Credit : Courcoux-Marmara
Gildas, 37e à 03h et 36 minutes du vainqueur Jérémie Beyou, il y a des jours où rien ne veut sourire…"Oui, c’est un peu dommage. Dès le départ d’Irlande, je tente une sortie par le large avec Francisco Lobato et ça ne passe pas… on perd beaucoup. Sur Ouessant et le Four, je tente encore un passage par dessous mais le vent mollit et ça ne marche pas non plus. C’est un peu dur. Après je dois être 27e, quelque chose comme ça, avec 6 milles de retard, donc j’essaie un passage entre Belle-île et la terre… mais malheureusement la nuit dernière le vent n’a pas voulu souffler dans mes voiles comme j’espérais".
Et quand on est un peu derrière on est quasiment condamné à tenter des coups stratégiques très osés ?
"Oui, c’est un peu du quitte ou double dans ces cas-là : soit on fait l’option de malheur qui rapporte gros à la fois à l’étape et au classement général, soit la perte en temps se multiplie par quatre… C’est ce qui s’est passé cette fois-ci et qui donne ce bilan comptable malheureusement pas terrible".
Dans le final, c’était un peu la double peine avec l’orage et le vent qui tombe sur la ligne…
"J’avais déjà du retard mais l’orage qui a éclaté a fait complètement tomber le vent. On a fini au près, dans une bascule de vent… la totale, quoi ! Au final, ça fait 3h30 de retard. C’est comme ça, un peu comme au poker : quand on veut être joueur on peut gagner mais on peut aussi perdre gros".
Comment vas-tu aborder la quatrième et dernière étape entre Les Sables d’Olonne et Dieppe ?
"Je n’ai pas encore calculé, mais je crois que je vais avoir au moins 5 heures de retard sur le leader Jérémie Beyou. Il faudrait une marée d’écart pour le doubler, donc ça va être plus que délicat ! J’ai envie de finir en signant une belle dernière étape – même si j’ai déjà fait une place de 2e sur la première, ce qui n’est pas si mal – mais voilà, je vais partir dans cet état d’esprit : naviguer propre, essayer de terminer sur une bonne note".
Source : Mer et Média