Crédit : on Edition
Bien que l'équipe de médecins du MSOS (Medical Offshore Support) soit disponible 24h/24 pour les skippers de la VELUX 5 OCEANS, Gutek n'a pas jugé nécessaire de les contacter. Selon lui, la blessure n'est pas grave. Il a en revanche demandé quelques conseils à sa femme Eliza qui est chirurgien vétérinaire. Rappelons également que tous les skippers de la course autour du monde ont suivi une formation médicale avec les spécialistes du MSOS à La Rochelle avant le départ et qu'ils disposent à bord d'une trousse de secours élaborée pour la course au large.
Crédit : Zbigniew 'Gutek' Gutkowski
Échappée américaine
Depuis qu'il est repassé leader de la course samedi, le skipper américain engrange les milles et distance peu à peu ses poursuivants. Ces dernières 24 heures, Le Pingouin a gagné près de 30 milles supplémentaires sur son principal rival Operon Racing. Lentement mais sûrement, Brad Van Liew s'échappe seul en tête de la VELUX 5 OCEANS. Il espère ainsi cumuler une avance suffisante à l'approche de l'équateur pour ne pas être victime d'un éventuel resserrement de la flotte dans les zones de calmes
"Dans quelques jours, il va y avoir un effet d'élastique au passage du Pot au Noir donc je ne suis pas mécontent d'avoir creusé l'écart sur Gutek et Derek. Les alizés sont le bon endroit pour cela. Si vous avez la puissance nécessaire et la volonté d'y laisser quelques heures de sommeil, vous pouvez faire la différence". Après déjà deux tours du monde en solitaire, Brad Van Liew sait de quoi il parle quand il évoque la stratégie de course. Mais il sait aussi que la route est longue et qu'il faut ménager sa monture. "J'ai pas mal tiré sur le bateau ces derniers jours, parfois à la limite. J'étais tout le temps à 100% mais il faut faire attention de ne pas aller trop loin car cela peut vite se retourner contre vous".
Brad Van Liew était ce midi à un peu plus de 50 milles dans l'ouest de l'île Santo Antão dans l'archipel du Cap Vert.
Christophe Bullens au ralenti
Après son départ de la Rochelle dimanche matin, le Belge avait profité de conditions très favorables pour sortir du Golfe de Gascogne. C'était trop beau pour durer. Depuis le passage du Cap Finisterre, Christophe Bullens est ralenti par des vents faibles et irréguliers à l'ouest de la péninsule ibérique. Résultat : une vitesse moyenne en chute libre et un retard qui se creuse sur le reste de la flotte. Le skipper de Five Oceans of Smiles devrait retrouver du vent portant dans les prochaines heures, mais ce dernier sera t'il suffisant en force pour permette à Christophe de s'échapper des griffes de l'anticyclone des Açores qui a tendance à prendre ses aises le long de la côte portugaise. Les 24 prochaines heures s'annoncent déterminantes pour la suite de sa course.
Source : Velux 5 Oceans