© VAPILLON Jacques
Ouverture en fanfare
Emmenée par le vainqueur de la Route du Rhum-La Banque Postale, Lionel Lemonchois sur Prince de Bretagne, la flotte des Multi50 comptera six bateaux. Il y aura bien entendu Franck-Yves Escoffier sur son Crêpes Whaou ! fidèle du Grand Prix, Yves Le Blévec à la barre d’Actual, Loïc Fequet et son Maître Jacques, Erik Nigon sur Axa Atout Cœur et Hervé de Carlan avec Délirium. Six inscrits également du côté des Class40, avec notamment, la présence d’un bateau douarneniste : Poèmes Bleus de Bertrand Guillonnneau.
quatre monocoques du Vendée Globe seront présents, avec Marc Guillemot sur Safran, vainqueur de la dernière Transat Jacques Vabre, mais aussi Vincent Riou (PRB), Arnaud Boissière (Akena Vérandas) et Marc Thiercelin (DCNS 1000).
Un plateau digne des grandes courses au large complété le week-end du 6 au 8 mai par les M34, nouveaux bateaux du Tour de France à la Voile et les Longtze qui prendront le relais de cette belle flotte.
Toutes ces merveilleuses ‘machines’, les passionnés de course au large peuvent les voir aux départs de grandes courses comme Le Rhum, le Vendée Globe ou encore la Transat Jacques Vabre. Les voir… partir tandis qu’ils agitent leurs mouchoirs depuis les remparts de St Malo, les pontons de Port Olonna aux Sables d’Olonne ou encore le bassin Paul Vatine au Havre.
Douarnenez, c’est une histoire de proximité qui est racontée et c’est ce qui fait du Grand Prix Guyader un événement unique. Proximité des bateaux qui évolueront à pleine vitesse, à quelques mètres des quais sur les runs du Défi Nautic organisés les 30 avril et 1er mai après avoir participé à deux jours de course au large avec départs et retours au port à la fin des deux courses. Proximité avec les navigateurs aussi qui viennent et reviennent au Grand Prix pour son ambiance et sa convivialité et se retrouvent au port de Tréboul ‘sans façon’ pour refaire la course sous le chapiteau ouvert au public.
La relève ?
C’est à Douarnenez (et à Carantec) que les premiers Optimist français sont apparus sur les côtes bretonnes au cours de l'hiver 1966. La mer entrait alors dans les programmes scolaires et menait parfois très loin des bandes de gamins enthousiastes. Sous l’impulsion de la municipalité de l’époque les écoles primaires ont eu la possibilité d’intégrer la voile comme une unité pédagogique sous la forme de séances hebdomadaires connues aujourd’hui sous le nom de voile scolaire.
L’Optimist est le dériveur le plus utilisé pour l’apprentissage de la voile chez les enfants. En régate, il se pratique de 8 à 14 ans et de nombreux grands régatiers douarnenistes sont passés par cette ‘caisse à savon’. Ils avaient, en effet, commencé la voile au centre nautique de Tréboul (qui fêtera ses 50 ans en juin), avant d’aller aux Jeux Olympiques, Gildas Philippe et Tanguy Cariou ou de traverser l'Atlantique avec leur Mini 6,50, Loïk Blanken et Gwen Chapalain aujourd’hui organisateur du Grand Prix...
Le virus de la voile continue de se transmettre chez les Penn Sardines, pour preuve, ils seront plus de 200 élèves des écoles de Douarnenez à participer, entre le 9 et le 12 mai, à des régates bien sûr, mais aussi des épreuves à terre qui sacreront elles aussi un vainqueur du Grand Prix Guyader.
Source : Rivacom