Crédit : Virbac Paprec 3
Loïc Peyron, Virbac-Paprec 3 : « La mer n’est pas très forte, mais on a 32 à 35 nœuds de vent. On se fait rattraper par la dépression. Il est vrai qu’on est passé dans un petit trou de souris météo. Cette fameuse porte des glaces, grand sujet et débat du 20e siècle surtout quand le principe de protection met en danger et là c’était pas loin là. Si on avait par précaution dit à Mr Volta et Mr Watt qu’ils allaient faire plus d’un million de morts, on aurait interdit l’électricité. C’est passé juste in extremis.
On est plus décontracté qu’avant le passage de la porte. Il est vrai qu’on préfère avoir le gros aux fesses que dans le nez. On s’attend à beaucoup plus fort maintenant. Dans la nuit et dans les douze heures qui viennent ça va forcir encore. On a préparé le gréement. On se retrouve à 3 ris trinquette. On vient de préparer la bosse du 4e ris. Si ça force encore beaucoup et ça risque d’être le cas, on va changer pour la plus petite voile du bord qui aimerait bien voir le jour. »
Jean-Pierre Dick, Virbac-Paprec 3 : « On a passé la porte des glaces juste à temps hier avant le vent fort. C’était stressant, mais la dépression n’est pas arrivée trop tôt. Pour les trois prochains jours, ça va aller tout droit dans des conditions fortes et on va devoir faire attention, être très prudents.
Sinon à bord ça se passe très bien entre nous. On discute et on échange autant qu’on peut. La plupart du temps l’un de nous est en charge du bateau. On essaye de respecter les décisions de l’autre. C’est assez informel et la relation marche très bien. »Source : Barcelona World Race