Figaro / Générali Solo, "Ce sera physique" souligne Thomas Ruyant

Conscient de ses lacunes et confiant en ses forces, Thomas Ruyant, le jeune Dunkerquois, arrive dans le sud pour travailler ses points faibles au contact d'une concurrence aiguisée, tout au long d'une Generali Solo version corsée, qui va trois semaines durant le pousser dans ses réserves pour donner le meilleur de ce qu'il sait faire au large et en régate, et progresser toujours davantage dans les phases de départ et au contact. Un travail pré estival idéal à la veille du grand objectif, la Solitaire du Figaro en août prochain.

Crédit : L Vidal / Photomer.fr

Thomas Ruyant aime voyager. Cela tombe bien. La Generali Solo lui propose durant les trois premières semaines de juin d'investir de fond en comble tous les recoins de la Méditerranée, de Marseille, ses îles et ses calanques, aux confins du Golfe du Lion via les Mèdes, et jusqu'à Fréjus et les enchanteresses îles d'Hyères. Entre ces morceaux de bravoure, point de répit ni de repos. "On va tenir un vrai rythme de Solitaire" affirme Ruyant. Voire! avec ses Grand Prix organisées dans les villes étapes, et ses parcours "bananes", la Generali ne propose pas de répit. "Ce sera physique" souligne le skipper de "Destination Dunkerque", « et j'aime ça!". Thomas Ruyant, auteur en ce début d'année d'une Solo Figaro plus que concluante pour un bizut de cette exigeante classe, se considère plus que jamais comme l'apprenti de la série. La Generali Solo arrive au bon moment pour lui offrir un "crash course", un cours accéléré dans l'un des aspects cruciaux de la Solitaire, les phases de départ. "Avec des bananes et des côtiers organisés à chaque ville étape, nous allons multiplier les départs, en flotte et au contact" souligne Thomas. "Je sais que je pêche un peu dans ce compartiment du jeu et je vais avoir l'occasion de m'aguerrir à quelques semaines du départ de la Solitaire."

Double vainqueur historique de la transat 60,50 et de la Route du Rhum (en Class 40 ), Thomas Ruyant n'est pas venu dans la Série Figaro pour végéter. Cette classe éminemment élitiste et professionnelle est un excellent tremplin pour ciseler son profil de Tour de mondiste, car c'est bien le Vendée Globe qu'ambitionne le jeune Nordiste. Il tient ainsi à poursuivre sa progression sans pour autant disparaître des tablettes et des palmarès. Il a préparé, avec l'aide de Nicolas Deborde son monocoque dans ce sens. Voiles, informatique embarquée, pilotes automatiques... tous les aspects névralgiques spécifiques à la Classe ont été disséqués et ingérés par ce marin certes doué, mais qui a aussi fait ses gammes outils en main sur nombre d'autres supports.

Source : DVDB / Thomas Ruyant