Credit : Aleph 2011
Dirigé par Pacé, le groupe de sept régatiers dont trois sont âgés de moins de trente ans, se compose de spécialistes du multicoque et du match racing de haut niveau, issus du Match Racing Tour et de l’America’s Cup. Les équipiers qui navigueront à bord du catamaran d’ALEPH sont âgés de 23 ans pour le plus jeune, Arnaud Psarofaghis (SUI) né en 1988, à 49 ans pour Bertrand Pacé, le skipper, né en 1961.
Six des sept équipiers sont français. Trois d’entre eux ont la vingtaine, le Suisse Arnaud Psarofaghis (23), Nicholas Heintz (27) et François Verdier (29), alors que Mikael Mergui vient de fêter ses 30 ans et Fred LeMaistre ses 40 ans. Alain Gautier et Bertrand Pacé sont tous les deux âgés de 49 ans.
Pour ce projet, Pacé a confié les responsabilités de barreur à quelqu’un de plus expérimenté en matière de multicoques ultra puissants, Alain Gautier. Tacticien et régleur de l’aile à bord de l’AC45 numéro 9, Pacé est polyvalent comme l’ensemble de l’équipage. Gautier a intensivement régaté en multicoque depuis le début des années 1990, suite à sa victoire dans le Vendée Globe. Les premières expériences de Gautier eurent lieu à bord des trimarans de 60 pieds ORMA sur lesquels il naviguait souvent en solitaire. Plus récemment, il a régaté en catamaran D35 sur les lacs suisses, un circuit majeur attirant de nombreux challengers de l’America’s Cup. Gautier fut ensuite recruté par Alinghi en tant qu’entraîneur et conseiller technique pour le catamaran géant construit pour défendre la 33ème America’s Cup.
Aussi présent sur le circuit des D35 et affecté au réglage de la grand-voile, le jeune régatier suisse Arnaud Psarofaghis, âgé de 23 ans, est un maître voilier de Genève habitué aux bateaux de haute performance. Psarofaghis est un ancien double champion européen en Moth dont il fait toujours partie du top 10 mondial.
Egalement spécialiste du multicoque et du match racing, Fred LeMaistre, a navigué à bord de plusieurs trimarans de la dernière génération de 60 pieds ORMA ainsi que sur le Maxi Catamaran Gitana 13, lorsqu’il était membre de l’équipage ayant battu des records. Le Maistre a aussi participé à deux campagnes de l’America’s Cup et il est un habitué du circuit mondial de match racing.
Nicolas Heintz a régaté avec les stars françaises du match racing sur le circuit mondial ainsi que lors de deux campagnes différentes en Extreme Sailing Series, à bord des catamarans Extreme 40, de taille légèrement inférieure.
Mikael Mergui a participé à toutes les disciplines de la voile française, de la course au large au match racing, en équipage et en solitaire et à bord de divers supports. Mergui est un ancien wincheur de China Team lors de la 32ème America’s Cup à Valencia et membre du circuit international du match racing.
François Verdier, ex-équipier de la plage avant à bord de China Team pendant la 32ème America’s Cup, a intensément pratiqué le match racing au cours des dernières années sur le circuit mondial. Il avait rejoint ALEPH lors des régates du Louis Vuitton Trophy.
Le coach responsable de l’entraînement de l’équipage, Fabrice Levet, est l’un des plus fidèles complices de Pacé. Levet est un ancien champion de classe olympique de match racing qui a participé à de nombreuses campagnes de l’America’s Cup.
A Cascais, aujourd’hui, Bertrand Pacé, expliquait ceci :
‘Notre équipe est avant tout pluridisciplinaire, issue du multicoque, de la course en solitaire et en flotte. Elle est axée sur la connaissance du multi et de la forme physique, notre numéro un est rapide et performant, nous avons choisi de bons régleurs’.
‘La plupart des équipiers d’ALEPH provient de la dernière génération de régatiers français, ils sont tous en excellente forme et très expérimentés. Alain et moi-même, on rattrape la moyenne avec notre cinquantaine approchante !’
‘Trois postes sont physiques à bord : celui du flotteur, du régleur et du numéro un qui doivent être rapides et forts car il faut de la force pour affaler le gennaker et se déplacer sur le bateau, pour virer, pour reprendre les bastaques ou repasser au vent. Ce n’est pas facile et cela demande une certaine agilité car il n’y a aucun appui sur le trampoline. L’aile est physique et le travail consiste surtout à border et à choquer rapidement, avec de la sensibilité et à communiquer avec le barreur’.
‘L’équipage est homogène et c’est surtout un groupe solidaire qui s'entend bien et qui a hâte de naviguer "
Source : Aleph - America's cup