Crédit : G Grange / Audialogue
Bien parti samedi à 13h00, Sébastien s’empare rapidement de la tête de la course et passe le premier aux Birvideaux (bouée à l’ouest de Quiberon). La descente se fait à coup d’empannages nocturne mais lui permet de garder le leadership. Cependant, au pointage de 8h00 dimanche matin revirement de situation, il rétrograde à la 6ème position alors qu’il fait route vers les Sables d’Olonne. Ses concurrents ont un angle de vent plus profitable et se rapproche de la côte plus vite. Mauvaise option pour eux : ils ont été « scotché » très proche de la côte toute la matinée de dimanche. Sébastien passe alors la bouée du Nouch Sud avec seulement 2 min 53 d’avance sur Thomas Normand : la remontée s’annonce très tactique.
La nuit de dimanche à lundi est une course de vitesse pure. Sébastien tire tout droit vers Groix en passant entre Belle-Ile et le continent. C’est encore le bon choix puisque Eole Generation – GDF SUEZ passe Pen Men (pointe nord de l’île de Groix) en première position, 43 minutes avant ses deux premiers concurrents.
La descente finale vers Pornichet s’annonce compliquée : le courant s’établit doucement et surtout par derrière ce qui va aider d’abord ses concurrents. On ne peut pas l’avoir rien que pour soi deux années de suite… L’écart se réduit pointages après pointages.
Mais Sébastien reste lucide, ce qui après plus de 55 heures de courses sans quasiment dormir n’est pas chose aisée.
Le skipper d’Eole Generation – GDF SU EZ coupe la ligne d’arrivée en baie de La Baule – Pornichet à toute petite vitesse (plus de deux heures seront nécessaire à Seb pour le dernier mille avec 2 nœuds de courant et absence de vent) mais en vainqueur à 23h10.
Source : Sebastien Rogues