Eco 60 / Le compte à rebours commence pour la Velux 5 Oceans (Vidéo)

Le compte à rebours est lancé. Dans exactement un mois, les huit skippers de la VELUX 5 OCEANS 2010/2011 quitteront la France pour entamer un tour du monde en solitaire de 30 000 milles, répartis en cinq étapes. Le coup d'envoi de ce marathon de neuf mois sera donné le 17 octobre à 16h00 de La Rochelle.

Les courageux marins qui franchiront la ligne de départ ce jour-là inscriront leur nom aux côtés des 123 hommes et femmes ayant participé au Défi Absolu en Solitaire depuis sa création en 1982. Une centaine au départ, mais un total de seulement 73 à l'arrivée... Des chiffres qui en disent long sur les difficultés qui attendent les marins.



À bord de leurs monocoques de 18 mètres, les Eco 60, les huit skippers de la VELUX 5 OCEANS devront faire face à des situations souvent dangereuses. Ils devront affronter des vents d'une violence rare, des vagues gigantesques et supporter des températures extrêmes, du froid glacial des Mers du Sud à la chaleur humide des Tropiques. Ils devront aussi surmonter le stress et la fatigue, tant sur le plan physique que psychologique.

Pour l'heure, les huit skippers entament leur dernière phase de préparation. L'Américain Brad Van Liew et le Canadien Derek Hatfield sont actuellement en convoyage sur l'Atlantique pour rejoindre La Rochelle où ils sont attendus la semaine prochaine. Le Belge Christophe Bullens vient quant à lui de terminer son parcours de qualification de 2500 milles qui l'a emmené de Plymouth en Angleterre, au large du Fasnet en Irlande, autour de l'archipel des Açores, le long des côtes portugaises, et jusque Brest en Bretagne. Deux autres skippers sont en également en qualification. Le Britannique Chris Stanmore-Major est parti de Cowes en Angleterre cette semaine et navigue actuellement au large des côtes françaises. Quant au Polonais Zbigniew Gutkowski, il a quitté La Rochelle aujourd'hui. L'autre Anglais de la flotte, Simon Chalk, attend la naissance de son deuxième enfant avant de partir en qualification. Enfin, l'Australien Garry Golding et le Français Charles Hedrich continuent de se préparer pour la course.

Une fois qualifiés, les huit marins se retrouveront à La Rochelle fin septembre pour la dernière ligne droite avant le départ. Le Village de la VELUX 5 OCEANS ouvrira ses portes le 9 octobre au Bassin des Chalutiers et de nombreuses animations sont prévues autour de l'événement, notamment des concerts et des spectacles de danse, des démonstrations de sports nautiques dans le port de plaisance, et surtout l'occasion pour le public de rencontrer les skippers de la VELUX 5 OCEANS. Le 13 octobre, le trois-mâts barque français Le Belem rejoindra la flotte des Eco60 dans le port de La Rochelle. Et quatre jours plus tard, les concurrents s'élanceront enfin pour la première étape de leur tour du monde, direction Cape Town en Afrique du Sud.

tout juste un mois du départ, la pression commence à monter pour les skippers de la VELUX 5 OCEANS. C'est une période très intense pour eux mais aussi passionnante. Cette édition promet d'être très disputée sur l'eau et nous sommes impatients de rejoindre La Rochelle pour le début des festivités et pour le grand jour le 17 octobre" a déclaré le directeur de course David Adams.

La compétition est au coeur de la VELUX 5 OCEANS, mais la course a aussi l'intérêt de porter un message fort pour la planète. Les huit skippers engagés autour du monde sont aussi impliqués dans le programme TAKING ON THE ELEMENTS lancé par les organisateurs de la VELUX 5 OCEANS pour renouer le lien entre la course océanique et son environnement et relever le défi du développement durable. À bord de leur Eco 60, les concurrents donneront l'exemple en montrant comment gérer au mieux les ressources en énergie, en eau potable et en nourriture, ainsi que leurs déchets.

La Classe Eco 60, qui sera inaugurée dans cette édition de la VELUX 5 OCEANS, permet de 'recycler' les monocoques Open 60 construits avant 2003 et toujours capables des meilleures performances.  Elle offre ainsi une alternative plus économique et plus écologique à la nouvelle génération d'Open 60, très coûteuse. La course au large a pendant trop longtemps été tournée vers l'argent. Ce n'est plus le cas aujourd'hui grâce à la Classe Eco 60 qui met de nouveau l'accent sur l'aventure, sur la navigation et sur le talent des marins, tout en se plaçant comme modèle pour le respect de l'environnement. Ces bêtes de course, capables d'atteindre des vitesses supérieures à 30 noeuds (55km/h), comptent parmi les bateaux les plus rapides du monde. En étant soumis à des règles de classe qui imposent une consommation limitée d'énergie fossile et encouragent le recours aux énergies renouvelables telles que le solaire ou l'éolien, les Eco 60 écrivent une des pages les plus passionnantes de l'histoire de la course au large.

Source : Velux 5 Oceans