Depuis le jeudi 12 novembre, Safran mène la danse et impose un rythme effréné à cette Transat. La mi-course a été franchie la nuit dernière et le duo Guillemot - Caudrelier Benac espère aborder l’arc Antillais dès jeudi.
Pas de répit sur la grande bleu. Marc Guillemot et Charles Caudrelier Benac enchaînent les manœuvres sans états d’âme pour rester bien en phase avec les éléments. Petit spi, grand spi, gennaker, code O, toutes ces voiles ont été utilisées à un moment ou à un autre pour optimiser la marche en avant du bateau. « Notre décalage au sud a été payant, nous glissons maintenant en route directe vers les Antilles. On devrait franchir les îles jeudi vers midi. D’ici là notre avance pourrait s’accroître sur les autres, sauf sur Groupe Bel qui nous colle aux basques. L’alizé va faiblir, mais par l’arrière, ce qui est parfait pour nous » lâche Marc en pleine forme. « Depuis le début de la nuit, c’est le pilote qui officie à nouveau. Cela nous a permis de bien nous reposer et puis dehors, c’est toujours le geyser. Même si l’eau est plus chaude, on est bien mieux à l’intérieur pour tout gérer. »
Pas de répit sur la grande bleu. Marc Guillemot et Charles Caudrelier Benac enchaînent les manœuvres sans états d’âme pour rester bien en phase avec les éléments. Petit spi, grand spi, gennaker, code O, toutes ces voiles ont été utilisées à un moment ou à un autre pour optimiser la marche en avant du bateau. « Notre décalage au sud a été payant, nous glissons maintenant en route directe vers les Antilles. On devrait franchir les îles jeudi vers midi. D’ici là notre avance pourrait s’accroître sur les autres, sauf sur Groupe Bel qui nous colle aux basques. L’alizé va faiblir, mais par l’arrière, ce qui est parfait pour nous » lâche Marc en pleine forme. « Depuis le début de la nuit, c’est le pilote qui officie à nouveau. Cela nous a permis de bien nous reposer et puis dehors, c’est toujours le geyser. Même si l’eau est plus chaude, on est bien mieux à l’intérieur pour tout gérer. »
Crédit : J.Vapillon
Léger mais solide
Quand Marc a été joint au téléphone, il revenait de sa traditionnelle inspection de Safran, sur le pont et dans tous les recoins de la coque. « Comme nous, le bateau est au top. Je suis très fier de lui, très fier de tout le travail accompli par mon équipe et par tous les ingénieurs du groupe Safran qui ont œuvré pour faire ce qu’il est. Il ne faut pas oublier que la semaine dernière il a vécu, et de loin, la plus grosse tempête de sa carrière, avec 55 nœuds de vent établi. Bien plus que pendant le Vendée Globe. Comme quoi, même en étant le plus léger de la flotte, il est solide comme un coffre fort. D’ailleurs, si je n’avais pas eu une totale confiance en lui, je ne me serais pas engagé sur la route ouest et nous ne serions pas actuellement en tête de la course. »
Un passage déterminant
Pour rentrer dans la mer des Caraïbes afin de rejoindre l’arrivée à Puerto Limon, les pièges sont nombreux comme en témoigne Sylvain Mondon, ingénieur Météo France attaché au Safran Sailing Team. « Ce passage de l’arc Antillais, nous l’avons préparé longuement cet été. Marc et Charles ont toutes les clefs en main pour se faufiler au mieux entre les îles. La trajectoire qu’ils suivent est excellente depuis le départ. Je crois savoir par où ils veulent passer et cela me convient parfaitement ». Mais nous n’en saurons pas plus, car le routage étant interdit, seuls Marc et Charles connaissent la route qu’ils vont prendre. Si l’île de Saint-Domingue est la marque officielle de parcours, avec interdiction de passer dans son nord, toute la partie sud de l’arc Antillais est libre. Réponse d’ici deux jours.
Classement du 17/11/2009 à 17:00
IMOCA
1-SAFRAN
2-GROUPE BEL
3-MIKE GOLDING YACHT RACING
Multi50
1-CRÊPES WHAOU !
2-GUYADER POUR URGENCE CLIMATIQUE
3-REGION AQUITAINE-PORT MEDOC
Source : Safran