La Route du Rhum / Armel Le Cléac'h en route pour le Rhum (ITW)

C’est en véritable commandant de bord qu’Armel Le Cléac’h organise ses dernières journées à terre avant le départ de BRIT AIR pour Saint Malo, ce jeudi matin à 10 heures. Il le sait, une préparation parfaite à terre, est le meilleur garant des résultats en mer.

Crédit : B Stichelbaut / Brit'Air

Les fruits de l’expérience
A moins de 48 heures de larguer les amarres de Port la Forêt, son port d’attache, BRIT AIR est l’objet de toutes les attentions de l’équipe constituée autour d’Armel Le Cléac’h. «Nous avons un principe, quitter le ponton de Port la Forêt comme si nous quittions le ponton du port de départ d’une course. Ce qui est fait n’est plus à faire et, par expérience, je sais que même si 10 jours de stand by à Saint Malo paraissent suffisants pour s’organiser, ce n’est jamais le cas. Entre les rendez-vous fixés par l’organisation, les rencontres avec les médias et la partie plus sportive, comme les derniers briefings sécurité et météo, le temps file trop vite. Comme il n’est pas question d’être stressé, mais plutôt de bien vivre ces derniers jours avant le grand départ, on s’organise en conséquence. Tout est à bord de BRIT AIR, mon sac et même l’avitaillement, sauf le frais bien sûr ».
Parallèlement, Armel prépare également les derniers éléments techniques pour la course et la logistique de son équipe, c’est l’esprit libre que le vainqueur de toutes les courses de l’année en Figaro, entend gagner la cité malouine.

Un convoyage tranquille
Jeudi matin, Armel quittera Port la Forêt à 10 heures à la barre de BRIT AIR. A son bord, Gaël, son frère, le boat captain du 60 pieds Imoca, deux salariés de la compagnie aérienne et une journaliste. «Il ne va pas y avoir beaucoup d’air » prévient Armel qui, pour être à l’heure à Saint Malo (avant midi vendredi), a décidé d’avancer de quelques heures le moment du départ. «Il y a une petite bulle anticyclonique qui va laisser la place à une dépression vendredi après midi. Nous serons arrivés. Nous partirons au portant, dans 10 nœuds de vent, je pense, ensuite, on risque de faire un peu de moteur… Ce ne sera pas très sportif, mais ça va nous permettre de réaliser un dernier check up de BRIT AIR avant le départ, parce qu’une fois à Saint Malo, on ne sortira plus du port. Ça va aussi être l’occasion de faire un petit repérage entre Bréhat et Saint Malo, une zone que je ne pratique pas tous les jours et qui n’est pas des plus simples ».

BRIT AIR est attendu à Saint Malo vendredi dans la matinée.

Source : Brit'Air