Ce mardi, les équipes engagées dans les America’s Cup World Series Plymouth se préparent pour la reprise des régates demain, à 15h10 (HF), avec un Match Racing Championship reformaté. Deux équipes seulement se sont aventurées sur le plan d’eau aujourd’hui où les conditions étaient particulièrement musclées. Artemis est rentré « entier » au bout de quelques minutes mais China Team n’a pas eu cette chance.
« Le vent était plus fort que ce que nous pensions, probablement 25-30 noeuds,
Loïck Peyron et l’équipage d’Energy Team sont donc les seuls à ne pas avoir chaviré depuis la naissance des AC45 : "Je suis désormais seul dans mon club qui devient très exclusif mais cela va m’arriver et ce ne sera pas honteux" commente le skipper. "Je préfèrerais d’ailleurs que ce soit sur ce bateau plutôt qu’à bord d’un d’autre où ce serait beaucoup plus grave (référence au maxi trimaran Banque Populaire V de 40 mètres avec lequel il s’attaque prochainement au Trophée Jules Verne). Ce n’est pas un exploit de ne pas chavirer sur les petits bateaux, je suis beaucoup plus fier de ne jamais avoir chaviré sur un grand. Il n’y a pas eu de blessé jusqu’ici mais il ne faut pas oublier le danger que cela représente pour les marins. »
Mission commando
L’aile du bateau chinois est bien endommagée : la partie haute (côté mât) est complètement éventrée et le volet bas a été pulvérisé. Les techniciens de China Team et ACRM vont avoir besoin d'une bonne dose de café cette nuit. Iain Murray confie néanmoins : « Je pense que China Team régatera demain. » Pourquoi une telle confiance du Directeur de Course ? Une équipe de réparation de huit hommes travaillant pour America’s Cup Race Management. « Cela représente probablement 150 heures de réparation pour notre équipe qui travaillera toute la nuit jusqu'à ce que le bateau soit prêt à régater demain. »
A la différence des précédentes éditions de l’America’s Cup où chaque concurrent comptait essentiellement sur sa propre équipe, l’organisation apporte ici son soutien technique. « Il est très important pour nous d'avoir ces bateaux tous les jours sur le plan d’eau, » poursuit Murray. « C’est pourquoi nous disposons non seulement d’une équipe d’experts en composite, mais aussi de pièces détachées afin d’optimiser le processus. »
Nouveau format
Le Plymouth Match Racing Championship débute mercredi, à 15h10 (HF), par deux jours de régates en flotte en perspective des quarts, demis et finales disputés vendredi et samedi. Ce nouveau format diffère de celui suivi à Cascais.
« Ecoutant l’avis des équipes après la première étape au Portugal, nous avons effectué quelques ajustements afin de rendre les épreuves les plus intéressantes possibles pour chaque concurrent, » déclare Iain Murray. « Tous les bateaux participent aux épreuves de mercredi et jeudi ainsi qu'au tournoi final de match racing vendredi et samedi. Ce format se révèle plus excitant pour les marins comme pour le public. »
Suivant ce nouvel agenda, les AC45 disputent un maximum de trois régates en flotte par jour entre mercredi et jeudi. Ces six manches permettent ensuite d’établir l’ordre d’entrée de chaque équipe dans le tournoi de match racing de vendredi et samedi.
La tête de série est directement qualifiée pour le samedi, tandis que les autres s’affrontent vendredi en duels à élimination directe. Point important, même le syndicat en bas du tableau peut se hisser jusqu’en finale s’il remporte tous ses matchs.
Les demis et finales se jouent ensuite au meilleur des trois manches : le premier qui gagne deux points poursuit, le perdant sort. Le vainqueur au terme de ces quatre jours emporte ainsi le titre de Plymouth Match Racing Champion.
Pour conclure, les neuf équipages se retrouvent dimanche 18 septembre sur une même ligne de départ à l’occasion du Plymouth Fleet Racing Championship, cette régate en flotte de 40 minutes dont le vainqueur se voit décerner le titre de cette manche unique.
Pour rappel, les équipes cumulent des points en flotte et en match race qui, ensemble, comptent pour le titre global des America’s Cup World Series.
Source : America's Cup
» raconte le skipper Charles Ogletree (USA). « Nous avons essayé d’effectuer un « bear-away » comme nous le faisons normalement mais les deux étraves ont planté. Nous avons été propulsés vraiment fort et quatre d’entre nous ont été jetés à l'eau. Deux seulement sont restés à bord. Cela ne m’était encore jamais arrivé. Tout le monde s'est comporté de manière très professionnelle. Emotionnellement, c'est un peu difficile mais nous sommes heureux que personne ne soit blessé. Notre équipe technique et celle d’ACRM vont travailler ensemble pour réparer le bateau. La nuit s’annonce longue mais nous devrions être opérationnels demain. Nos voisins - Artemis, Oracle, etc, nous ont aussi offert leur aide, ce qui est très sympa. »
Credit : G. Martin Raget
« Le vent était plus fort que ce que nous pensions, probablement 25-30 noeuds,
Loïck Peyron et l’équipage d’Energy Team sont donc les seuls à ne pas avoir chaviré depuis la naissance des AC45 : "Je suis désormais seul dans mon club qui devient très exclusif mais cela va m’arriver et ce ne sera pas honteux" commente le skipper. "Je préfèrerais d’ailleurs que ce soit sur ce bateau plutôt qu’à bord d’un d’autre où ce serait beaucoup plus grave (référence au maxi trimaran Banque Populaire V de 40 mètres avec lequel il s’attaque prochainement au Trophée Jules Verne). Ce n’est pas un exploit de ne pas chavirer sur les petits bateaux, je suis beaucoup plus fier de ne jamais avoir chaviré sur un grand. Il n’y a pas eu de blessé jusqu’ici mais il ne faut pas oublier le danger que cela représente pour les marins. »
Mission commando
L’aile du bateau chinois est bien endommagée : la partie haute (côté mât) est complètement éventrée et le volet bas a été pulvérisé. Les techniciens de China Team et ACRM vont avoir besoin d'une bonne dose de café cette nuit. Iain Murray confie néanmoins : « Je pense que China Team régatera demain. » Pourquoi une telle confiance du Directeur de Course ? Une équipe de réparation de huit hommes travaillant pour America’s Cup Race Management. « Cela représente probablement 150 heures de réparation pour notre équipe qui travaillera toute la nuit jusqu'à ce que le bateau soit prêt à régater demain. »
A la différence des précédentes éditions de l’America’s Cup où chaque concurrent comptait essentiellement sur sa propre équipe, l’organisation apporte ici son soutien technique. « Il est très important pour nous d'avoir ces bateaux tous les jours sur le plan d’eau, » poursuit Murray. « C’est pourquoi nous disposons non seulement d’une équipe d’experts en composite, mais aussi de pièces détachées afin d’optimiser le processus. »
Nouveau format
Le Plymouth Match Racing Championship débute mercredi, à 15h10 (HF), par deux jours de régates en flotte en perspective des quarts, demis et finales disputés vendredi et samedi. Ce nouveau format diffère de celui suivi à Cascais.
« Ecoutant l’avis des équipes après la première étape au Portugal, nous avons effectué quelques ajustements afin de rendre les épreuves les plus intéressantes possibles pour chaque concurrent, » déclare Iain Murray. « Tous les bateaux participent aux épreuves de mercredi et jeudi ainsi qu'au tournoi final de match racing vendredi et samedi. Ce format se révèle plus excitant pour les marins comme pour le public. »
Suivant ce nouvel agenda, les AC45 disputent un maximum de trois régates en flotte par jour entre mercredi et jeudi. Ces six manches permettent ensuite d’établir l’ordre d’entrée de chaque équipe dans le tournoi de match racing de vendredi et samedi.
La tête de série est directement qualifiée pour le samedi, tandis que les autres s’affrontent vendredi en duels à élimination directe. Point important, même le syndicat en bas du tableau peut se hisser jusqu’en finale s’il remporte tous ses matchs.
Les demis et finales se jouent ensuite au meilleur des trois manches : le premier qui gagne deux points poursuit, le perdant sort. Le vainqueur au terme de ces quatre jours emporte ainsi le titre de Plymouth Match Racing Champion.
Pour conclure, les neuf équipages se retrouvent dimanche 18 septembre sur une même ligne de départ à l’occasion du Plymouth Fleet Racing Championship, cette régate en flotte de 40 minutes dont le vainqueur se voit décerner le titre de cette manche unique.
Pour rappel, les équipes cumulent des points en flotte et en match race qui, ensemble, comptent pour le titre global des America’s Cup World Series.
Source : America's Cup
» raconte le skipper Charles Ogletree (USA). « Nous avons essayé d’effectuer un « bear-away » comme nous le faisons normalement mais les deux étraves ont planté. Nous avons été propulsés vraiment fort et quatre d’entre nous ont été jetés à l'eau. Deux seulement sont restés à bord. Cela ne m’était encore jamais arrivé. Tout le monde s'est comporté de manière très professionnelle. Emotionnellement, c'est un peu difficile mais nous sommes heureux que personne ne soit blessé. Notre équipe technique et celle d’ACRM vont travailler ensemble pour réparer le bateau. La nuit s’annonce longue mais nous devrions être opérationnels demain. Nos voisins - Artemis, Oracle, etc, nous ont aussi offert leur aide, ce qui est très sympa. »