A cet exercice, le skipper de Groupama 40 est certainement le meilleur de la flotte : « Nous sommes allés jusqu'au village d'Enix à près de 1000 mètres d'altitude. En 2h15 de vélo, avec Mark Turner, nous avons eu le temps d'admirer le paysage. C'était superbe ».
Crédit : Alain Paulhac / Groupama
Une fois rentré au port et après une bonne douche, Franck retrouvait son équipage pour un déjeuner à base de sucres lents. Le temps d'échanger sur les prévisions météo et de discuter avec les autres équipages, l'heure du briefing avec le directeur de course arrivait : deux premières manches prévues en dehors du port puis les cinq suivantes à l'intérieur des digues, sous les yeux des spectateurs.Pour la première, courue par tout petit temps, Groupama 40 devançait ses sept concurrents. Si la suite de la journée n'était pas aussi parfaite, l'on notait cependant une belle progression : « C'est vrai que l'on s'améliore mais ce sont encore une fois les quatre mêmes qui sont devant » résumait un Franck Cammas pas mécontent de sa journée.
Sur le filet du bateau, lors du débriefing, le tacticien Tanguy Cariou suggérait d'empanner plus en douceur tandis que Benoît Briand et Christophe Espagnon parlaient placement, stratégique s'entend.
Concentrées et déterminés, les hommes de Groupama 40 sont bien conscients de leur potentiel. Tout comme du niveau général très élevé : la dernière place du néo-zélandais Dean Barker étant là pour le prouver si nécessaire....
Source : Groupama