Crédit : AGR la Mondiale
Au large de la côte africaine, les choses semblent se préciser pour les 25 Figaro engagés dans la Transat AG2R La Mondiale. Cette nuit en effet, la tête de la flotte franchira ce qui marquera la fin du premier tiers de la course : la bouée virtuelle de La Palma. Dans cette tête de flotte, on retrouve aux avant-postes le Figaro Savéol, poursuivit par quatre Figaro qui se verraient bien lui passer devant, ou tout du moins le seconder pour clore ce premier acte de course. « Nous avons Cercle Vert tout près de nous, Brit Air n’est pas très loin non plus. Nous sommes quatre concurrents à la poursuite de Romain et Sam, quatre à vouloir passer La Palma juste derrière eux. En soit, être bien classés pour passer cette marque, ça n’a pas grande importance, mais avec Gérald on s’était fixés d’être dans le top 5, à moins de 30 milles du leader pour la franchir, alors on donne tout et pour le moment on n’est pas trop mauvais à ce jeu-là ! », rapportait Jeanne, contactée par son équipe à terre peu de temps avant le classement de 11h00 ce matin. Un rythme d’enfer à bord du Figaro Banque Populaire
Pour atteindre leur objectif, Jeanne et son co-skipper Gérald ne se ménagent pas. A bord, c’est dans un mélange d’excitation et de « self-control » que le duo s’affaire, comme en témoigne l’Axonaise : « Nos journées sont hyper rythmées : on dort environ une heure, puis un peu de météo, une petite collation et hop de retour sur le pont. On est comme des fous, on se parle à peine entre nos rotations, chacun sait ce qu’il doit faire ! On est dans une super bonne dynamique à bord, tout en étant toujours rigoureux sur les horaires, car on ne va se mettre dans le rouge au moment où ça commence à devenir sérieux ! Il n’y a pas de grande stratégie à mettre en place pour arriver jusqu’à la marque, il suffit de bien barrer, d’aller tout droit, le plus vite possible. On est au taquet, on ne lâche rien. »
Conditions météo jusqu’à La Palma
Pour le moment, le Figaro Banque Populaire progresse à environ 9 nœuds, dans une quinzaine de nœuds de vent, mollissant en fin de journée. « Le bateau file bien, on est au largue, sous spi. D’après mon dernier routage on devrait passer les Canaries aux alentours de 23 heures. », concluait Jeanne.
Il faudra donc s’armer d’encore un peu de patience pour connaître le classement au passage des Canaries. Mais soyons-en sûrs, Banque Populaire, à 11.1 milles du premier, a bien l’intention de respecter les objectifs fixés.
Source : Banque Populaire