Crédit : BPCE
Tombant à point nommé le changement de régime devrait permettre de sortir de cette phase délicate de transition. Bien décidé à s'accrocher, l'anticyclone pourrait continuer à leur donner du fil à retordre dans les jours à venir. Sur ce point et la suite du chapitre de Bonne Espérance, Pascal Bidégorry ne cachait rien des interrogations du moment : "On a des centres anticycloniques qui se retrouvent autour des 42° 43°, c'est à dire les latitudes auxquelles on devrait naviguer. Ca pose un gros problème parce qu'on a des routages qui, hier, nous faisaient descendre jusqu'à 55°, ce qui nous cause un "léger" petit souci car il y a un rassemblement d'icebergs en approche du cap de Bonne Espérance, par 44°. C'est presque une île tellement il y en a en termes de densité. On rentre dans la dure loi du tour du monde".
Dans ces conditions et face à la difficulté de prévoir un avenir à plus de 72 heures la plupart du temps, l'ambiance générale du bord devient un élément clé de la bonne marche du bateau et du bien être de chacun des quatorze marins. En la matière, les propos du skipper avaient tout pour traduire l'état d'esprit partagé par tous : "C'est facile d'être le chef d'orchestre de cet équipage. Il y a de la qualité, de la performance, tout ça dans une ambiance qui est très sympa. Tout le monde sait que sur le Trophée Jules Verne on est parfois en avance, parfois en retard. De toute façon, on se battra tous jusqu'à la ligne d'arrivée parce qu'on est tous déterminés à faire de notre mieux. Maintenant il faut que le vent nous aide un petit peu plus parce que par moment ça ne se joue pas à grand chose".
Avance/Retard à 16h00 : 381,5 milles de retard par rapport au temps de référence
Source : Banque Populaire