© Gilles Martin Raget / Groupe Bel
Un hamac de compétition !
« On ne peut pas toucher au bateau puisque nous avons tous les mêmes « mobylettes ». Par contre, on peut rendre les bonhommes plus performants, par le confort à la barre ou dans le bateau, pour dormir par exemple, » explique Kito. « Les bannettes mesurent 1,70m et Seb….1,93 ! On a donc imaginé un hamac qui s'installe à plusieurs endroits dans le bateau, suivant que l'on navigue au près ou sous spi ! On déplace déjà 200 kilos de matériel pour optimiser l'assiette du bateau selon l’allure et là, on matosse* aussi les marins !
Barre et siège « customs »
Sur le pont, chacun va barrer 12 heures sur 24, une épreuve de force pour le dos et le corps en général. En 60 pieds, Kito a choisi des barres à roues pour être « face à la piste » et accorde aussi beaucoup d’importance aux sensations de barre, une approche reproduite sur le Figaro. « Nous avons une barre différente des autres, » poursuit le Méditerranéen, « plus grande que la version classique. Elle permet d’être moins cassé en deux et d'avoir une meilleure prise sur le bateau avec de bonnes sensations. Nous avons aussi un super siège de barre en polyester, amovible d’un bord du l’autre, qui permet de bien se caler, de reposer les muscles du dos et d'être efficace plus longtemps. »
Séb, responsable du « confort nourriture »
Tout droit issu de son expérience des grands « multis », Sébastien a embarqué des boîtes isothermes pour les repas ou encore des mugs à capuchon. « C’est vraiment bien, tu bois enfin du café chaud ! Tu peux aussi préparer le repas de l’autre et il reste chaud pendant plusieurs heures. C’est important de bien manger à bord et en bonne quantité, » explique-t-il. Des détails qui n’en sont pas et c’est l’expérience qui parle. Pour ce qui est de la préparation en général du bateau, Sébastien précise que « l’on retrouve la même qualité de réalisation sur le Figaro Groupe Bel que sur le 60 pieds, grâce à l'équipe technique qui apporte son expertise dans beaucoup de domaines et c'est un vrai plus pour nous ! »
La convivialité aussi au service de la « perf »
« Nous faisons des quarts de trois heures, avec un encas ou un repas à chaque fois, » poursuit le Brestois. « L’idée est d’échanger à cette occasion sur la stratégie, les choix à faire et également prendre des nouvelles de l’autre. C’est essentiel de partager les choses, pour l’ambiance mais aussi pour la marche du bateau. Tu as vite fait de rester dans ta bulle, surtout que Kito et moi, nous ne sommes pas de grands bavards en mer. »
Dernières courses de produits frais, rendez-vous avec les médias, étude de la météo, finitions sur le bateau, la « job list » est encore bien chargée pour les marins. Dimanche, ces deux-là prendront le large avec des conditions calmes au départ, comme sur les premiers jours de course. Ensuite, on annonce une dépression et du près pour descendre aux Canaries.
* Mot du jargon pour ces déménagements permanents
Source : beltchiztour.com