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"Ca aurait été bien s'ils avaient laissé du vent pour finir parce que c'était un peu long à la fin. Tout le monde m'a dit : c'est un truc tu pars de Saint-Malo et tu vas au soleil. J'y suis allé au soleil, mais trop tôt. On avait regardé qu'il y avait de fortes chances pour que ça passe par en haut, mais si décision il y avait, elle devait être prise lundi dans la matinée. Le fichier météo de lundi matin me disait d'aller dans le Sud. Comme j'étais le plus décalé à gauche avec Kito (de Pavant) et comme j'avais envie d'aller dans le Sud depuis longtemps, j'ai fait ce que j'avais envie de faire. De temps en temps, on essaie des trucs, ne sachant pas très bien si c'est bon ou pas bon. Là ce n'était pas bon, vous l'avez vu. J'aurai dû me retrouver au Sud de l'anticyclone des Açores avec 50 milles de retard et je suis sorti avec 150 milles. Là, la messe était dite, c'était bâché ! Ce qui est sûr c'est qu'on était bien au soleil, quand je vois comme les autres en ont ch..."
"J'ai sorti une fois la caisse à outils. Je suis allé chercher une toute petite clé Allen pour resserrer une petit visse qui tient un safran. Par contre j'ai fait une liste de toutes les petites choses à améliorer. En vitesse quand tu es seul tu es toujours champion du monde ! Le bateau est top, après il faut juste apprendre à aller au bon endroit. C'était délibéré, je voulais aller au soleil, je suis allé au soleil."
"La victoire de Bilou (Roland Jourdain)? C'est un beau vainqueur. C'est un double vainqueur, il n'y en a pas tant que ça. J'ai réalisé cet après-midi avec l'arrivée de Lionel (Lemonchois) que cette année il y a deux double vainqueur et c'est assez rare. Bilou s'est bien placé, il a toujours attaqué, il a super bien navigué. Il n'a pas hésité à être incisif, à se décaler et à remettre le couvert quand il fallait. Le tout sans souci technique ce qui lui a permis de se focaliser sur sa trajectoire, et de faire une course de toute beauté, d'autant plus belle qu'il y avait de la bagarre."
"J'ai eu le temps de digérer, maintenant on va passer à autre chose et la vie continue. On a un beau bateau, j'en suis suffisamment content de ce que j'en ai vu. On va tourner la page".
Classe IMOCA (9 inscrits) :
1. Roland Jourdain (Veolia Environnement) - Arrivé le 14/11/2010 à 06:12:56, en 13 jours, 17 heures, 10 minutes et 56 secondes à la vitesse moyenne de 10.75 nœuds.
2. Armel Le Cléac'h (Brit Air) - Arrivé le 14/11/2010 à 14:08:07, en 14 jours, 1 heures, 6 minutes et 7 secondes à la vitesse moyenne de 10.50 nœuds.
3. Marc Guillemot (Safran) - Arrivé le 15/11/2010 à 01:30:02, en 14 jours, 12 heures, 28 minutes et 2 secondes à la vitesse moyenne de 10.16 nœuds.
4. Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) - Arrivé le 15/11/2010 à 04:16:01, en 14 jours, 15 heures, 11 minutes et 13 secondes à la vitesse moyenne de 10.08 nœuds.
5. Vincent Riou (PRB) - Arrivé le 15/11/2010 à 07:05:52, en 14 jours, 18 heures, 3 minutes et 52 secondes à la vitesse moyenne de 10.00 nœuds.
6. Michel Desjoyeaux (FONCIA) - Arrivé le 16/11/2010 à 06:31:04, en 15 jours 17 heures 29 minutes 04 secondes à la vitesse moyenne de 9,38 nœuds.
7 Arnaud Boissières Akena Vérandas - Arrivé le 16/11/2010 à 09:36:00, en 15 jours, 20 heures, 34 minutes et 0 secondes à la vitesse moyenne de 9.30 noeuds.
Source : Team Foncia
