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Les premiers rayons de soleil du mois de mars, donneraient à quiconque l’envie de prendre le large. Certes, les températures sont encore fraîches et le petit vent de Nord-Est qui souffle sur Port La Forêt est un peu vivifiant mais cela sent résolument le début d’une belle saison. N’allez pas croire que Jeanne a attendu le soleil breton pour reprendre la mer, la navigatrice est une dure au mal et depuis le 15 janvier contre vents et marées, la belle fait ses gammes avec ses camarades du centre d'entraînement de Port La Foret. Formation météo avec Jean-Yves Bernot, préparation physique en salle et en plein air, l’hiver n’a pas été chômé !
La Solo Massif Marine est le format idéal pour se remettre en jambe, hors Championnat de France de Course au Large en Solitaire, elle permet à chacun de s’étalonner avant la grande échéance qui approche à grands pas : la Transat Bénodet – Martinique qui partira le 10 avril. Vingt-sept concurrents, une boucle de 320 milles nautiques entre Les Sables d’Olonne, les Iles d’Yeu, de Ré et Belle-Ile, deux nuits en mer, tous les ingrédients sont réunis pour cette épreuve digne d’une étape de la Solitaire. « Cette course est un entraînement grandeur nature et cela ne déprécie en aucun cas son importance. Au contraire, à ce stade de l’année, nous sommes tous impatients de reprendre la compétition. Le parcours est intéressant et offre quelques coups tactiques dans une météo pas toujours évidente au mois de mars. Il n’y pas trop d’enjeux donc ça permet de tout valider, de se remettre dans le rythme. La première nuit en mer et en course quand il y a une manœuvre un peu difficile à faire, ça pique toujours un peu ! Je préfère que cela arrive sur la Solo Massif Marine plutôt que sur la Transat ! » Explique le skipper du Figaro Banque Populaire.
Jeanne Grégoire et son Figaro quitteront Port La Forêt dimanche pour un convoyage de 24h environ. L’occasion là encore de faire quelques validations: « J’ai embarqué tout l’informatique que j’utiliserai sur la Transat ainsi que l’irridium. J’en profiterai pour faire des essais d’envois de photos, emails, etc… Je ne sais pas encore si j’utiliserai mes voiles neuves (grand voile et génois). Il faut que je les valide, mais pas que je les abîme. C’est le dilemme ! Je sais déjà qu’Antoine mon préparateur va me dire « tu y vas pour gagner, alors ne te pose pas la question ! Donne-toi les moyens. »
En début de semaine prochaine, le Figaro blanc et bleu ainsi que les 26 autres bateaux inscrits auront rejoint les pontons de Port Olona aux Sables d’Olonne. « J’en trépigne d’avance, cela fait du bien toutes ces perspectives après l’hiver» conclue Jeanne Grégoire. Ça promet !
Source : Banque Populaire