Crédit : Lloyd
Toujours leader au classement général après trois épreuves, l’équipage de Groupe Edmond de Rothschild voit néanmoins la concurrence se rapprocher tout près de son tableau arrière. Dauphins du Grand Prix d’Istanbul, les hommes de Dean Barker occupent également la deuxième marche du podium provisoire de la saison. Avec un point de retard sur le catamaran armé par le Baron Benjamin de Rothschild, ils sont de très sérieux adversaires, tout comme Artemis Racing, lauréat en Turquie, qui complète ce trio de tête. Mais les hommes de Pierre Pennec sont prêts à tenir la pression mise sur leurs épaules : « L’équipe se sent en forme et notre dernier Grand Prix à Istanbul était très encourageant puisque nous y avons signé un troisième podium d’affilée. Une deuxième victoire, après celle d’Oman, y était clairement à notre portée mais comme toujours sur l’Extreme Sailing Series, tout s’est joué à très peu de choses. Malgré tout, notre 3ème place et la régularité dont nous faisons preuve est de bon augure. Nous sommes arrivés à Boston quelques jours avant le début des régates pour bien se recaler dans le rythme et être à 100 % des les premières manches.»
Comme le stipule le règlement des Extreme Sailing Series, les équipages engagés sur le circuit 2011 n’ont pas l’autorisation de naviguer en Extreme 40 entre les différentes épreuves ; une règle qui va dans le sens de la monotypie architecturale des catamarans de 40 pieds et qui garantit ainsi une excellente équité sportive. Les hommes de Groupe Edmond de Rothschild, tout comme leurs adversaires, entreront ainsi dans le vif du sujet sans round d’observation : « Bien que nous n’ayons pas encore pu naviguer sur le plan d’eau, nous avons pu l’observer et commencer à nous faire une idée sur le terrain de jeu qui nous attend. Le plan d’eau est moins exigu qu’à Istanbul par exemple, mais les parcours proposés seront tout aussi courts. Les phases de contacts quasi permanentes que nous avions rencontrées en Turquie devraient également animer nos cinq jours de compétition à Boston. Côté météo, plusieurs configurations sont envisageables ici. Si le vent vient de terre et donc de la ville, comme semblent l’indiquer les prévisionnistes à ce jour, nous devrons nous accommoder de vents très oscillants avec de bonnes accélérations dues aux nombreux effets de site. Ce qui corsera inévitablement les régates. Par contre, avec un flux d’Est Sud-est, c’est-à-dire venant du large, le scénario serait alors totalement différent avec des vents bien plus réguliers» nous précisait Pierre Pennec avant de quitter les pontons de Fan Pier.
Dans ce Grand Prix de Boston, la flotte des Extreme 40 devrait une nouvelle fois nous livrer un programme de qualité, où intensité et suspense seront sans conteste les maîtres mots. Pour conserver leur leadership au classement annuel, Pierre Pennec et ses trois équipiers savent qu’ils doivent poursuivre sur leur très belle lancée et figurer dans le haut du classement à l’issue des cinq jours de compétition américaine. Afin d’y parvenir, les hommes du Gitana Team devront, une fois encore, doser la prise de risques et oser l’opportunisme.
Le coup d’envoi de l’épreuve sera donné peu après 14h, soit 20h, heure de Paris.
Source : Gitana Team