Crédit : Courcoux-Marmara
L’approche de la quatrième étape : « Il n’y a pas eu que des choses simples à gérer depuis le début de cette Solitaire et je m’en suis plutôt pas mal sorti. Ca devrait aller. Nous serons tous dans des périmètres restreints parce que nous ne sommes pas sur une traversée au large. Il n’y aura pas trop de décalages en latéral et donc pas d’options spécialement marquées. Je ne vois pas comment je peux tout perdre mais il faudra aussi garder de l’humilité, regarder ce que font les autres et faire ma course comme je la sens. »Ce qui peut déterminer la victoire : « Le scénario idéal serait que je sorte de là dans le paquet de tête et que je n’aie pas, d’entrée de jeu, à rattraper du retard sur le paquet. Il faudra réussir à sortir du petit parcours devant les Sables et que je ne m’énerve pas si je suis derrière. Cela dit, en Irlande, j’ai réussi à me sortir de l’arrière. »
Des pièges à éviter sur cette étape : » La Bretagne sud, est-ce qu’il faudra spier ou pas ? Entre la Bretagne nord et la presqu’île du Cotentin, on ne sait pas comment va passer une dépression, au-dessus de notre tête ou dans notre ouest. De son passage dépend le sens de rotation du vent et est-ce que ça va caler ou revenir par derrière. Aujourd’hui c’est la grande incertitude météo de la course. Si je suis un peu derrière, au portant les bateaux vont marcher à 12-13 noeuds et je pourrai rattraper en avançant bien. C’est mieux qu’un final dans la pétole. »
Le moins bon souvenir parmi les trois premières étapes : « Le mouillage avant l’arrivée à Caen, durant la dernière nuit, ça ce n’est pas marrant, on ne maîtrise pas beaucoup, on avait pourtant beaucoup bossé pendant 3 jours et voir Fabien Delahaye déboiter comme il l’a fait, … c’est le seul mauvais souvenir. »
…Et le meilleur : « Chaque classement, chaque annonce de positions. Quand la Direction de course dit « en tête BPI » ça c’est bon ! "
Source : Kaori / Jérémie Beyou