Encore 4 500 milles avant de voir poindre à l'horizon la terre du Finistère ! Et onze jours à Franck Cammas et son équipage pour espérer battre le record autour du monde ! Il reste surtout à se sortir de la nasse qui enferre Groupama 3 depuis plus d'une journée dans des vents instables et peu favorables... Et surtout une volonté sans faille d'un équipage de dix hommes focalisés sur un objectif accessible, même s'il est toujours délicat de se projeter à dix jours quand on est en mer. Avec, quoi qu'il arrive, une énergie et une ambiance à bord du trimaran géant tellement positive que les obstacles sur la route ne sont qu'une anecdote éphémère...
Crédit : Team Groupama
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Groupama 3 navigue contre le vent depuis le cap Horn : avant de trouver des vents plus favorables, il faudra attendre la nuit de vendredi à samedi... Les prochaines 36 heures sont donc encore difficiles, car ils vont devoir franchir une dorsale anticyclonique. Après le Pot au Noir, les alizés de Nord-Est sont bien installés dans l'Atlantique Nord : il faut ensuite qu'une dépression se crée sur le continent nord américain pour propulser le trimaran géant très rapidement vers Ouessant et c'est une forte possibilité ! » précisait
Sylvain Mondon de Météo France.
Le trimaran géant réussit encore à maintenir un écart stable par rapport au temps de référence car Orange 2 n'avait, au même moment, pas été très favorisé par Eole en 2005. Quand l'un doit tirer des bords pour gagner dans le Nord, son prédécesseur avait dû patienter pour atteindre les alizés de l'anticyclone de Sainte-Hélène. Avec environ 300 milles de retard, Franck Cammas et ses hommes sont encore dans le match car la remontée de l'Atlantique Nord n'avait pas été très rapide pour Bruno Peyron et son équipage... Mais chaque heure compte.
Source : Groupama