Crédit : Th Martinez / Cheminées Poujoulat
Conformément au règlement, les bateaux doivent être au port de Saint Malo ce vendredi à midi au plus tard. Ces derniers jours sont donc normalement consacrés aux ultimes préparatifs avant le grand départ. «En fait, je règle tout ce qui est cours pour que les choses continuent au mieux pendant la course. Du coup, c’est vrai que je fais en sorte d’optimiser au maximum le temps et de ne pas le gaspiller en me dispersant ». Bernard a néanmoins réussi à consacrer quelques heures de son précieux temps pour se rendre à La Rochelle et saluer les concurrents au départ de la Velux 5 Oceans, course qu’il a remportée à deux reprises. «C’est bien dommage, ils ne sont que cinq, c’est pourtant une superbe épreuve».
«Ce n’est jamais fini, mais on pourrait partir demain»
Ils sont comme ça les marins, perfectionnistes, précis, exigeants… Jusqu’au dernier moment, ils aiment peaufiner les réglages, régler encore et encore ‘deux ou trois petits trucs’, alors qu’au fond, ils sont prêts. «On a navigué jeudi et vendredi pour faire des images et régler quelques derniers détails pour les voiles et le mat. Mais comme il y avait peu de vent, ce n’est pas la peine d’insister, on a fait ce qu’on avait à faire, tout roule, il faut savoir mettre un point final». Décidément raisonnable et soucieux d’efficacité, Bernard s’interroge également sur l’utilité de convoyer lui-même le Class40 cheminées Poujoulat à Saint Malo. «En fait, ça va dépendre de la météo. Si le vent est faible, voire absent, ça va me prendre plus de 15 heures pour y aller au moteur. Ça n’a pas vraiment de sens, je ne m’entraînerai pas et je suis déjà allé, en août, repérer ce premier tronçon de la course quand j’étais sur la Solitaire du Figaro. Il vaut sûrement mieux que je fasse deux heures de moteur, mais en voiture pour monter à Saint Malo. Je prendrai ma décision mercredi matin, en fonction des conditions ».
Source : Cheminée Poujoulat