crédit : Yann Riou / Groupama
Avec une bonne quinzaine de milles d'avance, l'équipage de Groupama 70 devrait pouvoir bénéficier le premier de la bascule du vent à l'Ouest. Un vent qui restera léger, correspondant bien aux conditions préférées des Espagnols lors de la dernière Volvo Ocean Race...
Interrogé sur les différences entre Groupama 70 et un Imoca 60 comme Safran (à bord duquel il a remporté la transat Jacques Vabre avec Marc Guillemot), Charles réponde : « Groupama 70 va trois à quatre noeuds plus vite que Safran. Or, c'est la vitesse qui rend un bateau dangereux. Je ne me suis jamais autant attaché pour manoeuvrer. Il ne faut vraiment pas plaisanter avec la sécurité car on manoeuvre souvent et on se fait très vite emmener par la mer, par les vagues. J'ai été agréablement surpris, les gens sont très rigoureux, beaucoup plus que nous français. C'est rassurant de naviguer avec un tel équipage. C'est parfois contraignant de s'attacher, mais c'est indispensable ».
Pour ce qui est de l'ambiance à bord, Charles Caudrelier apprécie le mélange des cultures : « Depuis que nous naviguons dans du vent médium, tout le monde se détend, en profite, se découvre un peu. On parle, on plaisante. On apprend à se connaître. Chacun à son humour, sa façon de vivre. Les étrangers ont davantage l'habitude du mélange des cultures. Ils sont très à l'aise. C'est un point que j'aime bien, je trouve ça génial de partager cette aventure »
Source : Groupama
Source : Groupama