Alors qu'ils ont doublé, ce mercredi matin, la latitude du cap Finisterre, Bruno Jourdren et Bernard Stamm restent impertubables en tête de la flotte de la Solidaire du Chocolat. Le tandem de Cheminées Poujoulat poursuit sa route, au près, à un peu plus de 9 noeuds de moyenne, ce qui lui permet de se targuer d'être le bateau le plus rapide de la flotte mais surtout de creuser doucement mais sûrement l'écart avec ses poursuivants.
© B. STICHELBAUT
Ce mercredi, le Class 40 aux couleurs de Cheminées Poujoulat compte 10,6 milles d'avance sur son poursuivant direct (le duo Bouchard - Krauss) et relègue à près de 50 milles le binôme Seguin - Tripon, actuellement en quatrième position. Bruno Jourdren et Bernard Stamm, ne font donc pas mentir leur statut de favori. Les deux hommes tirent jusqu'ici parti de leur décalage à l'ouest mais gardent à l'oeil le duo Soldini-D'Ali, qui persiste et signe sur sa route sud et effectue un retour en flèche au classement. Ils ne sous-estiment pas non plus les tandems Bouchard-Krauss et De Lamotte-Hardy qui progressent en embuscade sur des positions plus médianes. Car comme l'a rappellé le skipper Suisse la vacation ce midi, " ce n'est que le début de la transat, il faut surveiller et voir comment cela va évoluer ".
Pour l'heure, Cheminées Poujoulat poursuit sa route, toujours au près mais avec du vent un peu moins fort que la veille : " Dans le gros de la tempête, nous avons eu jusqu'à 45 noeuds. Nous avons connu deux ou trois petits soucis techniques, notamment des problèmes avec le matériel de communication ce qui ne nous aide pas pour faire la météo " a indiqué Bernard qui concèdait par ailleurs avoir accumulé un peu de fatigue ces dernières heures. Et pour cause, le près, chacun le sait, n'est pas une allure très confortable. Difficile en conséquence pour Jourdren et Stamm de recharger les batteries à 100%. " Nous nous relayons environ toutes les trois heures mais nous avons l'un comme l'autre du mal à trouver un sommeil réparateur. Il faut donc gérer au mieux ". D'autant qu'un nouveau front, est annoncé. En effet, après la violente dépresssion qui a balayé la flotte hier et provoqué cinq abandons, un nouveau système pointe le bout de son nez. Il devrait croiser les concurrents de la Solidaire du Chocolat en fin de journée aux abords du Portugal et générer des vents de 30-35 noeuds avec des rafales jusqu'à 55 noeuds. Cet épisode délicat ne devrait durer que quatre à six heures mais par son intensité, il demandera encore beaucoup de vigilance aux équipages. A suivre donc.
Pour l'heure, Cheminées Poujoulat poursuit sa route, toujours au près mais avec du vent un peu moins fort que la veille : " Dans le gros de la tempête, nous avons eu jusqu'à 45 noeuds. Nous avons connu deux ou trois petits soucis techniques, notamment des problèmes avec le matériel de communication ce qui ne nous aide pas pour faire la météo " a indiqué Bernard qui concèdait par ailleurs avoir accumulé un peu de fatigue ces dernières heures. Et pour cause, le près, chacun le sait, n'est pas une allure très confortable. Difficile en conséquence pour Jourdren et Stamm de recharger les batteries à 100%. " Nous nous relayons environ toutes les trois heures mais nous avons l'un comme l'autre du mal à trouver un sommeil réparateur. Il faut donc gérer au mieux ". D'autant qu'un nouveau front, est annoncé. En effet, après la violente dépresssion qui a balayé la flotte hier et provoqué cinq abandons, un nouveau système pointe le bout de son nez. Il devrait croiser les concurrents de la Solidaire du Chocolat en fin de journée aux abords du Portugal et générer des vents de 30-35 noeuds avec des rafales jusqu'à 55 noeuds. Cet épisode délicat ne devrait durer que quatre à six heures mais par son intensité, il demandera encore beaucoup de vigilance aux équipages. A suivre donc.
Source : Bernard Stamm