut rappeler que ces petits monocoques servent de laboratoires pour nombre d’innovations qui font les beaux jours des monocoques 60 pieds Open qui courent le Vendée Globe. C’est ainsi que le bout-dehors orientable, la quille pendulaire, les doubles safrans, le gréement en kevlar, le foc solent, les dérives latérales asymétriques ou encore les ballasts ont été testés sur les 6,50 mètres.
Autre combat tout aussi passionnant, celui des Minis 6,50 de série. Les bateaux du Chantier Structures seront largement représentés avec vingt-quatre Pogo (nouvelle et ancienne génération). Viendront ensuite les plan Rolland avec huit Dingo 2 (D2) du Chantier Marée Haute, les deux Zéro Plan Lombard, suivi par quatre Nacira 6,50 du Chantier Pixis, conçu en collaboration avec Corentin Douguet, vainqueur de l’édition 2005, les Tip Top de Sam Manuard, les Ginto de Sébastien Magnen, et les Mistral du chantier Nivelt…
Bernard Stamm, un parrain hors du commun
Bernard incarne parfaitement l’esprit de cette course unique et singulière. Construction de son proto de ses propres mains, galère pour boucler un budget d’avant départ, engagement sur l’eau, goût et amour du grand large, histoire d’amitiés… Tout y est. Le Plan Rolland n°138 qu’il construit avec son copain Frédéric Boursier terminera 5ème de la première étape et 4ème de la deuxième. Au classement général, Bernard montera sur la 3ème marche du podium : « La mini est LA course qui m’a donné envie de persévérer dans le milieu de la course au large. Hormis le côté convivial et accessible de cette classe, c’était un vrai challenge et une expérience de vie que de monter mon projet et de participer à la mini transat en 1995. C’est une course exigeante et dure. A part les bateaux autour de nous, l’isolement était total. Les bateaux, de vraies coquilles de noix transformées en dragster. J’étais tellement focalisé sur mon projet que je n’avais pas du tout pensé à ce qui suivrait l’arrivée, à la période post transat. Sur l’ensemble de cette aventure, ça été le moment le plus déroutant. Mais c’était bon… ». Double vainqueur du tour du monde en solitaire avec escales, champion du monde Imoca et Fico, co-détenteur du trophée Jules Verne… Bernard Stamm participera à la prochaine Transat Jacques Vabre 2011 et au Vendée Globle 2012 à bord de son nouveau 60 pieds monocoque Cheminées Poujoulat.
A retenir
Date départ : Dimanche 25 septembre 2011 à 17h17
Parcours : Départ de Fort Boyard (Charente-Maritime/France) / Funchal (Madère/Portugal) / Salvador (Etat de Bahia/Brésil)
Nombre de Milles à parcourir : 4 200 milles soit 7 800 kilomètres
Nombre de Bateaux : 79 skippers
Présence des bateaux : à partir du jeudi 15 septembre
Village de course : du 21 au 25 septembre de 11h à 19h au Bassin des Chalutiers à La Rochelle
Source : Grand Pavois Organisation / Charente-Maritime / Bahia Transat 6,50
Tous y sont passés et tous le reconnaissent : cette Transatlantique est bien la porte d’entrée dans le monde de la course au large. Il faut dire que les prédécesseurs sont d’illustres marins, à savoir : Isabelle Autissier, Catherine Chabaud, Ellen MacArthur, Yves Parlier, Jean-Luc Van Den Heede, Michel Desjoyeaux, Thierry Dubois, Loïck et Bruno Peyron, Yvan et Laurent Bourgnon, Roland Jourdain, Patrice Carpentier, Sébastien Josse, Thomas Coville, Jacques Caraës, Lionel Lemonchois, Luc Bartissol, Halvard Mabire, Lionel Péan, Didier Munduteguy sans oublier Yves Le Blévec ou encore Thomas Ruyant. Ils sont tous là !
Les minis 6,50…
Traverser l’Atlantique sur un bateau de 6,50 mètres de long est un vrai défi humain et sportif. Humain parce qu’il faut vivre dans un espace de 4 m3 et emmener de quoi vivre pendant trois semaines de mer. Sportif parce qu’il faut aller le plus vite possible de l’autre côté de l’Atlantique en préservant son bateau et évitant la casse. Enfin, il faut savoir que si l’on casse l’assistance est interdite et il faut se débrouiller seul en mer ! Deux types de bateaux sont représentés : les protos, fabriqués à l’unité et très performants, et les bateaux de série qui permettent pour un budget moindre de participer à cette formidable aventure.
Seul en mer ! Pas de téléphones satellites de dernière technologie. Sur La Charente-Maritime/Bahia Transat 6,50, les concurrents sont seuls en mer... Ils n’ont qu’un récepteur BLU pour entendre la météo et le classement délivrés tous les jours à heure fixe. Seuls contacts : la vacation sécurité par VHF - une VHF a une portée en moyenne de 25 milles en mer (50 km) - avec l’un des 7 bateaux accompagnateurs. Mais 25 milles ne sont rien à l’échelle de l’Atlantique... Aussi, il arrive que des concurrents ne parlent à personne pendant une à deux semaines. Et que dire d’Yves Le Blévec sur son prototype Actual Interim en 2007 qui, à quelques jours de l’arrivée à Salvador de Bahia, en panne de radio BLU, n’avait ni classement ni bulletin météo ? Alors en vue de la ligne d’arrivée, Yves ne savait pas qu’il était alors en tête et vainqueur de cette édition... Nulle autre course aujourd’hui ne peut procurer de telles émotions à l’arrivée.
Le timing de la course. Notez bien sur vos agendas le timing de l’édition 2011 : Si le village de course sera ouvert à partir du mercredi 21, c’est le dimanche 25 septembre à 17h17 – Charente-Maritime oblige ! – que sera donné le départ de cette 18e édition. Les premiers concurrents seront attendus à partir du vendredi 30 septembre à Madère. Ils reprendront le large le jeudi 13 octobre vers le Brésil et seront attendus à Salvador de Bahia, pour les premiers, à compter du dimanche 30 octobre.
44 français et 35 étrangers, soit 17 nationalités au départ !Victime de son succès, La Charente-Maritime/Bahia Transat 6,50 verra concourir des skippers venus de toute la France et de l’international. Aussi, 35 étrangers de 16 nationalités seront au départ : Allemagne, Australie, Belgique, Brésil, Canada, Chine, Espagne, Grande-Bretagne, Italie, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque, Suède, Suisse, Turquie et USA. La Charente-Maritime/Bahia Transat 6,50 est bien la Transatlantique en solitaire la plus internationale qu’il soit et la Classe Mini reste une fabuleuse porte d’entrée au monde de la course au large et ce, quel que soit son pays d’appartenance. À noter que les Espagnols, les Italiens, les Anglais, les Hollandais et les Suisses sont parmi les plus représentés et que, pour la première fois, un concurrent Chinois sera au départ.
33 prototypes seront présents pour 46 séries.Telle est la répartition des deux catégories de bateaux qui participent à La Charente-Maritime / Bahia Transat 6,50 2011. Fabriqués sur mesure et à l’unité, les prototypes ont investi la scène depuis la première édition en 1977. Il faut rappeler que ces petits monocoques servent de laboratoires pour nombre d’innovations qui font les beaux jours des monocoques 60 pieds Open qui courent le Vendée Globe. C’est ainsi que le bout-dehors orientable, la quille pendulaire, les doubles safrans, le gréement en kevlar, le foc solent, les dérives latérales asymétriques ou encore les ballasts ont été testés sur les 6,50 mètres.
Autre combat tout aussi passionnant, celui des Minis 6,50 de série. Les bateaux du Chantier Structures seront largement représentés avec vingt-quatre Pogo (nouvelle et ancienne génération). Viendront ensuite les plan Rolland avec huit Dingo 2 (D2) du Chantier Marée Haute, les deux Zéro Plan Lombard, suivi par quatre Nacira 6,50 du Chantier Pixis, conçu en collaboration avec Corentin Douguet, vainqueur de l’édition 2005, les Tip Top de Sam Manuard, les Ginto de Sébastien Magnen, et les Mistral du chantier Nivelt…
Bernard Stamm, un parrain hors du commun
Bernard incarne parfaitement l’esprit de cette course unique et singulière. Construction de son proto de ses propres mains, galère pour boucler un budget d’avant départ, engagement sur l’eau, goût et amour du grand large, histoire d’amitiés… Tout y est. Le Plan Rolland n°138 qu’il construit avec son copain Frédéric Boursier terminera 5ème de la première étape et 4ème de la deuxième. Au classement général, Bernard montera sur la 3ème marche du podium : « La mini est LA course qui m’a donné envie de persévérer dans le milieu de la course au large. Hormis le côté convivial et accessible de cette classe, c’était un vrai challenge et une expérience de vie que de monter mon projet et de participer à la mini transat en 1995. C’est une course exigeante et dure. A part les bateaux autour de nous, l’isolement était total. Les bateaux, de vraies coquilles de noix transformées en dragster. J’étais tellement focalisé sur mon projet que je n’avais pas du tout pensé à ce qui suivrait l’arrivée, à la période post transat. Sur l’ensemble de cette aventure, ça été le moment le plus déroutant. Mais c’était bon… ». Double vainqueur du tour du monde en solitaire avec escales, champion du monde Imoca et Fico, co-détenteur du trophée Jules Verne… Bernard Stamm participera à la prochaine Transat Jacques Vabre 2011 et au Vendée Globle 2012 à bord de son nouveau 60 pieds monocoque Cheminées Poujoulat.
A retenir
Date départ : Dimanche 25 septembre 2011 à 17h17
Parcours : Départ de Fort Boyard (Charente-Maritime/France) / Funchal (Madère/Portugal) / Salvador (Etat de Bahia/Brésil)
Nombre de Milles à parcourir : 4 200 milles soit 7 800 kilomètres
Nombre de Bateaux : 79 skippers
Présence des bateaux : à partir du jeudi 15 septembre
Village de course : du 21 au 25 septembre de 11h à 19h au Bassin des Chalutiers à La Rochelle
Source : Grand Pavois Organisation / Charente-Maritime / Bahia Transat 6,50
