Christine Monlouis a démâté (Un Monde Bleu tout en Vert) Classe Rhum
A 1h30 la nuit dernière, la navigatrice Christine Monlouis a contacté Jean Maurel, directeur de course de la Route du Rhum - La Banque Postale, pour lui annoncer la collision de son monocoque avec un bateau de pêche. Le choc a occasionné le démâtage de son voilier "Un Monde Bleu tout en Vert", sans néanmoins blesser la skipper. Le bateau de pêche est resté sur zone pour l'aider en cas de besoin. Un très mauvais coup du sort pour la première femme antillaise à s'engager sur la reine des Transats.
Prince de Bretagne, c’est reparti pour Lionel Lemonchois (Multi50)
Hier à 17 heures, le système de lashing de Prince de Bretagne a cédé, la grand voile s’est retrouvée sur le pont et les pièces bloquées en tête de mat. Lionel a pris alors la décision de faire cap vers l’Espagne pour y chercher assistance. A 8h00 ce matin, Lionel a contacté son équipe technique pour annoncer qu’il avait bricolé un système avec les moyens du bord pour se rendre en tête de mât et réparer coute que coute.
« C’est bon, je suis redescendu, j’ai récupéré les pièces, j’ai ma petite idée pour réparer tout ça. Appelez le voilier (Incidences) pour qu’il me donne son avis. Et sinon, envoyez la météo, pour moi c’est reparti, je suis d’ores et déjà en configuration course. »
A 12h40, Prince de Bretagne renvoyait la grand voile et faisait route vers les Antilles.
Safran sous-toilé (Imoca)
Depuis le départ Marc Guillemot ne peut envoyer son grand foc solent, ce qui ne l’a pas trop handicapé ces deux derniers jours lorsque le vent a forci au large de Ouessant. Mais en allant flirter avec les hautes pressions de l’anticyclone des Açores, la brise a commencé à mollir à une douzaine de nœuds, la fourchette basse de vent pour porter encore la trinquette. Depuis ce matin, quand le vent a tourné vers l’ouest - sud-ouest, la vitesse de progression de Safran s’est avérée légèrement en retrait par rapport à ses concurrents les plus proches :
« Je ne peux pas mettre mon grand foc à cause du « hook », le crochet qui bloque la voile sans fatiguer la drisse. Le système est simple et n’a jamais connu de problème, mais voilà : il doit y avoir une poussière ou autre chose qui empêche le crochet de se refermer. Mais dès que la mer et le vent se calmeront, je vais essayer de résoudre ce problème. Ce qu’il ne faut pas, c’est que la voile tombe à l’eau car je ne veux pas la perdre ou m’épuiser à la remonter à bord gorgée d’eau…"
Dérive endommagée pour Philippe Monnet (La Boite à Pizza) Ultime
Philippe Monnet sur son Trimaran La Boîte à Pizza réalise un début de Route du Rhum plus qu'honorable. A 12h00, il pointait à la 6ème place. Seule petite ombre au tableau : le choc cette nuit avec un OFNI, endommageant légèrement la dérive. Rien de grave d'après l'intéressé…
Tandis qu’il s’accordait enfin un peu de repos cette nuit, La Boîte à Pizza a heurté un OFNI, « il était 3h30, le réveil a été brutal, j’ai fini les pieds coincés dans la table à carte ! Heureusement que j’ai perdu l’habitude de dormir la tête en avant, s’amuse le skipper, j’ai donc pris un grand coup dans la dérive, le bateau s’est arrêté net et le gennaker s’est un peu déchiré : on peut lire le journal à travers ». A priori plus de peur que de mal car la dérive était haute, « je crois que le bord d’attaque est en chou-fleur, il y avait de grosses vibrations qui viennent de se stopper donc il y a sûrement un petit bout qui s’est détaché. Mais il n’y a pas de voie d’eau au puits de dérive, ce bateau est vraiment costaud. Je ne suis pas trop inquiet pour la suite.»
Sources : Rivacom / La Route du Rhum / Safran
La Route du Rhum / Les avaries du jour
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ScanVoile
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11/03/2010 06:13:00 PM
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