Jean Le Cam en était certain ; l'océan Indien ne fait que le confirmer. Les bateaux de la Barcelona World Race vont vite, très vite. Effet de l'équipage en double, nouveaux bateaux, bonne préparation des voiliers ? Jean Le Cam trouve dans chacune de ces raisons matière à expliquer les performances des leaders de ce tour du monde au départ et à l'arrivée de Barcelone. Autre observation du skipper de Président, l'excellente tenue des skippers ibériques, qui placent aujourd'hui trois bateaux dans les 5 premiers. "Et ça, c'est une très bonne chose !" ponctue Jean Le Cam.
Crédit : J Vapillon / Président
"Le passage en Nouvelle Zélande et la possibilité pour les équipages d'observer un arrêt nous en dira plus sur la réalité effective de la bonne santé des bateaux. Mais les performances de vitesse que l'on observe laissent à penser que les voiliers sont au maximum de leurs potentiels."
L'océan Indien ne sera bientôt plus qu'un souvenir supplémentaire pour les leaders Dick-Peyron en approche du cap Leeuwin, second des trois grands caps "mythiques" de ce tour du monde, après le passage à Bonne Espérance le 27 janvier dernier. "Déjà 37 jours de mer !" s'exclame Jean. "Bien sûr, en double, la notion de temps n'est pas la même, et on ressent sûrement moins les grandes solitudes du Sud. Mais j'aime bien les changements ; solo, double... ce sont des facettes différentes du métier qu'il faut savoir appréhender..."
Source : Jean Le Cam