Depuis hier soir, l’alizé a faibli. La vitesse moyenne de Safran est passée de 18 à 14 nœuds. La conséquence de ce ralentissement est immédiate, comme l’a confirmé ce matin Marc lors d’une vacation avec le PC de la Transat. « On n’est plus en ciré et on peut passer du temps dehors. Ça nous permet de nous aérer et de se balader sur le pont. On a encore des affaires qui sont humides mais pas beaucoup : à mon avis demain on aura tout séché ».
© Jean-Marie Liot / DPPI / Safran
Un solide trio de têteDans cette même vacation, Marc enfonce également le clou. Il reste désormais moins de 2 000 milles à parcourir, alors le skipper de Safran ne voit pas comment Foncia pourrait regagner à la régulière les presque 400 milles de retard qu’il compte ce matin : l’équivalent d’une grosse journée de navigation. « On surveille de près les camarades qui sont juste derrière nous : Groupe Bel et Mike Golding. Si il n’y pas de casse, la course se joue désormais entre nous trois : les autres sont trop loin. En ce moment les conditions météo nous permettent de récupérer et on pourra attaquer ainsi la deuxième partie plus reposés. »
Position : 1er au pointage de 8 heures, mercredi 18 novembre - 21° 25N et 51°49W - 40 milles d’avance sur le deuxième Groupe Bel, à 1 923 milles de l’arrivée
Source : Safran