© DESROCHE Pascal/Prince de Bretagne
C’est un sacré bel exemple de courage et de détermination que donnent là les skippers des producteurs de légumes bretons ; L’avalanche d’ennuis qu’ils ont affrontée n’a, en rien, entamé leur volonté de rejoindre le Costa Rica. Et la nuit dernière, il leur a fallu beaucoup de sang-froid pour encaisser ce nouveau coup du sort quand leur rail de grand voile les a lâchés. Ils ont décidé de faire escale, de réparer et de repartir. A présent, la question est de choisir où s’arrêter. «C’est difficile d’estimer comment ils vont naviguer avec aussi peu de toile dans du tout petit temps » explique Hervé Laurent, leur routeur. «Ce sera soit à Madère, soit aux Canaries. Repartir des Canaries semble moins handicapant pour accrocher les alizés, mais c’est à plus de deux jours de navigation… Madère, c’est plus près, mais ils risquent de se retrouver coincés là-bas, faute de vent… On y réfléchit et la décision va être prise rapidement. En tout état de cause, ils sont bien décidés à continuer».
Chez Prince de Bretagne, cette philosophie est bien entendu partagée et les producteurs soutiennent leurs skippers dans cette nouvelle épreuve.