Crédit : Team PRB
Sur le ponton, les invités attendent avec impatience de monter à bord et de rencontrer Vincent Riou, le skipper. Comme lors d’une « portes ouvertes », les visites s’enchainent et les questions se succèdent. Vincent et son équipe se chargent de renseigner les invités ; la performance et le confort sont parmi les thèmes qui intéressent le plus. Certains s’installent sous la casquette pour discuter avec Vincent tandis que d’autres découvrent l’intérieur épuré du monocoque. Tous ressortent avec le sourire et poursuivent les discussions sur le ponton d’où partiront, en novembre 2012, PRB et ses adversaires pour le tour du monde sans escale et sans assistance.
Parmi les invités de PRB, on notera la présence des représentants de Bouyer Leroux, co-partenaire du monocoque, de Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée, Jean René Bernaudeau, ancien coureur cycliste et directeur sportif de l’équipe BBox Bouygues Telecom sur le Tour de France, Christophe Chabot, président d’Akena Vérandas, lui aussi sponsor d’un 60’ pour le Vendée Globe ou encore de l’emblématique patron de Fleury Michon, Yves Gonnord, société qui a, elle aussi, écrit de très belles pages de la voile.
Pour chacun d’entre eux, l’approche est différente. Bruno Retailleau se dit impressionné par le concentré d’ingéniosité réuni dans le tout nouveau 60’. Il salue aussi l’engagement de PRB dans la voile. « L’effort dans la durée fait partie des qualités vendéennes. L’investissement de PRB est durable et on sait que ce type de démarche est vertueux » explique-t-il à l’issue de sa visite. Jean-René Bernaudeau voit quant à lui plusieurs similitudes entre le monde du cyclisme et celui de la voile basés tous les deux sur le tryptique fiabilité/performance/préservation du sportif. Quant à Christophe Chabot, il est venu en ami. Il connaît bien Jean-Jacques Laurent à qui il a racheté l’ancien PRB qui navigue désormais sous les couleurs d’Akena Vérandas. Des p asserelles entre vendéens que Jean-Jacques Laurent aurait plaisir à voir se développer.
Interview de Jean-Jacques Laurent, PDG de PRB :
«Aujourd’hui, il s’agit de présenter le bateau aux amis, industriels et entrepreneurs vendéens. Ils vont visiter le bateau et rencontrer Vincent. Ceux qui produisent la Vendée ne sont pas toujours invités à visiter les 60’ du Vendée Globe. Nous voulons leur montrer le bateau et peut être que cela leur donnera envie de participer au Vendée Globe. La Vendée occuperait alors une place encore plus grande dans cet événement sportif majeur. Cela nous permet aussi de reparler de notre objectif sportif, le Vendée Globe à la fin de l’année. Demain, je vais navigue pour la première fois sur le nouveau PRB ! Les premiers résultats du bateau à Douarnenez sont encourageants mais ils ne faut tirer aucune conclusion hâtive. Justement, la Route du Rhum sera vraiment l’occasion de voir les performances du bateau face &agrav e; la plupart de ses adversaires du Vendée Globe. »
Interview de Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée :
« Ma première impression est que le nouveau PRB est vraiment fait pour la navigation en solitaire. C’est même toute la logique du bateau. Il y a beaucoup de choses ingénieuses à bord. C’est un point d’aboutissement fabuleux et un outil de navigation qui marque une nouvelle frontière ; On sent qu’il s’agit bien d’une nouvelle génération de 60’. Au sujet de l’engagement de PRB dans la voile, je dirais que l’effort dans la durée fait partie des qualités vendéennes. L’investissement de PRB est durable et on sait que ce type de démarche est vertueux. »
Interview de Jean-René Bernaudeau, directeur sportif de l’équipe cycliste BBox Bouygues Telecom :
« Ce qui frappe quand on voit PRB, c’est l’importance de la technologie. Je suis particulièrement intéressé par cela. L’aventure m’intéresse moins que la performance. On voit que toute l’équipe a vraiment mûri ce projet et que tout est étudié pour gagner en fiabilité et aussi en confort. Je trouve qu’il y a beaucoup de similitudes avec le vélo. Nous sommes par exemple des pinailleurs sur les réglages dans l’objectif de rechercher la performance. Ici c’est pareil mais davantage sur la fiabilité. Et puis, Vincent Riou doit aussi gérer la fatigue surtout par exemple dans le dernier quart d’une Route du Rhum. Il faut éviter de perdre toute concentration. En vélo, on retrouve aussi cela. »
Source : PRB