Crédit : Y.Zedda
Interrogé sur sa capacité à manoeuvrer seul un bateau conçu pour 10 équipiers, Franck se déclarait agréablement surpris : « Certaine manoeuvres comme l'empannage ou l'enroulé de gennaker sont très physiques et surtout très longues. Il faut donc toujours bien anticiper pour ne pas se retrouver en mauvaise posture, surtout quand le vent se renforce ».
Sur le pont largement remanié depuis la victoire du trophée Jules Verne, le skipper de Groupama 3 peut ainsi actionner les winches par la force des jambes quand ses bras sont en feu : « l'idée du vélo n'est pas totalement neuve puisqu'elle a déjà été exploitée sur les bateaux de la Coupe de l'América il y a une trentaine d'années. A bord de Groupama 3, le vélo me permet d'alterner entre le travail des bras et celui des jambes. Je perd donc moins de temps lors des manoeuvres ».
Quant à son aisance en solitaire, Franck est très positif : « Groupama 3 est beaucoup plus stable sous pilote automatique que ne l'étaient Groupama 1 et 2. Je vais enfin pouvoir faire autre chose que barrer. Et puis j'ai réussi à tenir des vitesses moyennes beaucoup plus élevées. C'est très encourageant pour le Rhum car le niveau sera très relevé face à Thomas Coville, Francis Joyon ou Yann Guichard. Sans oublier Sidney Gavignet qui a l'expérience des gros bateaux ».
*Groupama 3 est parti de Lorient, le mercredi 7 juillet dernier et est revenu le dimanche 11 au soir.
Source : Groupama