© Arnaud Pilpré / Studio Zedda
Ciel bourgeonnant, rafales, averses intermittentes, soleil couchant, grande houle atlantique, grains, vagues déferlantes : voilà le décor de ce nouveau départ à l'assaut du Trophée Jules Verne, le record autour du monde détenu par Bruno Peyron et son équipage en 2005 (50j 16h 20m). Groupama 3 quittait le ponton du port du Château à Brest ce jeudi 5 novembre à 13h devant un public chaleureux et les proches des équipiers venus les saluer jusqu'au phare du Petit Minou. Sous grand voile à deux ris et foc de brise, Groupama 3 larguait ensuite sa remorque à 14h00 et gagnait le large face à une houle qui prenait de l'ampleur... Le trimaran géant devait donc tirer quelques bords pour rallier le Nord de Ouessant avant de mettre en route le chronomètre à 15h 50' 22'' TU (16h 50'22'' heure française).
Entrée en matière musclée
Le vent de Nord-Ouest associé à la dépression qui est passée mercredi sur la Bretagne, était encore très actif : ce ciel de traîne avec ses cumulonimbus générait une brise de vingt à vingt-cinq noeuds avec des rafales à plus de trente-cinq noeuds... Mais surtout, la mer était dure à la sortie de la Manche avec près de sept mètres de creux au large ! Les conditions n'étaient donc pas optimales pour le départ, mais la suite du programme est très favorable, dès les côtes portugaises. Franck Cammas et ses neufs équipiers devraient donc affronter pendant une demi-journée des vents de travers, voire faire du près pendant quelques heures...
« Nous allons partir sous voilure réduite et naviguer vent de travers pour quitter le plateau continental. Puis ce vent de Nord-Ouest va basculer pendant trois heures à l'Ouest et nous devrons faire du près. Ce n'est pas la situation idéale pour partir, mais la fenêtre météo est assez favorable ensuite. En fait, dès demain vendredi midi, Groupama 3 devrait être déjà le long des côtes du Portugal. Là, nous allons toucher des vents de secteur Nord, puis Nord-Est qui s'installent jusqu'à l'archipel du Cap Vert. » Indiquait Franck Cammas quelques minutes avant de quitter le ponton.
L'équipage ne semblait pas préoccupé par cette entrée en matière agitée : le fait de partir tôt en saison, de ne pas avoir eu à patienter pour attendre une « fenêtre de tir » favorable, juste après un stage préparatoire en montagne fin octobre, et de savoir que l'objectif du record fait aussi rentrer l'équipage avant Noël, rendait ce départ très serein. « On va se faire secouer à la sortie de la Manche, car il y a de la mer, mais cela est une bonne mise en jambe avant de glisser vers le Sud. Il va faire chaud dès ce week-end, nous serons à l'équateur en milieu de semaine et l'Atlantique Sud apparaît bien disposé pour qu'on le traverse rapidement » Précisait Lionel Lemonchois.
Groupama 3 doit donc recouper la ligne devant Ouessant avant le 26 décembre à 09h 09' 26'' (heure française)...
Le tour du temps
« Groupama 3 s'élance alors que le vent de Nord-Ouest mollit lentement à 25 noeuds avec des rafales à 35 noeuds et que les grains deviennent moins nombreux : les orages se sont dissipés. Néanmoins la prudence reste de mise car la mer restera grosse encore plusieurs heures notamment en raison d'une grande houle de Nord-Ouest. Il faudra affronter ces conditions délicates pour toute la traversée du golfe de Gascogne, car si le vent va continuer de mollir et les rafales s'atténuer, la mer restera formée jusqu'à vendredi matin. La sortie du golfe de Gascogne sera donc délicate d'autant plus qu'un front froid arrivant de l'Ouest viendra à la rencontre du Franck Cammas et de son équipage en deuxième partie de nuit. L'approche de ce front occasionnera temporairement des vents de secteur Ouest moins soutenus, avant que les vents ne virent à nouveau au Nord-Ouest vendredi matin. Si Franck Cammas et son équipage ont décidé d'affronter de telles conditions, c'est surtout pour exploiter des conditions beaucoup plus favorables ensuite, notamment au niveau des alizés de Nord-Est au large du Portugal et plus au Sud. » Sylvain Mondon de Météo France.
Source : Groupama
Entrée en matière musclée
Le vent de Nord-Ouest associé à la dépression qui est passée mercredi sur la Bretagne, était encore très actif : ce ciel de traîne avec ses cumulonimbus générait une brise de vingt à vingt-cinq noeuds avec des rafales à plus de trente-cinq noeuds... Mais surtout, la mer était dure à la sortie de la Manche avec près de sept mètres de creux au large ! Les conditions n'étaient donc pas optimales pour le départ, mais la suite du programme est très favorable, dès les côtes portugaises. Franck Cammas et ses neufs équipiers devraient donc affronter pendant une demi-journée des vents de travers, voire faire du près pendant quelques heures...
« Nous allons partir sous voilure réduite et naviguer vent de travers pour quitter le plateau continental. Puis ce vent de Nord-Ouest va basculer pendant trois heures à l'Ouest et nous devrons faire du près. Ce n'est pas la situation idéale pour partir, mais la fenêtre météo est assez favorable ensuite. En fait, dès demain vendredi midi, Groupama 3 devrait être déjà le long des côtes du Portugal. Là, nous allons toucher des vents de secteur Nord, puis Nord-Est qui s'installent jusqu'à l'archipel du Cap Vert. » Indiquait Franck Cammas quelques minutes avant de quitter le ponton.
L'équipage ne semblait pas préoccupé par cette entrée en matière agitée : le fait de partir tôt en saison, de ne pas avoir eu à patienter pour attendre une « fenêtre de tir » favorable, juste après un stage préparatoire en montagne fin octobre, et de savoir que l'objectif du record fait aussi rentrer l'équipage avant Noël, rendait ce départ très serein. « On va se faire secouer à la sortie de la Manche, car il y a de la mer, mais cela est une bonne mise en jambe avant de glisser vers le Sud. Il va faire chaud dès ce week-end, nous serons à l'équateur en milieu de semaine et l'Atlantique Sud apparaît bien disposé pour qu'on le traverse rapidement » Précisait Lionel Lemonchois.
Groupama 3 doit donc recouper la ligne devant Ouessant avant le 26 décembre à 09h 09' 26'' (heure française)...
Le tour du temps
« Groupama 3 s'élance alors que le vent de Nord-Ouest mollit lentement à 25 noeuds avec des rafales à 35 noeuds et que les grains deviennent moins nombreux : les orages se sont dissipés. Néanmoins la prudence reste de mise car la mer restera grosse encore plusieurs heures notamment en raison d'une grande houle de Nord-Ouest. Il faudra affronter ces conditions délicates pour toute la traversée du golfe de Gascogne, car si le vent va continuer de mollir et les rafales s'atténuer, la mer restera formée jusqu'à vendredi matin. La sortie du golfe de Gascogne sera donc délicate d'autant plus qu'un front froid arrivant de l'Ouest viendra à la rencontre du Franck Cammas et de son équipage en deuxième partie de nuit. L'approche de ce front occasionnera temporairement des vents de secteur Ouest moins soutenus, avant que les vents ne virent à nouveau au Nord-Ouest vendredi matin. Si Franck Cammas et son équipage ont décidé d'affronter de telles conditions, c'est surtout pour exploiter des conditions beaucoup plus favorables ensuite, notamment au niveau des alizés de Nord-Est au large du Portugal et plus au Sud. » Sylvain Mondon de Météo France.
Source : Groupama