Transat Jacques Vabre / Veolia Environnement, dans les starting-blocks au Havre

Un mois tout juste après l’Istanbul Europa Race, Veolia Environnement a pris place dans le bassin Paul Vatine au Havre pour une semaine de festivités avant le grand départ de la Transat Jacques Vabre, dimanche 8 novembre.

Entre la mise au sec de Veolia Environnement pour son check up d’après course et les navigations d’entrainements qui ont suivi sa remise à l’eau, autant dire que le mois d’octobre aura été intense pour toute l’équipe Kaïros pour être fin prêt au rendez-vous havrais. Après un aller retour le long des côtes bretonnes à l’occasion du Record SNSM, puis un tour d’Europe avec escales qui les aura menés d’Istanbul à Brest, le temps est venu d’ouvrir l’horizon vers une nouvelle destination. Place donc à la Transat Jacques Vabre, apothéose d’une année qui aura, au final, été intense côté navigations.


« Je suis toujours content de partir en course ! C’est toujours plaisant de retourner à l’essentiel du métier. A terre, c’est aussi passionnant mais c’est souvent beaucoup de choses en tous sens alors qu’une fois à bord, c’est plus simple, on récupère juste, l’huile essentielle du projet. C’est mettre en application toute la fourmilière des choses qui se sont faites sur l’année : tous les travaux d’études, de réalisation, d’entrainements, de dialogues avec les uns et les autres, fruits de décisions que l’on a dû prendre… Là, on est maintenant à l’exam, c’est la finalité de l’année alors il faut y aller avec la banane ! » A son arrivée au Havre, Bilou donne le ton. Il faut dire que le tandem Jourdain – Nélias connait bien l’exercice de cette transat en double : 7ème participation pour l’un, 5ème pour l’autre. A eux deux, ils peuvent se targuer d’être l’un des duos les plus expérimentés.

Toujours se méfier des habitudes…
Les deux amis de l’école de voile du Cap Coz partageront donc le bord comme lors de la Barcelona World Race à bord du même bateau : Veolia Environnement. Pour faire face à la concurrence, ils ont donc misé sur leur expérience et sur leur connaissance du monocoque rouge pour cette nouvelle traversée de l’Atlantique qui les mènera pour la première fois vers le Costa Rica. « Ça a beau être la 7ème fois que je partirai du Havre, ce n’est pas pour autant que je connais le parcours car c’est une route que l’on n’a pas pratiqué depuis la Colombie. Ça change du Brésil et la stratégie ne sera donc pas du même tonneau. Dans un sens, ce n’est pas plus mal, cela casse les habitudes et la routine. Avec Jean-Luc, on pourrait très bien se dire « ça va le faire tranquille » mais je crois que ni l’un ni l’autre, on est dans cette démarche. On est très rassuré car Veolia Environnement est bien prêt mais pour autant, le danger peut venir de partout. On sait notamment que le bateau n’est pas le plus rapide de la flotte donc il va falloir que l’on minimise les erreurs, les trajectoires, les manœuvres…», précise Bilou. Preuve que l’expérience n’amoindrit en rien la vigilance.

Au terme d’un convoyage de 24h plutôt tranquilles entre Concarneau et Le Havre, Veolia Environnement est ainsi rentré doucement dans le bain de la Transat Jacques Vabre et est désormais à poste et fin prêt pour attendre sagement le départ.

Opération nettoyage …
En marge de la course, Roland Jourdain et son équipe s’alterneront, samedi 7 novembre, veille du départ, sur la plage du Havre pour une opération de ramassage des déchets menée en collaboration avec une association concarnoise nommée ANSEL (Association de Nettoyage au Service de l’Environnement et du Littoral). En accord avec les services techniques de la Ville du Havre, cette initiative menée dans le cadre de la Transat Jacques Vabre est chère au skipper de Veolia Environnement qui entend ainsi sensibiliser le public havrais : « Ca me tient à cœur d’une part de faire des choses concrètes par le nettoyage de la plage en lui-même et d’autre part, de rencontrer des gens. ANSEL est une association très dynamique qui, par ses actions, donne lieu à des échanges pédagogiques avec le public. Ce sera une occasion simple, naturelle et sympa de parler d’environnement et de certaines aberrations du système. Si les déchets sont là, c’est qu’il y a une raison, donc ça peut nous obliger à réfléchir différemment et à revoir nos points de vue… »

Pour participer à cette opération, l’appel aux bénévoles est donc lancé ! Il suffit juste de s’inscrire en envoyant son nom, prénom et adresse à contact@canyousea.com.

Crédit et Source : CanYouSea