Tour de France à la Voile / Joli début de Nouvelle Calédonie

La recette est simple : du soleil, dix nœuds de vent thermique, une session d’entrainement et un prologue disputé pour une première journée de course appréciée ! Au programme : quatre procédures de départs suivies d’un prologue, le tout de coefficient zéro.

Crédit : JM Liot / TFV 10

Le vainqueur de ce parcours à trois allers-retours, non comptabilisé mais symbolique ? L’équipage de Nouvelle-Calédonie, fort d’une confortable avance sur la ligne d’arrivée devant Courrier Dunkerque, deuxième, et Oman Sail’s Renaissance, prometteur troisième. Les Hollandais font une entrée remarquée dans cette édition 2010 puisque les premiers amateurs sont l’équipage de Brunel et les premiers étudiants, TU Delft.

Damien Iehl

Crédit : JM Liot / TFV 10

Le premier M34, Batistyl – Ville de Pornic, était aussi de la partie aujourd’hui. Il s’est mêlé aux Farr 30 et termine en deuxième position du prologue. Le premier exemplaire de ce plan Joubert-Nivelt, support officiel du Tour de France à la Voile à partir de 2011, a pu faire ses « premiers pas » sur le TFV avec, à la barre, un des meilleurs skippers internationaux : Dean Barker. « C’était seulement son troisième jour de navigation et c’était vraiment prometteur, » affirme-t-il au moment de baptiser le M34 sur le port de Dunkerque. Le skipper néo-zélandais a barré le bateau pendant deux jours au large des plages flamandes. « C’était bien, même s’il reste encore beaucoup à faire pour l’améliorer. J’ai apprécié ces deux jours de navigation et j’espère pouvoir de nouveau naviguer plus tard dans l’année ! »

Naviguer ? Voilà ce que Supelec va enfin pouvoir faire ! L’équipage étudiant n’avait pas passé le premier contrôle de jauge et a dû rester à terre aujourd’hui. En fin d’après-midi, ils ont appris qu’ils pouvaient participer à la course. Les 28 Farr 30 sont désormais réunis, et la fête peut continuer.

Ils ont dit :
Dean Barker, parrain du M34 :
« C’est un grand honneur d’être ici pour baptiser le bateau, d’être son parrain. J’ai apprécié ces deux jours de navigation. C’était bien, même s’il reste encore beaucoup à faire pour améliorer le M34. C’était seulement son troisième jour de navigation et c’était vraiment prometteur. A bord, nous avons parlé un mélange de français et d’anglais… Avec une majorité de français ! J’en ai vraiment profité. Et sur l’eau, la flotte du TFV est très compétitive. La course va être rude, le niveau est élevé. »

Damien Iehl, barreur de Nouvelle Calédonie :
« Avant le prologue, nous avons d’abord fait quatre départs avec des bouées au vent très proches, c’était un bon entrainement. Depuis quelques régates, l’équipage est assez content des voiles et du bateau. Tout le monde à bord a l’habitude de naviguer en Farr et c’est pas mal. Il nous faut encore nous roder. C’est mieux de commencer comme ça, mais la route est longue. »

Source : Tour Voile
revient sur cette première manche. C’est lui qui barre le bateau néo-calédonien en l’absence de son skipper, Bertrand Pacé « Au moment du prologue, le courant s’est inversé et n’était plus dans le sens du vent. Le départ était donc primordial parce qu’il fallait aller dans le chenal, à gauche du parcours. Nous avons réussi à prendre le meilleur départ en partant à la bouée pour ensuite passer la bouée au vent en tête et creuser suffisamment pour garder notre avance. »