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C'est reparti pour les yachts classiques ! Requinqués par une longue et revigorante escale dans l'archipel mouillé au beau milieu de l'Atlantique, les équipages ont retrouvé le chemin de la régate et ont répondu à l'appel du retour vers les eaux bretonnes. Fin prêts à en découdre à nouveau, tous ont eu le temps de fourbir leurs armes et de panser les petites plaies des bords. Si rien de grave n'était à déplorer autour des belles montures, toutes auront toutefois eu droit à un check-up complet. A 16h40 heure française, soit 14h40 heure locale, sous un ciel légèrement couvert et un vent de 18 à 20 nœuds, le comité de course présidé par Michel Vialet, libérait la flotte pour 1 100 milles d'une remontée vers son port de départ, Douarnenez.
Pour honorer une dernière fois l'accueil réservé par la population locale, les concurrents se livraient, pour le spectacle et pour le sport, à un parcours de dégagement avant le large. Manifestement heureux de retrouver la confrontation hauturière, Olbia, skippé par Christian Challandre et mené par le seul duo de la course, prenait les devants à la première marque, suivi par les Basques de Westward of Clynder et Amazone. En fin de parcours inaugural, Amazone, déjà vainqueur en temps réel de la première étape, s'emparait du commandement à l'heure de mettre le cap au large.
Conditions idéales pour l'entame
Après un premier chapitre placé sous le signe d'une météo très musclée dans les premiers jours, le second se profile sur un jour nouveau. Avant le coup de canon, François Séruzier, directeur de course de cet Oberthur Atlantic Trophée, détaillait par le menu le tableau réservé à la flotte entre Les Açores et Douarnenez : " Les concurrents vont démarrer avec de très bonnes conditions sur les premiers jours et bénéficier d'un vent d'Ouest de 10 à 15 nœuds pendant deux jours environ. Ensuite, une dépression devrait arriver par l'Ouest, engendrer un affaiblissement de l'anticyclone et générer un vent forcissant entre 20 et 25 nœuds". Autant dire qu'avec des conditions dignes d'un temps de demoiselle pour l'entame, le bonheur devrait être au rendez-vous pour les amateurs de yachts classiques. Rappelons qu'Amazone avait avalé les 1 100 milles du parcours aller en 7 jours 3 heures 9 minutes et 27 secondes et qu'il avait fallu 8 jours 0 heures 28 minutes et 28 secondes à Calypso III pour s'imposer à Horta en temps compensé.
Source : Rivacom