Velux 5 Oceans / Christophe Bullens à 1000 milles de Cape Town

Cela fait près de trois semaines que le vainqueur de la première étape, l'Américain Brad Van Liew, est arrivé en Afrique du Sud. Mais pour le Belge Christophe Bullens, la course n'a pas été de tout repos. Avant le départ de la Rochelle, il avait été contraint de trouver un nouveau monocoque Eco60 pour remplacer son voilier démâté lors du convoyage. Ensuite, il a dû réaliser un parcours de qualification avant de revenir à La Rochelle et repartir dans le sillage de ses concurrents. Enfin il a du multiplier les escales aux Canaries puis au Cap Vert. Victime d'une voie d'eau puis d'un choc avec une baleine il y a deux jours, le skipper belge garde le moral et voit la fin de sa première étape approcher.

Crédit: Christophe Bullens/w-w-i.com

Dernier contre-temps à bord de Five Oceans of Smiles, la météo. Un anticyclone ralentit le voilier dans sa course vers Le Cap. « Tout se passe bien à part que je manque de vent » confiait ce mercredi matin le navigateur belge au cours d'une vacation téléphonique. « Je suis au-dessus d'une bulle anticyclonique que j'espérais pouvoir passer. Mais on avance quand même. Cela reste temporaire car, ce soir, je devrais toucher du vent et pouvoir ré-accélérer. Le problème, c'est que je n'ai plus de drisse de spinnaker et donc que je suis handicapé au niveau des voiles. »

« Il me reste 1000 milles de course, soit 5 jours de mer, » ajoutait Christophe Bullens. « J'aimerais arriver ce weekend au plus tard, mais je ne fais pas la météo. Je compte rejoindre Cape Town en fin de weekend normalement. »

L'escale sera courte pour le navigateur belge. Le départ de la deuxième étape est programmé pour le 12 décembre. En moins d'une semaine, le skipper et son équipe devront remettre le voilier en condition pour affronter l'océan Indien.

« Il y a une très longue liste de travail à faire sur le bateau lors de l'escale de Cape Town et on va devoir travailler jour et nuit. Heureusement, ma copine Emilie est déjà sur place, en Afrique du Sud, avec tout le matériel nécessaire pour les réparations. On ne va donc pas perdre de temps à aller le chercher. Ce sera comme une course contre la montre mais je ne suis pas trop inquiet. En tout cas, je ne suis pas venu sur une course à la voile pour faire du shopping à Cape Town! Par contre, je suis plus inquiet en ce qui concerne la réparation des voiles. Ce sera la priorité dès que j'arrive. Il y a, en plus, pas mal de boulot pour retirer puis remettre les voiles à bord. Je compte aussi pouvoir faire deux ou trois essais avant le départ de la deuxième étape. Alors, le plus vite ce sera fait, le plus vite le bateau sera mobile! »

Source : Velux 5 Oceans