Crédit : M Mochet
La mer pour passion
Lionel n'en fait pas mystère, il aime naviguer sur des bateaux de course, essayer d'aller le plus vite possible et, de préférence, être plus rapide que ses adversaires. Il avait fait une exceptionnelle démonstration de son talent en 2006 avec une traversée record de l'Atlantique et il espère bien gagner dans sa catégorie cette fois-ci. « Je suis un compétiteur, je prends les départs de courses pour gagner, c'est assez normal, non ? ». Parce qu'au fond, Lionel Lemonchois se considère comme quelqu'un d'ordinaire et se dit toujours surpris d'être l'objet d'admiration. « Je comprends que ça fasse rêver, parce que nous avons beaucoup de chance de vivre de notre passion et lorsque j'étais gamin, moi aussi des skippers m'ont fait rêver, mais je ne suis pas un héros ». En attendant, avant d'aller ‘faire son métier' sur l'eau comme il le dit, le skipper de Prince de Bretagne va se plier, de bonne grâce en réalité, à un autre exercice, celui de répondre aux sollicitations des journalistes.
La course à terre
A quatre jours du départ, les choses s'accélèrent à terre. Aujourd'hui, Lionel va enchaîner les rendez-vous avec les journalistes et, ce soir, c'est au journal de France 3 Ouest que le skipper de Prince de Bretagne est invité. Demain matin, à bord de La Recouvrance, il recevra les représentants des médias pour un petit-déjeuner, c'est également à bord de la goélette qu'une soirée avec les producteurs de légumes est organisée le même jour.
En fin de semaine dernière, Lionel disait sa chance d'être à Saint-Malo, même s'il trouvait le temps un peu long jusqu'au départ de la Route du Rhum-La Banque Postale. « Finalement, ça passe très, très vite » reconnaît-il ce matin.
Source : Prince de Bretagne