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Un trio de tête s’est détaché dès hier soir du peloton : Jörg Riechers (Mare.de) et Guillaume Le Brec (Eva Luna) sont ce matin au coude à coude le long de la côte Est de l’île de Groix. A moins d’un mille dans leur sillage, Romain Bouchet (Brazelleg) s’accroche solidement à ces deux favoris.
Ces trois là sont les premiers à avoir franchi le Raz de Sein, avant 16 – 17 h hier, avant que le courant contraire ne vienne tout bloquer dans leurs sillages. Pendant plusieurs heures, en effet, hier soir, le gros du peloton est resté bloqué. La majorité a dû mouiller pour ne pas reculer. La course n’a repris son cours que vers 23h…
A 1 heure du matin, les vitesses moyennes étaient même de 5 à 6 nœuds. Depuis, le rythme diminue doucement mais sûrement. Certains ont tenté d’aller chercher du vent au large, d’autres ont privilégié l’orthodromie. D’un bord à l’autre, la régate se joue, au près.
Dans de telles conditions, un petit réglage bien senti au bon moment, une veine de vent, un coup de chance, et c’est l’échappée belle… au moins pour quelques minutes. Inversement, des paupières trop lourdes qui vous emmènent du mauvais côté, une bulle de calme, et l’on reste inexorablement scotché.
A 2 - 3 nœuds vers Groix pour le peloton et vers les Birvideaux pour le trio de tête, la matinée s’annonce difficile. Le vent tombe et la brise thermique ne devrait pas se lever avant le début d’après-midi. D’ici là, il va falloir tenir bon, lutter contre le sommeil et avancer.
Les premiers sont attendus à la mi-journée (au plus tôt) aux Birvideaux. Ils pourront alors attaquer leur remontée en direct vers Douarnenez, au près donc.
Source : Trophée Marie Agnès Péron