© Yvan Zedda
En 2005, Bruno Peyron et son équipage étaient partis de Ouessant pour remporter le Trophée Jules Verne avec des conditions très favorables pour sortir du golfe de Gascogne et bénéficier des alizés portugais. Le catamaran géant avait ainsi pu aligner une première journée à près de 600 milles. Ce ne sera pas le cas pour Groupama 3, mais c'était prévu dès le départ de Brest : en s'élançant dans des brises de Nord-Ouest fortes et surtout face à une mer très chaotique et grosse avec plus de 6 mètres de creux, le trimaran géant ne pouvait espérer atteindre plus de vingt noeuds de moyenne.
« Le vent a changé de direction très souvent pour cette première nuit de mer : cela ne nous a pas permis de toiler Groupama 3 de façon optimale en permanence. On pensait être sorti de ce phénomène ce matin, mais en ce moment, le vent bascule encore de 40°... Le vrai Nord-Ouest ne va pas tarder à rentrer et nous allons accélérer ce vendredi après-midi. De toute façon, il ne fallait pas prendre de risques sur ce départ et pour l'instant, tout va bien ! On a juste cassé une casquette de protection du barreur, mais on a déjà réparé... » indiquait Franck Cammas lors de la vacation radio de ce vendredi midi.
Accélération ibérique
Le trimaran géant avait retrouvé un tempo plus favorable dans l'après-midi avec le retour d'un vent de Nord-Ouest plus stable et plus établi sur une mer qui se régulait progressivement. Avec l'arrivée d'un front froid dans la nuit, le vent devrait basculer au Nord puis au Nord-Est en forcissant : Franck Cammas et son équipage auront donc un empannage à effectuer dans les prochaines heures, probablement au large de Lisbonne.
« Depuis le lever du jour, on croise beaucoup de cargos et de pêcheurs, mais comme on suit une route parallèle au rail, cela ne nous complique pas les manoeuvres. Tout le monde a pris son rythme : on a commencé les quarts deux heures après Ouessant. Mais ça n'a pas été facile de dormir cette nuit car le bateau secouait beaucoup avec une houle résiduelle qui nous a empêché de glisser. Hier soir, ce n'était pas aisé de préparer à manger et nous avons grignoté des sandwiches... » précisait le skipper de Groupama 3.
Avec les brises portantes, le gennaker va permettre de profiter des vagues pour accélérer et le déficit de 115 milles par rapport au temps de référence devrait être comblé dès samedi midi... « Les dix-huit premières heures étaient les plus difficiles de la première semaine de mer sur ce créneau... » confirmait Sylvain Mondon de Météo France. Et avec cette nette amélioration des conditions de navigation, Groupama 3 peut toujours envisager de franchir l'équateur en moins d'une semaine...
« Le vent a changé de direction très souvent pour cette première nuit de mer : cela ne nous a pas permis de toiler Groupama 3 de façon optimale en permanence. On pensait être sorti de ce phénomène ce matin, mais en ce moment, le vent bascule encore de 40°... Le vrai Nord-Ouest ne va pas tarder à rentrer et nous allons accélérer ce vendredi après-midi. De toute façon, il ne fallait pas prendre de risques sur ce départ et pour l'instant, tout va bien ! On a juste cassé une casquette de protection du barreur, mais on a déjà réparé... » indiquait Franck Cammas lors de la vacation radio de ce vendredi midi.
Accélération ibérique
Le trimaran géant avait retrouvé un tempo plus favorable dans l'après-midi avec le retour d'un vent de Nord-Ouest plus stable et plus établi sur une mer qui se régulait progressivement. Avec l'arrivée d'un front froid dans la nuit, le vent devrait basculer au Nord puis au Nord-Est en forcissant : Franck Cammas et son équipage auront donc un empannage à effectuer dans les prochaines heures, probablement au large de Lisbonne.
« Depuis le lever du jour, on croise beaucoup de cargos et de pêcheurs, mais comme on suit une route parallèle au rail, cela ne nous complique pas les manoeuvres. Tout le monde a pris son rythme : on a commencé les quarts deux heures après Ouessant. Mais ça n'a pas été facile de dormir cette nuit car le bateau secouait beaucoup avec une houle résiduelle qui nous a empêché de glisser. Hier soir, ce n'était pas aisé de préparer à manger et nous avons grignoté des sandwiches... » précisait le skipper de Groupama 3.
Avec les brises portantes, le gennaker va permettre de profiter des vagues pour accélérer et le déficit de 115 milles par rapport au temps de référence devrait être comblé dès samedi midi... « Les dix-huit premières heures étaient les plus difficiles de la première semaine de mer sur ce créneau... » confirmait Sylvain Mondon de Météo France. Et avec cette nette amélioration des conditions de navigation, Groupama 3 peut toujours envisager de franchir l'équateur en moins d'une semaine...
Source : Groupama 3