La Solitaire du Figaro / Des Skippers Macif impatients d'être à Mardi

Ça y est, nous y sommes. Celle qu'ils attendent tous, celle qu'ils préparent des mois durant, celle qui marquera leur saison : la Solitaire du Figaro, débute dans six jours, mardi 27 juillet prochain. Les deux Skippers Macif et les 43 autres concurrents engagés sur cette 41ème édition sont tous réunis au Havre depuis hier. Le compte à rebours est lancé... Vivement mardi !


Une de plus ? Non, la Solitaire du Figaro n'est jamais deux fois la même épreuve. Certes, il y a toujours un plateau sportif exceptionnel, un parcours aux difficultés multiples, dix à quinze concurrents au moins qui peuvent l'emporter.... Cette année encore, la Solitaire du Figaro sera fidèle à ce schéma là. Qui s'en plaindra d'ailleurs ? Mais, surtout, ce qui fait le piment de cette épreuve humaine, sportive, d'un niveau extrêmement relevé, c'est de la vivre de l'intérieur et d'en faire partager le caractère exceptionnel.

Gagner, briller, mais pas seulement...
Et c'est bien ce que s'apprêtent à faire Eric Peron et François Gabart. Tous deux sont bien évidemment prêts et bouillonnent d'impatience en attendant mardi le coup d'envoi de la première étape entre Le Havre et Gijon en Espagne. Mais lorsqu'on les interroge sur leurs objectifs, sur la concurrence en présence, les réponses sont pleines de nuances. Briller, donner le meilleur voir plus encore, ils sont là pour ça. C'est le métier qu'ils se sont choisis. Alors, que dire de plus que cette soif de bien faire ?
« Je n'aime pas trop parler d'objectifs. Si je termine dans les 10 premiers, ce sera bien. Je n'ai pas de complexes par rapport à la concurrence. Je sais où j'en suis au niveau sportif. Je vais faire ma course, privilégier la stratégie » , explique Eric Peron.
« Il est toujours délicat de parler d'objectifs. Je suis là pour gagner, mais pas seulement... Je sais que je suis capable d'être devant, mais je ne suis pas un favori. Je fais partie du petit groupe juste après les favoris. Je ferai bien sûr le maximum, je peux gagner, comme faire dans les dix... ou moins bien ! Globalement si je termine dans le top ten ou si je décroche un podium à une étape je serai très content ! » , commente François Gabart.

Aux petits soins
A quelques jours du grand départ, puisque tout est prêt, on affine, on peaufine, on commence à scruter la météo et, surtout, on essaie d'emmagasiner de l'énergie, toujours et encore plus d'énergie.
« Je fais des siestes ! » , lance François, « je suis en forme, je sais que j'ai de la ressource, de l'énergie dans laquelle je pourrai puiser si besoin. Je compte notamment là-dessus pour compenser d'éventuelles erreurs de jeunesse ! »
Pour Eric, le constat est un peu différent. Récemment opéré à la main, il ne sait pas encore si son doigt sera complètement cicatrisé dans six jours. « Je n'ai pas encore récupéré la mobilité totale de mon doigt, mais je suis capable d'y aller. Je suis confiant. Et puis, la course ne va pas se jouer sur un envoi de spi ! »

1ère étape décisive
A quelques jours d'une première étape qui s'annonce très exigeante, les deux Skippers Macif ont mis toutes leurs chances de leur côté (accident mis à part pour Eric) pour figurer au mieux sur cette épreuve phare de la saison. « C'est ma première grande course sous les couleurs de la Macif et ce ne sera pas la dernière » , annonce François Gabart, « nous travaillons en permanence au sein du team Skipper Macif pour que tout se passe au mieux. » « La première étape sera décisive » , prévient Eric, « il y a d'abord deux jours épuisants en Manche le long des côtes avec du travail en permanence, avant d'attaquer une transgascogne vers Gijon : cela risque fort de générer de gros écarts... »

Voilà, on vous l'avait dit, avant même de commencer, cette 41ème Solitaire du Figaro nous tient déjà en haleine ! Alors, vivement Mardi !

Source : François Gabart