© J.Vapillon
Témoignages…
«Douarnenez, c'est un aggloméré de bonne humeur, de belles navigations, de convivialité, de verdure et de paysages relaxants. On dit souvent que lesBretons ont la tête dure, les "Penn Sardin" de Douarnenez ont la tête plus dure encore, qui leur permet de préserver toutes ces qualités». Michel Desjoyeaux.
«J'ai eu l'occasion d'en visiter un certain nombre dans le monde, mais la baie de Douarnenez reste pour moi toujours dans le haut du classement des plus beaux stades nautiques tant pour la compétition que pour le plaisir des yeux. Et une fois le bateau amarré, l'accueil des Pen Sardin est toujours aussi chaud, Cheyeyeye... Le Grand Prix de Douarnenez ? Une fabrique de belles émotions et beaux souvenirs !» Roland Jourdain.
«Le Grand Prix de Douarnenez est un évènement unique ! Unique par son format qui fait partager la même passion a tous les supports, unique par son site, probablement la plus belle baie d'Europe, unique par la liste des palmarès sans fin qui aiment s'y retrouver, médaillés olympiques, champions du monde, d'Europe, recordmen de vitesse, recordmen océaniques…Aucun évènement n'a jamais réussi à réunir autant de talents et de sourires sur un même plan d'eau. Réussir cette édition 2010 malgré le retrait du partenaire historique est plus un gage de succès a terme que l'inverse, nul doute que l'événement mérite un partenaire à la hauteur de sa dimension, ce qui ne saurait tarder avec le soutien de tous ! Si à chaque fois qu'un partenaire change de stratégie il fallait mettre en doute la qualité d'un évènement, tous les évènements du monde se seraient arrêtés depuis longtemps. Les vrais "rendez vous" sont immortels !" Bruno Peyron.
© J.Vapillon
«C'est une épreuve que j'affectionne beaucoup même si ce type de compétition n'est pas ma discipline de prédilection. Je viens depuis quatre ans. D'abord pour me faire plaisir, rencontrer d'autres compétiteurs et, surtout, revenir à Douarnenez. Le grand Prix de Douarnenez, c'est pour moi une dimension liée avant tout au plaisir plutôt qu'aux résultats.» Alex Caizergues.
«Cela fait 10 ans que le grand prix de Douarnenez se déroule dans l'une des plus belles baies d'Europe. Chaque année, cet événement exceptionnel et unique en son genre nous invite à voyager au cœur d'une organisation conviviale et atypique. Sans cette mobilisation si importante de tous ces bénévoles, il serait impossible que cet événement ait lieu. Un fameux mélange de navigations dans des conditions extrêmes ou tout simplement aux couleurs exceptionnelles nous transporte pour un court moment dans un autre monde : celui du partage, de la convivialité et de la confrontation sur l'eau dans le respect des règles de course. Pour ne rien oublier, cet événement est le seul à ma connaissance dans le monde du nautisme qui réunit en même lieu et aux mêmes dates des champions du monde, d'Europe et des champions olympiques ou tout simplement des compétiteurs inconnus toutes disciplines confondues mais souhaitant partager un moment rare et unique. Longue vive au grand prix de Douarnenez !» Bruno Stroka.
«Sur les quatre jours de course, j'ai dû embarquer au moins une dizaine d'équipiers différents ! C'était génial ! En plus on s'est bien bagarré sur l'eau, il y avait vraiment du jeu. Le Grand Prix de Douarnenez est un format de course idéal pour notre classe». Tanguy de Lamotte.
«J'aime beaucoup le plan d'eau et l'accueil à Douarnenez. Je suis venu dès 1973 et j'aime beaucoup être à Douarnenez. J'ai plus de 100 titres, et tous sont importants. Mais si je devais choisir, ce serait ma Médaille d'Or Olympique. J'ai commencé à faire du Dragon quand j'avais 16 ans. C'est une grande famille, ça nous donne à tous de grands plaisirs, notamment ici, à Douarnenez». Paul Jensen.
«La baie de Douarnenez est extrêmement intéressante. On y rencontre toutes les conditions. Si tu sais naviguer ici, tu peux naviguer partout. ce qui m'a frappé, c'est la similitude avec la journée charnière des derniers J.O. en Chine. Il y avait trois manches. Les conditions étaient les mêmes, le vent, les lumières, le paysage. C'est incroyable. Et je ne m'en suis pas sorti. J'ai vu toutes les erreurs que j'avais faites. Si j'avais navigué comme à Douarnenez, nous aurions vraisemblablement été champions olympiques». Xavier Rohart.
Et demain ?
Ainsi donc s'est achevée l'édition 2010, «unique, inouïe, exceptionnelle», les adjectifs ne manquent pas pour la qualifier. L'avenir de ce rendez-vous pourrait être moins lumineux que les souvenirs engrangés par ses participants si l'ensemble de ces acteurs n'étaient pas déterminés à le faire perdurer. A commencer par Louis Urvois, le président de la SRD. «Pour que cet événement dure, il doit se développer. Il est bénéfique à Douarnenez parce qu'il attire du public en début de saison touristique ; Il génère des retombées médiatiques, de l'image et de la notoriété, il attire des régatiers du monde entier. L'avenir du Grand Prix c'est de passer à une étape suivante et de créer une course au départ de Douarnenez pour les grandes séries que sont les Imoca, les Class40 et les Multi50 en plus de ce qui existe déjà avec les runs, les côtiers et, bien entendu, les Kites et les Dragon. Nous pensons à une course d'étapes entre Douarnenez, Cascais au Portugal, Cowes en Angleterre et retour à Douarnenez. En montant en puissance, nous deviendrons plus attrayant pour un sponsor éventuel ».
Source : Grand Prix de Douarnenez