Crédit : DCNS
Vous serez à bord d’un Farr 30, voilier monotype, quelles sont les principales différences avec un 6O pieds, tel que le DCNS 1000 ?
« Après avoir navigué seul à bord d’un 60 pieds, naviguer en équipage sur un plus petit bateau me semble être « un jeu d’enfant ». Les manœuvres sur le DCNS 1000 sont plus contraignantes, on doit toujours être dans l’anticipation. Cela permet, en passant à un bateau plus petit comme le Farr 30, d’être plus attentif aux manœuvres, aux réglages et à la stratégie, notamment lors du placement vis-à-vis des autres bateaux. On y réapprend la précision liée à la finesse des petits bateaux. »
Quel est l’aspect complémentaire de cette expérience qui vous servira pour la suite ?
« L’équipage avec lequel je naviguerai est composé de skippers américains qui ont déjà réalisé des courses telles que la Coupe de l’America ou encore la Course autour du monde en équipage. Ils sont très expérimentés en course en équipage à l’inverse des français qui eux le sont en course en solitaire. Il y aura donc un échange enrichissant, notamment sur les méthodes employées. Je vais également pouvoir pratiquer l’anglais, c’est essentiel dans mon métier. »
En quoi ce Tour de France vous permettra-t-il d’optimiser votre participation prochaine à la Route du Rhum ?
« Je vais y côtoyer quelques pointures de la course au large, je pense à Jérémie Beyou qui fait partie d’ailleurs de mon équipage et qui a participé au dernier Vendée Globe mais également au dernier vainqueur de la 40ème Solitaire en Figaro, Nicolas Lunven. Nous sommes toujours à quelques mètres les uns des autres et cela favorise l’esprit de compétition. Même si nous ne serons qu’une dizaine de la classe IMOCA au départ de la Route du Rhum, nous serons au coude à coude et il sera préférable de faire déjà partie des premiers dès le début. »
Source : DCNS / Les Filières du Talent